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Saint-Aignan (Sarthe)
Pour les articles homonymes, voir Saint-Aignan.Saint-Aignan Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Sarthe Arrondissement Mamers Canton Marolles-les-Braults Code Insee abr. 72265 Code postal 72110 Maire
Mandat en coursFernand Lepinay
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays Marollais Démographie Population 235 hab. (2006 [1]) Densité 16 hab./km² Gentilé Saint-Aignanais, Saint-Aignanaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. m — maxi. m Superficie 15,13 km² Saint-Aignan (Sarthe) est une commune française, située dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Saint-Aignanais.
Géographie
La commune s'etend sur 1513 hectares, elle est délimitée au nord par la rivière Orne Saosnoise. Le relief de la commune est plat avec un niveau bas à 61 mètres et un point culminant à 72 mètres
Lieux-dits et écarts
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont :
- Avesnes-en-Saosnois, Moncé-en-Saosnois au Nord
- Nauvay à l'Est
- Courcival au Sud
- Marolles-les-Braults à l'Ouest
Histoire
Tyronneau - une abbaye cistercienne disparue
En 1098, peu de temps après le début de la première Croisade en Terre sainte, Robert, abbé du monastère de Molesmes, voulant rendre à la règle de saint Benoît toute sa rigueur des origines, se retira dans la région de Beaune au désert de Cîteaux pour fonder une nouvelle communauté : celle des moines de Cîteaux ou « cisterciens ». Prise sous la protection du Saint-Siège dès 1100, elle put « essaimer » en d'autres contrées en fondant notamment de 1113 à 1115 quatre nouveaux établissements, appelés les « quatre filles de Cîteaux » : Clairvaux, dont saint Bernard fut le premier abbé, la Ferté, Pontignyet Morimond.Sous l'impulsion de Bernard de Clairvaux (mort en 1153) le mouvement des fondations s'accélère. Le Maine ne devait pas rester en marge de ce vaste mouvement de rénovation à la fois du travail manuel, de la vie intellectuelle et de la vie spirituelle : on peut y dénombrer au début du XIIIe siècle pas moins de sept abbayes cisterciennes : Perseigne, la plus ancienne, fondée en 1145, abbaye de Bellebranche et abbaye de l'Épau de la filiation de Cîteaux ; abbaye de Clermont, abbaye de Fontaine-Daniel, Champagne et... Tyronneau (la deuxième), de celle de Clairvaux.
C'est entre 1149 et 1151 (c'est-à-dire encore du vivant de Bernard de Clairvaux) que Patry de Chaources, seigneur de Saint-Aignan, fonde au confluent de la Dive et de l'Orne, l'abbaye de Tyronneau, la deuxième plus ancienne abbaye cistercienne du Maine. En effet, peu de temps après le rattachement de la Congrégation de Savigny à l'Ordre de Cîteaux (1147) et son entrée dans la filiation de Clairvaux, les « moines blancs » de Saint-André de Gouffern viennent jeter les bases de la future abbaye de Tyronneau.[2]
On voyait dans l'église un mausolée. qui devait être celui du fondateur. Il ne reste de cet établissement qu'une prairie.
Les calvinistes avaient au bas du bourg, un temple dont le fameux Amyraut fut ministre avant de remplir les mêmes fonctions à Saumur. Cet édifice existait encore en 1800.
La châtellenie de Saint-Aignan composée des seigneuries de Saint-Aignan, Marolles, Dissé, Ponthouin, des châtellenies du Plessis et de Verdigné, possédait une juridiction comprenant dans son ressort un grand nombre de paroisses (54). Le châtelain avait le droit de traverser avec piqueurs, chevaux, chiens et équipages de chasse, lorsqu'il prenait cet exercice, la maison seigneuriale de la Davière située à Courcemont. Le jour de la Pentecôte, le seigneur de Nouans devait, lui présenter un chapeau de roses. Quand il faisait faucher le foin de ses prairies, les paroissiens de Saint-Aignan, établis sur son fief, étaient tenus de le faner et de le mettre en meules. Pour indemnité de leur travail, ces ouvriers allaient danser au château, le dimanche après la fenaison. Les deux derniers devoirs ont été rendus exactement chaque année jusqu'à l'époque de la suppression des droits seigneuriaux. Les autres fiefs étaient ceux de Tyronneau, de la cure, etc. Celui-ci s'étendait sur plusieurs maisons du bourg et quelques morceaux de terre adjacents. (Le Paige. M Leblais, anc. juge de paix).
