- Rue Amyot
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5e arrtRue Amyot
Arrondissements 5e Quartiers Val-de-Grâce Début 12, rue Tournefort Fin 23, rue Lhomond Longueur 108 m Largeur 10 m Création XVIe siècle Dénomination 27 février 1867 Anciens noms Rue du Puits-qui-parle Géocodification Ville de Paris : 0298
DGI : 0302Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons Vue de la rue depuis la rue TournefortLa rue Amyot est une voie située dans le quartier du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement de Paris.
Sommaire
Historique
Ancien chemin au XIIIe siècle, cette rue est déjà présente sur les plans de Paris en 1588 sous le nom de rue du Puits-qui-parle. Dans Notre-Dame de Paris, Victor Hugo explique l'origine de ce nom par le passage suivant :
« une espèce de Job du Moyen Âge chanta pendant trente ans les sept psaumes de la Pénitence sur un fumier au fond d'une citerne, recommençant quand il avait fini, psalmodiant plus haut la nuit, magna voce per umbras, et aujourd'hui l'antiquaire croit entendre encore sa voix en entrant dans la rue du Puits-qui-parle. »
Une explication toute différente y voit la trace d'un puits qui faisait écho[1]. En 1867 elle prend son nom de Jacques Amyot (1513-1593), écrivain et évêque d'Auxerre.
Sites particuliers
- La rue débouche sur le derrière des laboratoires de physique de l'École normale supérieure.
- Dans cette rue furent découvertes des peintures murales d'époque gallo-romaine qui firent l'objet de restauration[2]. Décor du IIe siècle, archéologiquement complet provenant d'une pièce en sous-sol découverte en 1978 au cours d'une fouille de sauvetage sur l'ancien domaine des bénédictines[3]
- no 3 : Salle de sports de la mairie de Paris
- no 5 : Maison des Lycéennes et Union des anciens et anciennes élèves des lycées et collèges français
- no 8 : Ancien cimetière dit Cimetière de la rue des Poules. Situé à l'angle oriental de la rue Laromiguière ex rue des Poules et la rue Amyot ex rue Puits-qui-parle. Son entrée était sur cette dernière voie et son enclos comportait en plus de la maison du fossoyeur, une maison pour les malades protestants et le N° 11 de la rue Laromiguière, ainsi que l'espace compris entre les deux adresses se trouvait l'emplacement de ce cimetière. La première inhumation fut faite le 27 août 1614. On trouve dans la liste des persoones qui y furent inhumées de ce jour à 1685 des membres de la famille Gobelin, des imprimeurs, drodeurs, tapissiers, brasseurs, boutonniers etc...Il fut désaffecté en 1685, lors de la révocation de l'Édit de Nantes et fut attribué au Couvent des Nouveaux-Convertis qui étaient installés depuis 1656 rue Seine Saint-Victor ( rue Cuvier) qui en 1695 le cédèrent aux génovefains, qui eux_mêmes le revendirent au sculpteur Robert Goret et à son épouse Marie le Sot[4][5][6][7]
Accès
La rue Amyot est desservie par la ligne à la station Place Monge, ainsi que par la ligne de bus RATP 47.
Notes et références
- Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments de Félix et Louis Lazare, facsimilé de l'édition de 1844, p.576
- Patrick Blanc, Les techniques de restauration des peintures murales romaines de la rue Amyot, dans Les Cahiers de la Rotonde, n°8, Paris, 1985, pp. 69-77. 9fig.
- Hélène Eristov & Solange Vaugiraud, Les peintures murales de la rue Amyot (Paris Ve arr.) dans : Cahiers de la Rotonde, n°8, Paris 1985, pp. 9-68, 15 fig et 46 planches hors texte dont 12 en coul.
- Collectif, État Civil d'Artistes français, éd Slatkine, 1972
- Gustave Pessard, Nouveau Dictionnaire Historique de Paris, Paris, Eugène Rey, 1904
- Jacques Hillairet, Les deux cents Cimetières du Vieux Paris, éd. de Minuit, Paris, 1958.
- Bulletin de la Société d'Histoire du Protestantisme, Paris, 1717.
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