Robert Lesbounit

Robert Lesbounit (1904 - 1989) est un dessinateur, peintre et sculpteur français.

Carrière

Formé à l'école des arts décoratifs et des beaux-arts, il suit les cours d'Ernest Laurent où il rencontre et devient ami avec Henri Mahé^[1].

Dès 1922, il enseigne le dessin à la Manufacture des Gobelins, à l’école d’art et de publicité, aux cours Montparnasse, dont il fut le directeur.

Il abandonne le dessin pour réaliser notamment des fresques sur ciment principalement à l'Église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge et de Saint-Vincent-de-Paul à Villepreux(ou il travaille avec l'urbaniste Jacques Riboud et l'architecte Roland Prédiéri), des fresques et mosaïques à Maurepas^[2], des mosaïques à l’hôpital d’Argenteuil (Val-d'Oise), "la légende d’Antar" à la Raffinerie de Donges à Fos-sur-Mer et à l’usine Renault de Flins et dans son atelier de Saint-Julien-du-Sault (Bourgogne Champenoise).

Robert Lesbounit est connu non pas pour avoir formé mais ouvert le monde du symbolisme à nombre de ses élèves qui le surnommaient "le patron" ^[3]devenus des artistes reconnus tels Liliane Avignon^[4], Pierre Lohner, Prégliasco louis, Hubert de Sainte-Marie, Roland Bourigeaud^[5], Jacques Ibarra^[6], Marceau Constantin^[7], Andrée Dantu-Saiet, Raymonde Pascaud, Maurice Verdier, Jacques Marillier^[8], Jean Schuwer^[9], Il a également réalisé des affiches de cinéma dont celle de La Fille de l'eau de Jean Renoir (1924 - 1925).

Pendant l’élaboration de la fresque de St Jacques Le Majeur à Montrouge, il avait exécuté deux œuvres de 3 mètres de haut qui représentaient un couple enlacé en deux allégories (la douleur et l’espérance). Ces œuvres longtemps exposées dans le hall de la mairie de Villepreux ont été détruites par erreur.

Le chantier Saint-Jacques le Majeur de Montrouge

Après guerre, Robert Rey pour le Secrétariat aux Beaux-Arts passe commande aux ateliers de Montparnasse de la Ville de Paris, d'un décor de fresque d'environ 300 mètres carrés illustrant la vie de Saint-Jacques pour l'église de Montrouge^[10], point de départ pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Un collectif d'artistes, dirigé par André Auclair et Robert Lesbounit, réalise le travail de 1947 à 1949. Robert Lesbounit réalisa la chapelle de la Vierge André, Auclair assisté de Jean Leduc réalisa notamment le grand panneau du chœur, et les fresques furent réalisées par un groupe comprenant Jean Leduc, Jean-Robert Ipoustéguy, Jeanne Pêcheur, etc.

Ces fresques sur ciment ont permis que l'église Saint-Jacques-le-Majeur à Montrouge (Hauts-de-Seine) soit inscrite le 4 avril 2006, en totalité, sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du préfet de la région Île-de-France^[11].

Galerie

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  l'église Saint-Vincent de Paul de Villepreux

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  l'église Notre-Dame de Maurepas

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  l'église Notre-Dame de Maurepas

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  Œuvre murale Maurepas

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  Fresque "Les Croisés"

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  Céramiques

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  Centaure

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  Les constellations

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  détail

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Notes et références

Bibliographie

• La terre toujours réinventée, La France rurale et les peintres,1920-1955, Heliane Bernard ,199O Editions PUL Lyon, 1990
• Ma part de couleur, Jean-Julien Martin, Editions L'harmattan, 2000
• Expérience d'urbanisme provincial. Jacques Riboud, préface de Louis Armand (ingénieur), Éditions Mazarine, 1961

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