- Roky Erickson
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Roky Erickson Nom Roger Kynard Erickson Naissance 15 juillet 1947 à Austin, Texas, États-Unis Pays d’origine États-Unis Activité principale Chanteur
GuitaristeGenre musical Rock'n'Roll
Rock psychédélique
Garage rockAnnées d'activité 1964 - présent Labels CBS Records
Restless Records
Pink Dust Records
Five Hours Back
Fan Club
Sympathy for the Record Industry
Triple X Records
Emperor Jones
Norton Records
New Rose RecordsSite officiel rokyerickson.net Entourage 13th Floor Elevators Roky Erickson, né Roger Kynard Erickson le 15 juillet 1947 à Austin, Texas est un guitariste et compositeur américain, connu en tant que membre fondateurs des 13th Floor Elevators et auteur du titre You're Gonna Miss Me.
Sommaire
Biographie
Roger Kynard Erickson apprend la guitare à 13 ans il devient bon tres rapidement. Il commence dans le groupe Fugitives, puis en 1965 à Austin, dans The Spades au sein desquels il compose You're Gonna Miss Me (qui sortira en single) avant d’intégrer 13th Floor Elevators, groupe psychédélique texan au sein duquel il reprendra et chantera ce morceau qui passera à la postérité rock.
Abusant de substances hallucinogènes, et malgré le succès du groupe et de ses deux premiers albums, il perd contact avec la réalité. Interné dans une structure psychiatrique en 1969 après avoir été pris en possession de drogues, il s’évade (il est déjà interné lorsque le troisième album du groupe est enregistré, et n'est présent que sur quelques chansons antérieures). Il est repris pour être déclaré par la justice mentalement irresponsable avant d’être placé dans un institut particulièrement strict dans lequel il est gavé de neuroleptiques. Lors de son séjour, il écrira un recueil de poèmes Openers.
En 1972, il retrouve la liberté et rejoue pour deux concerts avec John Ike Walton sous la forme d’une reformation de The 13th Floor Elevators. Toutefois, son équilibre psychologique est instable et sa perception de la réalité demeure confuse. Il est persuadé d’être surveillé par les autorités policières américaines et son univers mental est hanté par des êtres sataniques et démoniaques. Lui-même se dit en relation directe avec l’esprit de Buddy Holly (lui aussi texan mais mort depuis 1959) et se voit en extra-terrestre (I am an Alien, I am from Mars), ce sur quoi il ne se trompe guère compte tenu des années lumières qui le tiennent éloigné des simples terriens avec lesquels il cohabite pourtant au Texas et en Californie, états dans lesquels il demeure le plus souvent.
Il sort en 1975, un single sur Mars record avec Two headed dog et Starry eyes puis fonde The bleib Aliens puis The Aliens en 1977 avec le guitariste Duane Aslaksen. Le label Sponge fondé par le rock critique Philippe Garnier lui permet de sortir un EP quatre titres avec une nouvelle version de Two headed dog, Mine mine mind, Click your fingers applauding the play et I have always been here before. Puis, il fait paraître le single Bermuda avec The interpreter en face B.
En 1980, la compilation Epîtaph for a Legend réalisée par Lelan Rogers (producteur de The 13th Floor Elevators) rend hommage aux groupes psychédéliques US avec notamment des morceaux de The Spades, Red Crayola (sur le premier album duquel Roky Erickson jouait de l'harmonica) et Electric Rubayyat. Figurent sur l'album, une interview de Roky ainsi que deux morceaux en duo avec Clementine Hall, la reprise Splash one et One the right track now.
L’album Roky Erickson and the Aliens paraît en 1980 sur CBS produit par Stu Cook (ex Creedence Clearwater Revival) avec sa pochette post-psychédélique sous forme de collages éclatés parmi lesquels les morceaux du visage de Roky se mêlent à des visions "démoniaques". Les sujets sont Lucifer Don’t shake me Lucifer, différents démons I think of demons, Stand for the fire demon, les zombies I walked with a zombie, les vampires Night of the vampire, Cerbère Two headed dog et quelques monstres Creature with the atom brain pour faire bonne figure (si l’on peut dire).
La presse américaine compare même l’album à un mélange des Stones (les bases rock et blues), des Stooges (les guitares saturées) et de Black Sabbath (le satanisme)[réf. nécessaire]. son tube est stary eyes En 1975, sur 415 Records sort aux États-Unis, l’album Evil One qui est une version remaniée du premier disque des Aliens avec cinq morceaux en plus Click your fingers applauding the play, If you have ghosts, The wind and more,Sputnik et Bloody hammer.
En 1981, Roky Erickson poursuit sans les Aliens et continue à jouer ses nouvelles compositions avec quelques reprises de The 13th Floor Elevators avec différents groupes The Explosives, Evil hook wildlife ET', The resurrectionists et 27 devils joking notamment.
Après un single paru en 1984 sur Dynamic records comprenant Don't slander me et Starry eyes, Roky Erickson sort en 1985 sur le label "New Rose", un mini-LP intitulé Clear night for love avec 5 morceaux dont 'The haunt.
Roky Erickson participe en 1985 à la bande sonore du film Le Retour des morts-vivants (The return of the living dead) avec le morceau Burn the flames.
En 1986, il enregistre un nouvel album très électrique et rock Don't slander me avec le concours de deux anciens Aliens, Duane Aslaksen et Bill Miller ainsi que du monumental bassiste Jack Casady (Jefferson Airplane et Hot Tuna) et du batteur Paul Zahl (alors membre de SVT avec Casady).
