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Rue de Presbourg
Il existe, à Paris, une rue de Presbourg qui célèbre le souvenir de la Paix de Presbourg de 1805. Presbourg est l'ancien nom de Bratislava et il n'existe pas (mars 1997) de voie portant le nom de Bratislava à Paris.
Il s'agit de l'une des deux rues qui avec la rue de Tilsitt (une autre « victoire diplomatique » de Napoléon) forment un cercle autour de la Place de l'Étoile (Place Charles-de-Gaulle depuis 1970). Cette rue de Presbourg a reçu son nom par décret du 2 mars 1864 en raison de la proximité avec l'arc de triomphe de l'Étoile situé au centre de la place de l'Étoile et dédié à la gloire napoléonienne.
Un autre souvenir de ce traité à Paris est une inscription figurant sur l'Arc de Triomphe du Carrousel : Maître des États de son ennemi, Napoléon les lui rend. Il signe la paix le 27 [le 26 pour certains] décembre 1805 dans la capitale de la Hongrie [qui était alors Presbourg] occupée par son armée victorieuse.
Bâtiments et lieux remarquables
- no 2 : « Au 2 de la rue de Presbourg, dans un des douze hôtels qui cernent la place de l'Étoile, j'ai connu La Belle Fatma. Elle portait à l'état civil un nom spécifiquement alsacien, mais sa beauté un peu lourde et toute orientale lui avait valu ce sobriquet narquois. Mme Dollfuss, qui menait chaque matin au Bois deux dogues d'Ulm splendides, Hector et Malice, aimait à donner la comédie dans son salon tendu d'admirables tapisseries des Flandres. »[1]
- no 6 : Habité par le célèbre comédien Constant Coquelin dit Coquelin aîné (1841-1909). « À quelques pas de son frère cadet[2], Coquelin aîné habitait un appartement dont les fenêtres avaient comme vue, au premier plan, l'Arc de Triomphe »[3].
- no 6bis : Habité par Alexandre Duval (†1922), fils d'un boucher, fournisseur de la cour impériale sous le Second Empire, créateur de plusieurs restaurants dont les fameux Bouillons Duval (ce qui lui valut le surnom ironique de Godefroy de Bouillon) et le Restaurant du Palais-Bourbon. Il est surtout connu comme amant de Cora Pearl. « On sait combien Alexandre Duval, ce parfait parisien, avec son chapeau cronstadt, sa lavallière à pois, ses guêtres blanches, était populaire dans tous les milieux où l'on s'amusait. Les revenus de ses restaurants lui permettaient une oisiveté bien pourvue. »[4]
- no 9bis : siège de Sopra Group, dans un immeuble Art nouveau.
Notes et références
- ↑ André Becq de Fouquières, Op. cit., p. 115-116.
- ↑ V. Rue Arsène-Houssaye.
- ↑ André Becq de Fouquières, Op. cit., p. 116.
- ↑ André Becq de Fouquières, Op. cit., p. 117.
Sources
- André Becq de Fouquières, Mon Paris et mes Parisiens. Vol. 1, Paris, Pierre Horay, 1953
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910
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