La terre de Saint-Aignan fut possédée au XIIe siècle, par la famille de Chaources, au 14.e, par celle de Craon : le 13 août 1380, Guillaume de Craon, vicomte de Châteaudun, seig. de la Ferté-Bernard et Marie de Flandre, son épouse, la cèdent pour 3 500 livres d'or, à Hervé de Mauny, chevalier, seign. de Thorigny et à Marie de Craon sa femme et leur fille. 1517. Claude de Mauny, fille de François et de Renée de Villeblanche la porte à François de Silly, seigneur de Dampierre et de Malesherbes, qui partage les biens de son beau-père, le 16 fév. 1534. Marie Clutin, dame de Saint-Aignan et de Ville-Parisis, épouse Georges de Clermont Galerande. 1665, Charles de Moré écuyer, seign. de Chantour rend à la baronnie de Sonnois, au nom de Georges de Clermont, hommage de la châtellenie de Saint-Aignan. Par la mort de la demoiselle : Clermont arrivée en 1761, cette terre vint à d'Esson, chevalier de Saint-Louis, l'un de ses héritiers; elle appartient aujourd'hui à sa famille. (Men. Hist. de Sablé, 398. Simpl. IV, 473; VIII, 169. Le Paige).
Notes
- 1) Extrait de Jürgen Klötgen, "L'Abbaye de Tyronneau", in Revue historique et archéologique du Maine, Le Mans, 1990.
Administration
Liste des maires successifs Date d'élection Identité Qualité juin 1983 DE MILLEVILLE Harold maire juin 1989 LEFEBVRE Maurice maire juin 1995 COSME Paul maire juin 2001 COSME Paul maire mars 2008 Fernand LEPINAY maire La commune est administrée par monsieur le maire, et 10 conseillers municipaux. Chaque conseiller s'occupe d'un ou plusieurs dossiers concernant le fonctionnement de la commune (économie, action sociale, bassin de l'Orne Saosnoise, etc.). Des réunions du conseil municipal ont lieu une fois par mois. L'ordre du jour est défini selon la priorité !
Démographie
Évolution démographique v. 1990 1999 Population totale 218 196 Population municipale n. c. n. c. Population sans doubles comptes n. c. n. c. Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes Patrimoine religieux
Eglise Romane du XIIe siècle
Économie
L'agriculture est l'essentiel des activités économiques de la commune, avec diverses cultures et l'élevage bovin
Personnages célèbres
Monuments et lieux touristiques
Château de Saint-Aignan, Sentiers pédestres
Évènements
- COMICE AGRICOLE cantonal le 2 et 3 septembre 2006 - Spectacle + Feu d'artifice au château. Venez Nombreux !
Jumelages
- [néant]
Références
- Jürgen Klötgen,"L'Abbaye de Tyronneau - Notice historique pour servir à la mémoire des cisterciens dans le Maine", in Revue historique et archéologique du Maine, Le Mans, 1990, 3e série T.10, tome CXLI de la Collection p.289 - 304 ( ill. ).
Notes et références
- ↑ http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=72#dep_B Populations légales 2006 publiées par l’INSEE le 1er janvier 2009
- ↑ Extrait de Jürgen Klötgen, "Abbaye de Tyronneau", in Revue historique et archéologique du Maine, 1990
Liens externes
- L'abbaye cistercienne de Tyronneau
- Données statistiques
- Site sur Saint-Aignan (attention, pas mis à jour !)
- Diaporama du château de Saint-Aignan
Catégorie : Commune de la Sarthe
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