Ronceray

Ronceray-Glonnières
Les Glonnières depuis le haut du Centre-Sud
Administration
Pays	France
Région	Pays de la Loire
Ville	Le Mans
Conseil de quartier	Secteur Sud-Est
Histoire
Étapes d’urbanisation	depuis 1960
Sociologie
Population	6 077 hab. (année inc.)
Transport
Tramway	Ligne T1
Géographie
Coordonnées	47° 58′ 24″ N 0° 12′ 41″ E / 47.973404, 0.21148747° 58′ 24″ Nord        0° 12′ 41″ Est / 47.973404, 0.211487
Géolocalisation sur la carte : France
Superficie	5 6 km2
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Le quartier du Ronceray se situe dans la ville du Mans, au sein des quartiers Sud. Il dépend du secteur sud-est de la ville. Il était peuplé d'un peu plus de 6000 habitants^[1] en 1999. Il s'agit de l'un des quartiers les plus sensibles de la ville du Mans. Géographiquement, il se sépare en plusieurs parties. L'ensemble a d'abord été classé comme Zone de Redynamisation Urbaine en 1996, avant de devenir une ZUS^[2]. Le quartier peut être séparé en trois à quatre entités distinctes: Le Maroc, Le Ronceray, la Cité des pins et les Glonnières, l'un au nord et l'autre à l'extrémité ouest de l'avenue Georges Durand. Le Ronceray proprement dit, est à l'est de l'avenue Georges Durand. Ces quartiers se situent en marge de la rocade intérieure sud: l'ancienne RN138 ou rocade du Mans qui passe un peu plus au nord. la rocade dite extérieure ou déviation sud qui n'est autre que l'ancienne RN23 passe au Sud. Le quartier des Glonnières a tout particulièrement fêté ses 50 ans en octobre 2008^[3].

Histoire

Une tour de la cité des pins

Dès l'occupation Gallo-romaine, les habitants récupéraient l'oxyde de fer dans le ruisseau de la Ruille, aujourd'hui l'Huisne. L'avenue Georges Durand, alors nommée via Luedunensis était en ce temps, encombrée de chars à bœufs transportant les récoltes du sud au marché du Mans^[4]. Le quartier fut à l'origine la paroisse mancelle de Sainte-Thérèse, paroisse située sur un vaste plateau qui occupait une bonne partie du sud du Mans. La période de population du quartier commence dès le premier quart du XX^e siècle avec l'arrivée du dépôt vapeur des chemins de fer de l'Ouest, devenant par la suite la Gare de Triage du Mans, toujours en service aujourd'hui. C'est avec l'installation des cheminots que l'église de la Sainte-Famille fait son apparition. Elle est construite en 1920 à l'endroit même de l'ancien hangar ayant servi à Wilbur Wright lors des essais du Flyer au Mans. Dans les années 1930, c'est la partie est du quartier qui se développe avec la partie dite « du Maroc ». C'est la construction de nombreuses maisons métalliques qui seront détruites après la Seconde Guerre mondiale pour laisser place à des lotissements plus aérés. Entre 1934 et 1936, la cité des pins est créée. C'est là le premier grand logement HLM sortant de terre au Mans et se trouvant littéralement à flanc de campagne, à l'extrémité sud de la ville. Cette création répond aux demandes des cadres des usines sud de la ville. Puis, l'expansion est commerciale et industrielle autour de l'avenue Geneslay se continuant vers Angers et Nantes. Un château d'eau est construit en 1936 au Maroc. La ville accueillant toujours plus d'habitants, on profite de la place disponible.

Gare de Triage, le quartier en arrière plan

L'avenue Felix Geneslay

Mais la seconde guerre mondiale met fin à cet élan. Deux raisons sont en cause: la présence d'une part de la gare de triage à l'est, et la présence au sud de l'ancien aérodrome des Raineries, tous deux points militaires stratégiques, massivement bombardés. En 1954, on bâtit l'église Sainte-Thérèse sur le boulevard de la Fresnellerie. Le financement provient presque entièrement du diocèse de Paderborn. L'église est de type moderniste et comporte 1100 places assises. Les vitraux sont réalisés par le maître verrier Max Ingrand. Entre les avenues Georges-Durand et Geneslay, on construit de grandes tours de 1956 à 1959 : c'est la naissance de la cité des Glonnières. Les statistiques pour l'époque sont impressionnantes, la nouvelle cité accueille 1900 logements soit pas moins de 6500 habitants. Au plus des 3/4, les habitants sont des ouvriers. Pendant ce temps, le quartier du Ronceray devient majoritairement celui des retraités. Le quartier des Raineries est lancé bien plus tard. Il répond davantage à un besoin moderne regroupant notamment le parc des expositions au sud (plus l'aéroport de l'autre côté du périphérique sud) et est clos à l'est par le cimetière sud. Les immeubles seront de hauteur beaucoup plus limitée comparé aux réalisations des Glonnières.

Mais dès 1970, les logements deviennent de plus en plus insalubres. C'est en 1977 que la CUM engage une opération de réhabilitation, concernant notamment la partie Ronceray-Glonnières. Le 6 novembre 1978, le coût total des travaux tombe : la ville dépensera 141 millions de francs pour la réhabilitation complète. Commencés en 1980, les travaux ne sont achevés qu'en 1982. Dans les années 1980, on construit la cité du Petit-vert-galant au bout du boulevard du Panorama et de la zone industrielle des Glonnières. Le complexe d'habitat comprend 199 logements, achevés en mai 1981. L'accent sera porté sur l'aménagement pour la jeunesse avec beaucoup d'aires de jeu dont des terrains dédiés au skateboard ou au tennis. En 1980 également, on crée la maison de quartier des Ronceray-Glonnières. De 1981 à 1983, on réalise des travaux pour améliorer les espaces verts. Résultat : 5 hectares d'aires de jeux sont notamment aménagés.

Géographie

Lune de Pontlieue

Rocade urbaine traversant les Glonnières

	Pontlieue
Zi Sud 2		Californie
	Antarès-Technoparc

A l'Ouest, se trouve la zone industrielle Sud. Tout au sud du quartier, on peut trouver le Pôle Santé Sud, l'aéroport Le Mans-Arnage, le périphérique sud et tout le quartier du Technoparc. Au nord, les différentes voies des quartiers Zi Sud 1 et 2, Ronceray-Glonnières et Californie se croisent au grand échangeur de Pontlieue. La rocade sud traverse également le quartier et rejoint les zones industrielles aux quartiers Sablons puis Bollée. Historiquement, les grandes tours ont été créées au milieu des années 60, alors que l'expansion touchait grandement le sud du Mans ; aussi bien le quartier des Sablons que celui de la Californie. Le Ronceray dispose notamment d'une MJC et d'un ensemble scolaire dédié avec des terrains de football et autres enceintes d'activités. La MJC du Ronceray est un lieu de représentation artistique autant pour les expositions, que pour des manifestations culturelles en tout genre à savoir musique, théâtre, slam ou même Break-Dance. Au centre du quartier on trouve toujours l'église Sainte-Thérèse.

Espaces verts

Côté espaces verts, deux squares existent : les squares Hélène Boucher et Clément Ader. Le lycée professionnel Hélène Boucher est également dans cette partie de la ville.

Bibliographie

• Daniel Bonnin, « La paroisse la plus peuplée du Mans: Sainte Thérèse », La Vie mancelle et sarthoise, août-septembre 1990, n°289

Notes et références

• Portail du Mans