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Saint-Julien-d'Oddes
Pour les articles homonymes, voir Saint-Julien.Saint-Julien-d'Oddes Pays France Région Rhône-Alpes Département Loire Arrondissement Roanne Canton Saint-Germain-Laval Code Insee 42243 Code postal 42260 Maire
Mandat en coursBRAY Christian
mars 2008Intercommunalité Communauté de communes des Vals d'Aix et d'Isable Latitude
LongitudeAltitude 384 m (mini) – 560 m (maxi) Superficie 10,41 km² Population sans
doubles comptes258 hab.
(1999)Densité 24 hab./km² Saint-Julien-d'Oddes est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité Jean PORTAILLER Marius GARRET François BRAY 1953 1995 Jean GARRET 1996 2007 Charles MOUTY 2008 Christian BRAY Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 262 275 217 248 252 258 280 sansdoublescomptes= 1962 Lieux et monuments
Histoire
Ce qui sera Saint-Julien d’Odddes s’est formé sur d’anciens fiefs gallo-romains établis le long de la grande vicharra, chemin entre Pinay et Grezolles desservant des mines de plomb. On y trouve Beaudinat, Oddes , Serchant, Chavagneux.
L’esprit religieux s’y manifeste dans le culte de la nature : culte des sources aux fonds bénites, temple à la déesse fortune, dent à la vertu antirabique à Fumerle et aussi un curieux mégalithe, dit « pierre chantre » qui ne sera pas conservé. À la christianisation ces lieux ont été dédiés à d’autres saints, dont Saint Michel.
Ce n’est qu’au XIIIe siècle que sera fondée la paroisse sous le vocable de Julien, martyr du pays très populaire, mort décapité à Brioude. En 1326 elle dépend des chanoines de St Jean de Lyon et on lui adjoint le nom du plus grand de ses fiefs « Oddes » : Saint Julien d’Oddes est né !
Au XIVe siècle on construira son église : un petit chœur à chevet plat avec deux petites chapelles dédiées à St Michel et à Ste Marguerite. On s’y tient debout. La population se rassemble à l’extérieur pour débattre et élire ses consuls chargés de régler les litiges et de répartir les impôts. On y institue des confréries, celle des morts pour l’entretient du cimetière et celle du St Esprit pour venir en aide aux pauvres et aux mendiants.
La population grandit vite et en 1561 on doit construire une seconde travée de style roman et une tribune appelée pouty qui sera démolie par le curé Durand au XVIIIe siècle, suite à un scandale fait par des jeunes enivrés venus chanter les vêpres lors de la fête patronale.
Au XVIIe siècle un généreux donateur, le jésuite François de la Chaise d’Aix, confesseur de Louis XIV, permet d’édifier un magnifique retable en bois doré avec statues des saints, un tableau représentant l’Ascension et une petite cloche. Enfin un legs du curé Breuil permet la construction d’une troisième travée en 1876 et un projet de flèche sur le clocher qui avec la révolution ne put aboutir. Le curé Beauvoir au XIXe siècle fit remplacer l’autel de bois par un autre en marbre blanc sculpté.
Il est difficile de suivre l’évolution de la population qui fut plus nombreuse que de nos jours : la peste de 1347 fut si mortel que le curé ne put abonder au secours laissant le hameau de Marcilleux aux soins des prêtres de Saint Germain Laval qui, alors, l’a récupéré.
La grande peste de 1628 lui fit perdre la moitié de sa population, puis la famine de 1694, durant laquelle on mangeât des fougères, la misère qui suivit l’épopée napoléonienne et les guerres du siècle dernier amènent sa population à 280 habitants, ruraux en grande majorité avec deux artisans : un maçon et un menuisier. Cependant ces dernières années virent le nombre des fermes se réduire de 40 à 11 et le départ des jeunes pour un travail extérieur tandis que de nouveaux habitants aimants la campagne venaient s’y installer.
Quant à son église, qui a su résister à sa fermeture après la révolution grâce à un cardinal, oncle de Napoléon, elle a perdu son curé attitré en 1936 et son autel est déserté par les prêtres depuis 2000. Son illumination nocturne donne encore le change malgré sa toiture malmenée par la tempête qui protège encore un vrai trésor cultuel et ses saints dans le froid qui témoignent toujours d’un esprit religieux qui se manifeste parfois.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégorie : Commune de la Loire
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