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Saint-Antoine-de-Tilly
Pour les articles homonymes, voir Saint-Antoine.Saint-Antoine-de-Tilly Administration Pays Canada Province Québec Région Chaudière-Appalaches Comté ou équivalent Lotbinière Statut municipal Municipalité Constitution 1er juillet 1855 Maire
Mandat en coursMichel Cauchon
2005 - 2009Démographie Population 1 442 hab. (2006) Densité 24 hab./km2 Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. {{{mini}}} m — maxi. {{{maxi}}} m Superficie 60 29 km2 Fuseau horaire Indicatif Code géographique 33095 Saint-Antoine-de-Tilly est une municipalité dans la municipalité régionale de comté de Lotbinière au Québec (Canada), située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches.
Saint-Antoine-de-Tilly est à 25 kilomètres de Québec, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, route 132, en direction ouest. Cette municipalité qui fait partie de l'Association des plus beaux villages du Québec a fêté son 300e anniversaire en 2002.
Sommaire
Histoire
Le 31 août 1700, Claude-Sébastien de Villieu fils vend à Pierre-Noël Le Gardeur, sieur de Tilly, pour trois mille livres, avec tous ses droits, la seigneurie de Villieu qui prit dès lors le nom de Tilly. Le nouveau seigneur s'y installe la même année, en compagnie de sa seconde épouse, Madeleine Boucher, fille de Pierre Boucher, gouverneur de Trois-Rivières.
Dès 1702, le seigneur de Tilly fait construire une chapelle en bois, où ont lieu les premiers offices célébrés par le missionnaire desservant, le Père Honoré Huret, récollet, qui met le nouveau temple sous le vocable de saint Antoine de Padoue. En l'absence de l'évêque de Québec Mgr de Saint-Vallier, cette ouverture des registres de l'état civil en 1702 marque le début de la paroisse de Saint-Antoine-de-Tilly, dont les limites canoniques seront établies le 3 mars 1722 par un Arrêt du Conseil d'État du Roi.
Le 30 juin 1712, le seigneur de Tilly et son épouse donnent à la Fabrique paroissiale un arpent de terre de front pour y bâtir l'église et le presbytère. Une plaque armoriée atteste que le 26 juillet 1712 est posée la première pierre de cette église construite à quelques pieds au nord de l'église actuelle.
En 1759, durant le siège de Québec, plus de 1000 soldats anglais débarquent à Saint-Antoine-de-Tilly, s'emparent de l'église et s'y retranchent. Ils installent des batteries de canons sur trois monticules encore visibles à mi-hauteur de la falaise dans les Fonds de Saint-Antoine. Le 23 juillet 1760, les habitants du lieu, qui s'étaient d'abord retirés dans la deuxième concession, remettent leurs armes aux Anglais et prêtent le serment de neutralité : « nous ne prendrons pas les armes contre George II, roi de Grande-Bretagne ».
En 1786, le seigneur entreprend, sur un lot de terre acheté des Lambert, la construction du manoir conservé jusqu'à ce jour et devenu l'hôtel Manoir de Tilly. On commence peu après la construction de l'église actuelle, qui fut bénie le 24 septembre 1788 par le curé Jean-Baptiste Noël. La décoration intérieure de cette église fut enrichie par la suite de boiseries sculptées, conçues entre autres par Thomas Baillargé, puis par de grandes peintures européennes de la collection Desjardins achetées par la Fabrique vers 1817-1818 à la suggestion du curé Louis Raby. D'une magnifique architecture, l'église est classée monument historique en 1963 par le ministère des Affaires culturelles.
La place de l'église, bornée par des bâtiments patrimoniaux, maisons centenaires et magasins généraux bien conservés, donne accès au cimetière, à un belvédère et à une côte d'accès au fleuve.
La municipalité de Saint-Antoine-de-Tilly, qui comptait 1 897 habitants en 1821, puis environ 2 000 habitants au milieu du 19e siècle, fut démembrée successivement par la fondation de Saint-Apollinaire vers 1855, par celle d'Issoudun, puis par l'annexion du troisième rang où 20 familles passent à Saint-Apollinaire en 1920.
La municipalité civile fut fondée en 1855. Elle se glorifie de posséder un blason d'origine et une devise tirée aussi du verset 8 du Psaume 72, à la suite de celle du Canada :
Et a flumine usque ad terminos terrae ! Et du fleuve jusqu'à la fin des terres ![1]
Conseil Municipal
- Michel Cauchon, maire
- Diane Beaulieu Désy
- Stéphane Dusablon
- Johanne Guimond
- Rémy Bélanger
- Paul-Yvon Dumais
Municipalités limitrophes
Notes et références
- ↑ Alonzo Leblanc, historien
Sources
- Répertoire des municipalités du Québec
- Commission de toponymie du Québec
- Affaires municipales et régions - cartes régionales
Liens externes
- Portail du Québec
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Catégorie : Municipalité du Québec
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