- Rue Sainte-Marguerite-Saint-Antoine
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Rue Trousseau
11 arrt.rue TrousseauArrondissement(s) 11e arrondissement Quartier(s) Sainte-Marguerite Début 147 rue du Faubourg-Saint-Antoine Fin 70 rue de Charonne Longueur 290 mètres Largeur 15 mètres Dénomination arrêté du 28 décembre 1894 Ancien(s) nom(s) rue Sainte-Marguerite ou rue Sainte-Marguerite-Saint-Antoine Géocodification Ville de Paris : 9467
DGI :
Nomenclature officielle La rue Trousseau est une rue du 11e arrondissement de Paris, commençant au 147 rue du Faubourg-Saint-Antoine, et se terminant au 70 rue de la Roquette.
Sommaire
Historique
La rue Trousseau n'est qu'un chemin à la fin du XVIe siècle, mais après la construction de la chapelle Sainte-Marguerite en 1625, devenue depuis église Sainte-Marguerite, il est transformé en rue et prend le nom de rue Sainte-Marguerite (ou Sainte-Marguerite-Saint-Antoine pour la différentier de la rue Sainte-Marguerite du quartier Saint-Germain)[1]. Cette rue Sainte-Marguerite-Saint-Germain a été renommée rue Gozlin en 1864.
Donnant sur la rue du Faubourg-Saint-Antoine, elle est constituée de maisons de un ou deux étages habitées par des artisans et ouvriers du meuble et du bâtiment, avec au rez-de-chaussée, de nombreux estaminets et gargotes, côtoyant des marchands de vins, des chiffonniers et des charbonniers. Elle est considérée comme une des rues les plus malpropres de Paris où furent signalés les premiers cas de choléra en 1884. « Nous avons eu l’occasion, il y a quelques jours de faire entr’apercevoir une rue de Paris fort vilaine et horriblement fréquentée, la rue Sainte-Marguerite »[2].
Lors du coup d'État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, les ouvriers de la rue Sainte-Marguerite se révoltent et construisent une barricade rue du Faubourg-Saint-Antoine, entre la rue Sainte-Marguerite et la rue de Cotte. C'est sur cette barricade qu'est tué le 3 décembre 1851 pour vingt-cinq francs, le député Baudin.
Proche de l’ancien hôpital Armand-Trousseau, la voie reçut en 1894 le nom de rue Trousseau en l’honneur d’Armand Trousseau (1801-1867). Vers la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle de nombreuses maisons insalubres, dont certaines dataient de plus de trois siècles, sont démolies et remplacées par des immeubles de style haussmannien. Les inondations de 1910, n'épargnent pas la rue Trousseau, où des passerelles sont installées pour que les riverains puissent regagner leur domicile, tel que nous le montrent des cartes postales anciennes.
Monuments et sites remarquables
22 rue Trousseau
Cet immeuble Art Nouveau, situé à l'angle de la rue Trousseau et de la rue de Candie a été construit comme immeuble de rapport pour monsieur Leclaire par l'architecte L Blanc (permis de construire en date du 22 février 1902). Les façades donnant sur les deux rues, et plus particulièrement les soubassements des balcons galbés en fer forgé, sont abondamment décorées de bas-reliefs représentant des tournesols, des iris et des chardons, avec des lézards, des libellules et autres petits animaux.
Jardin associatif Trousseau
Ce jardin éphémère d'une surface de 270 m2, divisé en parcelles, est situé à l'angle de la rue Trousseau et de la rue Charles-Delescluze. Inauguré en 2003, il est géré par une association de quartier qui a signé une charte Main verte avec la Ville de Paris. Le but de ce jardin est à vocation pédagogique, social et écologique[3]. Ce jardin ne doit pas être confondu avec le square Trousseau (12e arrondissement de Paris) situé à l’emplacement de l’ancien hôpital.
Transports
Ce site est desservi par la station de métro : Ledru-Rollin.
Notes
- ↑ Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments; Félix Lazare, Louis Lazare; publié en 1844.
- ↑ Gazette des Tribunaux, 10 mars 1876, {{{1}}}243, 2e colonne.
- ↑ Le jardin associatif Trousseau; consulté le 18 juin 2008.
Roman
Rue Trousseau ; auteur : Jean Orvane ; éditeur : La Bruyère ; 1994 : roman ayant pour cadre le faubourg Saint-Antoine et ses artisans frondeurs, à la fin du Second Empire et lors de la Commune.
Article interne
- Bernard Courtois, qui exploitait avec son père une nitrière au 39 rue Sainte-Marguerite début 1800.
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Catégorie : Voie du 11e arrondissement de Paris
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