- Saint-Gilles-du-Mené
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Saint-Gilles-du-Mené Administration Pays France Région Bretagne Département Côtes-d'Armor Arrondissement Dinan Canton Collinée Code commune 22292 Code postal 22330 Maire
Mandat en coursMartine Pelan
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Mené Site web [1] Démographie Population 485 hab. (2006[1]) Densité 38 hab./km² Gentilé Saint-Gillois, Saint-Gilloise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 150 m — maxi. 297 m Superficie 12,92 km2 Saint-Gilles-du-Mené est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Sommaire
Géographie
Petit village des Côtes-d'Armor dans la région de Bretagne, Saint-Gilles-du-Mené(Sant-Jili-ar-Menez)fait partie du canton de Collinée.Saint-Gilles-du-Mené dépend de l'arrondissement de Dinan Située à 231 mètres d'altitude et voisine des communes de Saint-Gouéno et de Laurenan, 498 habitants (appelés les Saint-Gillois et les Saint-Gilloises) résident sur la commune de Saint-Gilles-du-Mené sur une superficie de 12,9 km² (soit 38,5 hab/km²). La plus grand ville à proximité de Saint-Gilles-du-Mené est la ville de Loudéac située au Sud-Ouest de la commune à 17 km.
Histoire
Saint-Gilles-du-Mené vient de Saint-Gilles et du breton «menez» (montagne). Le patronage de Saint-Gilles est répandu au Xe siècle en Bretagne, après les premières croisades en raison du port de Saint-Gilles (Hérault) où meurt en 725 Saint Aegidius (Saint-Gilles).
Saint-Gilles-du-Mené est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plessala. Il est fort probable que l'église de Saint-Gilles de Tremelder ou Trelder mentionnée en 1163, parmi les possessions de l'abbaye de Saint-Jacut de l'Isle, soit celle du lieu.
La paroisse de Saint-Gilles-du-Mené est, sous l'Ancien Régime, une succursale de celle de Saint-Jacut-du-Mené (ancien prieuré-cure de l'abbaye de Saint-Jacut de l'Isle). Saint-Gilles est annexé à Saint-Gouéno en 1807, et devient paroisse en 1839 (ordonnance du 30 janvier 1839).
La paroisse de Saint-Gilles-du-Mené élit sa première municipalité au début de 1790. Par l'ordonnance du 9 janvier 1828, le territoire de la commune est augmenté de trois fractions : a) les villages de la Touche, la Picaudais, le Perray, Kerillan en Plessala ; b) les villages de Bellevue et des Fossés en Plessala ; c) l'enclave de la Villain et du Mautray en Saint-Gouéno.
On rencontre l'appellation Eccl. S. Egidii de Tremeldero (vers 1163).
Note : la commune de Saint-Gilles-du-Mené est formée des villages : le Fraicheau, la Touche, la Picaudais, le Perray, Querilland, le Mautré, le Harillay, le Bosseny, le Gohy, le Bas-Breil, etc ...
Pendant la 2e guerre mondiale, deux maquis existèrent: les maquis de Seilla et de la Douve. Le premier fut attaqué par les allemands le 28 juillet 1944, 7 personnes dont une femme périrent sur place, certains résistants étaient membres du PNB, d'autres parachutistes. Un monument commémoratif, décoré d'une croix de Lorraine, fut érigé près du village du Seilla, non loin du circuit de randonnée. Le second maquis, était composé de membres du groupe de résistants Bleimor (ou Bleiz-Mor comme le café actuel du bourg, cependant les propriétaires l'ont appelé ainsi sans connaître l'histoire de la commune. C'est en effet une famille de marins, et le bar fut appelé Bleiz-Mor en hommage à leurs ancêtres, Bleiz-Mor signifiant "Loup de Mer".), un groupe formé à l'origine par 8 jeunes membres du parti national breton (PNB) ou sympathisants originaire de Paimpol, Rostrenen et Lorient. A la fin de la guerre, il s'élargira jusqu'à 80 membres issus du centre-Bretagne et du Mené. Ils s'illustrèrent notamment à St Lubin en Plémet contre un bataillon de parachutistes allemands et dans la libération de Merdrignac (Jean-Pierre Genevisse, neveu de l'écrivain brittophone groisillon Jean-Pierre Calloc'h y fut tué)(d'après les travaux du journaliste Pierre Fénard, et l'ouvrage de Jean-Jacques Monnier, universitaire né à Londres de parents FFL, Résistance et conscience bretonne, ed Yoran Embanner).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Martine Pelan Comptable Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Lieux et monuments
- l'église Saint-Gilles (1862). La première pierre de l'église est posée le 2 juin 1862. L'église abrite une statue en bois de saint Gilles (XVIIe siècle) ;
- la chapelle Saint-Louis (1894), située à a Hutte-à-l'Anguille et édifiée par la famille Lanascol ;
- la croix de Kerfiac (XVIIe siècle) ;
- la fontaine Saint-Gilles. Son eau est réputée guérir la peur et la nervosité ;
- le manoir de Bosny ou Bocenit ou Bosseny (1717). Ce château a appartenu jadis au chef chouan Legris du Val (1767-1803), époux de Louise le Texier de Bocenit.
A noter que l'ancien château de la seigneurie de Bosny (propriété de Alain de Bocenic, en 1480, et situé non loin du manoir actuel) a aujourd'hui disparu ;
- La ferme du Perray ;
- La maison de la Touche (XVII-XVIIIe siècle) ;
- Les moulins à eau des Coulées, des Loges, de la Villain, de Bosseny, de la Ville-Hermel ;
Personnalités liées à la commune
La période de l'Ancien Régime est marquée par l'importance de la seigneurie de Bosny (ou Bocenic).
Les maisons nobles de Saint-Gilles-du-Mené, en 1514 : Bosny (à Thébaud de Bocenic), La Palnaie et Tres-le-Bois (à Thébaud de Bocenic), Le Breil (à François de Bocenic), la Ville-Basse (à Pierre Le Borgne).
En 1536, la Ville-Basse appartient à Henri Le Picart. Bosny, Palnaie ou Paumelaye, Tres-le-Bois, Breil-d'en-Bas et Breil-d'en-Haut appartiennent à Jehan de Bocenit.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 3 nobles de Saint-Gilles-du-Mené :
Alain DE BOCENIC (250 livres de revenu) : comparaît comme homme d’armes ;
Alain DE BOCENIC de le Breil (15 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;
Alain Le Borgne (6 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;
Notes et Références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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