Le label New rose édite en 1987, un album acoustique The Holiday Inn tapes avec notamment une reprise May the circle remain unbroken' du dernier album de The 13th Floor Elevators et deux reprises de Buddy Holly. Ces deux disques constitueront les deux derniers vrais albums de Roky Erickson.
À partir de la fin des années 1980, Roky disparaît plus ou moins de la circulation. Il aurait de nouveau été interné pour une histoire de courrier volé[réf. nécessaire]. Il vécut longtemps chez sa mère tandis que sa santé mentale et physique déclinait. C'est grâce à l'intervention de son frère Summer que les choses s'améliorent pour lui à la fin des années 1990. Il est soigné et recommence un peu à chanter. Un livre, Openers 2, est publié, avec toutes les paroles des chansons écrites par Roky et une sélections de celles des 13th Floor Elevators, ainsi que quelques poèmes et des photos. Le livre est publié chez la maison d'édition fondée par Henry Rollins, de Black Flag, grand fan de Roky. Un nouvel album sort, All That May Do my Rhyme en 1995, et la compilation Never Say Goodbye, composée d'inédits pour la plupart acoustiques, notamment plusieurs morceaux enregistrés alors qu'il était interné, au début des années 1970. Summer Erickson a également fondé le Trust Roky, une association destinée à soutenir son frère financièrement et à défendre ses droits (il a en effet reçu très peu d'argent pour ses nombreux enregistrements[réf. nécessaire]). Thruston Moore, de Sonic Youth, Jon Spencer (de Jon Spencer Blues Explosion), Butthole Surfers, le cinéaste George A. Romero, comptent parmi ses adhérents.
Depuis 2005, Roky Erickson recommence de temps en temps à donner des concerts. En 2007, il joue ainsi dans plusieurs festivals tels que les célèbres Coachella en Californie et Royal Festival Hall à Londres mais aussi au festival de Ruisrock en Finlande (d'après un article ce concert fut l'un des temps fort du festival[1]
En 2008, Roky apparait sur le maxi Batcat Ep du groupe écossais Mogwai, il chante sur le morceau Devil Rides.
Le 20 avril 2010, accompagné par le groupe Okkervil River, Roky Erickson sort True Love Cast Out All Evil, son premier album depuis 14 ans.
Reprises
En 1990, paraît en hommage (et en aide) à Roky Erickson alors dans le dénuement, la compilation When the pyramid meet the eye-tribute to Roky Erickson laquelle permet d'entendre notamment ZZ Top, R.E.M., Butthole Surfers, The Jesus and Mary Chain, Julian Cope, Richard Lloyd (ex. Television).
Parmi les groupes qui ont repris des morceaux de Roky, on note les suédois garage des Nomads (I always been here before) et d'Hellacopters (Cold night for alligators), les américains des Minutemen (Bermuda, version live au téléphone), The Fuzztones (You're gonna miss me), les Bangsters (Bermuda), le groupe DMZ de Jeff Connoly (You're gonna miss me), Sky Saxon, son alter ego chanteur de The Seeds (Don't slander me), les australiens de Radio Birdman (You're gonna miss me) et les français psychédéliques des Vietnam Veterans (On the right track now), The Needs (You're gonna miss me) et Entombed (Night of the Vampire) . "Jad Wio" sur son album "Cellar dreams" sorti en 1986 reprendra également le "You're gonna miss me" avec une version vitaminée assez réussie.The Devil's Blood lui reprenne " White Faces"
À la télévision
Chris Carter et les scénaristes de X files, qui avaient une solide culture rock et un goût pour l’étrange, ne pouvaient manquer de faire un clin d’œil à ce "martien", précurseur de Mulder, qui voyait déjà des monstres , des complots et des extra-terrestres partout au début des années 70. Dans l’épisode de la troisième saison Le Seigneur du Magma (Jose Chung’s From Outer Space dans la VO) dans lequel de multiples vrais et faux aliens s’entrecroisent, un témoin capital mais un peu allumé croit détenir la vérité sur les envahisseurs et les complots gouvernementaux, il s’appelle Roky Crickenson et a écrit un livre intitulé The truth about the Aliens. À la fin de l’épisode, les deux héros déboussolés ne savent plus s’ils ont vécu réellement les évènements ou s’ils ont fait un bad trip.
Documentaire
En 2005, Keven McAlester réalise You're Gonna Miss Me, film documentaire sur la vie de Roky Erickson.
Discographie
LP
- Roky Erickson and the Aliens (CBS 1980)
- Evil One (415 records 1981)
- Clear night for love (New Rose 1985)
- Don't slander me (Pink dust/Enigma 1986)
- Gremlins have pictures (Pink dust/Enigma 1986)
- The holiday inn tapes (New Rose 1987)
- Casting the runes "with the Explosives (5 hours back 1987)
- Openers (5 hours back 1988)
- Live at the Ritz (Fan club/New Rose 1988)
- Reverend of karmic youth (Skyclad 1990)
- All that may do my rhyme (1995)
- Never say goodbye (1996)
- True Love Cast Out All Evil (2010)
Bootlegs LP
- Live in California - 1975
- Weird tales - 1982
- New tales of the weird/you believe in ghosts (2 LP) - 1981
Références bibliographiques
- José Ruiz, « La Maison du martien », dans Nineteen, Toulouse, Association Nineteen, vol. 18, novembre 1985, p. 26-27 (ISSN 0757-1984)
Notes et Références
Liens externes
Catégories :- Naissance en 1947
- Naissance au Texas
- Guitariste américain
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