- Rue du Marche-au-Charbon
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Rue du Marché-au-Charbon
La rue du Marché-au-Charbon est un tronçon d'une ancienne route vers Anderlecht et le sud-ouest de Bruxelles.
Sommaire
Histoire
Cette artère s'est formée à la fin du XIIIe siècle. On l'appelait à l'époque en latin Forum Carbonum, et en ancien néerlandais Colemerct, car les négociants de charbon de bois s'y étaient installés[1]
Monuments
On y trouve l'église Notre-Dame du Bon Secours, un édifice baroque qui était une étape pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle. Sur la porte de cette église sont gravés la coquille Saint-Jacques, le chapeau et la cape, le bâton et la besace du pèlerin. la rue comptais anciennement de nombreuses auberges.
Vie
Actuellement ce quartier, à l'instar du Marais de Paris, est devenu le quartier gay et l'un des plus animés de la capitale européenne[2][3] (avec le Boy's Boudoir, le Plattesteen, le Tels Quels, un sauna gay le Macho, la Maison Arc-en-Ciel). Pendant la nuit, le quartier est envahi par nombreux gothiques ainsi que des punks squatteurs qui veillent à la paix de l'environnement.[réf. nécessaire]
Cette rue est un semi-piétonnier réaménagé, qui rassemble plusieurs fresques murales de bande dessinée belge du parcours BD de Bruxelles. La rue abrite le commissariat central de la police de Bruxelles. L'impasse aux Huîtres y débouche, une des 28 impasses répertoriées à Bruxelles.
La rue est également connue par le titre d'un ouvrage du poète belge William Cliff, Marcher au charbon (1978).
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- ↑ rue du Marché-au-Charbon sur eBru.be
- ↑ "Insécurité dans le quartier gay", DH, 09/05/2007.
- ↑ "Bruxelles, un gay friendly village", Brussels Life.be
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