- Abbaye du Ronceray d'Angers
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Article détaillé : Liste des édifices religieux d'Angers.
Abbaye du Ronceray
Extérieur de l'abbaye du RoncerayPrésentation Culte Catholicisme Type Abbaye Début de la construction 1060 Fin des travaux 1119 Style(s) dominant(s) Architecture romane Protection Classé MH (1840) Géographie Pays France Région Pays-de-la-Loire Département Maine-et-Loire Ville Angers Coordonnées Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire de l'Abbaye
Fondation
La charte de fondation de l’abbatia Beata Maria Caritatis (« abbaye Notre-Dame-de-la-Charité ») date de 1028. L'abbaye a été reconstruite de 1060/1070 à 1119.
Perte de fonction religieuse
Nature des occupants
Le Ronceray est le seul établissement monastique de femmes d'Angers, et l'un des plus importants du diocèse d'Angers avec l'abbaye de Fontevraud. Aujourd'hui, une partie de l'abbaye du Ronceray, dont le cloître, est occupée par les Gadzarts angevins, ceci depuis 1815.
Évolution du vocable
Le vocable de « charité » vient de la légende de l'eulogie de Melaine de Rennes. Le nom commun de « Ronceray », utilisé par commodité, vient de ronces enlaçant le pied d'une statue de la Vierge retrouvée dans la crypte en 1527.
Évolution du statut durant la période d'activité
- L'abbaye n'a jamais changé de fonction durant sa période d'activité. Si l'abbatiale est utilisée par la Ville pour des expositions, les anciens bâtiments communs sont toujours occupés par des congrégations religieuses.
- Le cloître sert l'été de lieu de spectacles dans le cadre du festival d'Anjou.
- Cf. Église de la Trinité d'Angers.
Protection
L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840, la porte monumentale sur la rue de la Censerie est inscrite monument historique depuis le 17 avril 1931. Les façades et toitures des bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècle, les galeries du cloître, le grand escalier, le cabinet aux cloisons de bois peintes de l'abbesse Anne de Belzunce avec l'escalier de bois à balustres qui y donne accès ont été classés le 30 juin 1990. Le restant des intérieurs des bâtiments conventuels des XVIIe et XVIIIe siècle ont été inscrits le 30 juin 1990[1].
Bibliographie
- François Comte et Jean Siraudeau, Documents d'évaluation du patrimoine archéologique des villes de France, « Angers », Centre National d'Archéologie Urbaine, Tours, 1990
- André Chédeville, « Au début du XIIe siècle, les moniales du Ronceray d'Angers, face aux réalités économiques » dans : Retour aux sources. Textes, études et documents d'histoire médiévale offerts à Michel Parisse, Picard, Paris, 2004, 228 p.
- Sandrine Cheminel," La vie spirituelle à L'abbaye du Ronceray de 1589 à 1706", Mémoire de Maîtrise, Angers, UCO, 1995.
- Maxime Challet, "La vitalité religieuse à l'abbaye du Ronceray d'Angers de 1706 à 1792", Mémoire de Maîtrise, Angers, UCO, 2007.
Notes et références
- Notice no PA00108860, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
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