Association les petites îles de France

L'Association Les Petites Iles de France est une association française groupant des propriétaires gestionnaires de petites îles privées, c'est-à-dire des petites îles n'étant pas une entité administrative, comme un département, une commune ou un canton. Le but de l'association est de permettre la communication d'expériences entre les différents adhérents, la participation au programme d'action environnementale comme Natura 2000^[1], la collaboration avec les organismes publics, afin de prendre en compte les spécificités des petites îles.

À ce titre, l'association participe depuis 1996 au site pilote Natura 2000 Trégor Goëlo^[2],[3], ainsi qu'aux programmes LIFE Archipels et Ilots Marins Bretons^[4], action poursuivie dans les autres sites Natura 2000 comprenant des petites îles. L'association participe aux projets du golfe du Morbihan, par sa contribution au DOCOB (Document d'Objectifs) du site Natura 2000 Golfe du Morbihan^[5], au projet de Parc naturel régional (PNR), et au Schéma de mise en valeur de la mer (SMVM)^[6].

L'association, dans le cadre d'un groupe de travail comprenant des juristes de droit public et privé, des scientifiques, dont des géographes et des gestionnaires d'espaces naturels sensibles du littoral, étudie les possibilités d'alternative à la maîtrise foncière publique sur le littoral. Toujours sur ce sujet, un article a été publié par l'Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (IFRAP), dans la revue Société Civile, n°98, janvier 2010^[7].

De manière générale, les dirigeants et les adhérents croient en la reconnaissance des actions de protection environnementale menées par eux dans la gestion quotidienne des petites îles en référence aussi à l'article "Réintégrer le propriétaire privé dans l'environnement littoral" RJE 2008-1^[8].

Dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, et par l'intermédiaire de la Société française de droit de l’environnement (SFDE), deux propositions ont été faites, qui ont la singularité de ne pas nécessiter de financement de la part des pouvoirs publics, cas unique sans doute dans ce contexte^[9].

En février 2010, un appel a été lancé aux candidats aux élections régionales, au sujet de la maîtrise foncière publique sur le littoral.

L'association continue à soutenir les propriétaires de petites îles dans la défense de leur patrimoine, bâti et naturel, l'un et l'autre étant indissociables.

Notes et références

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