Asexualité

Asexualité

L’asexualité est l’état d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas d'attirance sexuelle pour une autre personne[1]. L'asexualité a été reconnue comme orientation sexuelle chez les êtres humains dans quelques travaux scientifiques à partir de la fin des années 1970. Une communauté de personnes qui se reconnaissent elles-mêmes dans la définition s'est organisée à partir du début du XXIe siècle. L'incidence la plus couramment retenue est de 1 %.

L’asexualité étant définie par rapport au désir, elle est différente de la chasteté et du célibat, qui sont définis à partir de comportements, ainsi que de l’impuissance ou de la frigidité, qui sont liés à une incapacité biologique. De plus, on ne peut pas qualifier l'amour entre deux personnes asexuelles d'amour platonique, parce que les asexuels ne veulent pas forcément avoir de relations sexuelles, ils ne sont pas attirés par la chose, mais ils peuvent être à la recherche de sensualité, de contacts avec l'autre. Être asexuel, ce n'est pas être contre les relations sexuelles, c'est ne pas en voir l'intérêt sauf pour certains le plaisir ressenti à la fin de l'acte sexuel.

Sommaire

Travaux de recherche

Bien que les spécialistes de la sexualité humaine aient eu connaissance de l'asexualité depuis au moins la fin des années 1940, peu de recherches furent menées à l'origine. Plus tard (années 1970) un intérêt pour le sujet a émergé et le nombre de publications s'est accru récemment.

Alfred Kinsey

Alfred Kinsey, le père de la sexologie, avait connaissance d'un élément asexuel dans la population, mais ne s'est pas penché sur ce cas. Son échelle d'intérêt sexuel était constituée d'un axe où figuraient l'homosexualité et l'hétérosexualité, avec la bisexualité entre les deux. Dans les Rapports Kinsey de 1948 et 1953, les sujets étaient évalués entre 0 (complètement hétérosexuel) et 6 (complètement homosexuel), mais une catégorie séparée « X » a été créée pour les sujets « sans contact ou réactions socio-sexuelles » [2],[3]. Environ 1,5 % des sujets mâles adultes ont reçu la catégorie « X ».

Dans Sexual Behavior in the Human Female, il présenta cette catégorie comme celle « des personnes qui ne répondent pas de façon érotique à des stimuli hétérosexuels ou homosexuels, et qui n'ont pas ouvertement de rencontres physiques observables avec des individus de l'un ou l'autre sexe dans lesquelles il y a preuve d'une telle réponse. » Les pourcentages suivants ont été assignés : Femmes célibataires : 14-19 %. Femmes mariées : 1-3 %. Femmes qui ont été mariées par le passé : 5-8 %. Hommes célibataires : 3-4 %. Hommes mariés : 0 %. Hommes qui ont été mariés par le passé : 1-2 % [3].

Myra T. Johnson

Une étude de 1977 intitulée Asexual and Autoerotic Women: Two Invisible Groups de Myra T. Johnson est sans doute la première étude consacrée à l'asexualité chez l'être humain. Johnson définit les asexuels comme les hommes et les femmes « qui, indépendamment de leur condition physique ou émotionnelle, histoire sexuelle réelle, statut marital et orientation idéologique, semblent « préférer » ne pas s'engager dans une activité sexuelle ». Elle établit une différence entre les femmes autoérotiques et asexuelles : « Les femmes asexuelles [...] n'ont pas du tout de désir sexuel [alors que] la femme autoérotique reconnait un tel désir mais préfère le satisfaire seule. La preuve utilisée par Johnson est le plus souvent des lettres envoyées à des magazines féminins, écrits par de telles femmes. Elle les classe comme invisibles, « opprimées par le consensus selon lequel elles n'existent pas » et ignorées à la fois par la révolution sexuelle et le mouvement féministe. Selon l'auteur, soit la société ignore ou nie leur existence, soit elle insiste sur le fait que ces femmes doivent avoir choisi l'ascèse pour une raison religieuse ou neurologique, ou asexuelle pour des raisons politiques[4].

Michael D. Storms

Dans une étude publiée en 1979 dans Advances in the Study of Affect vol. 5 et dans un autre article utilisant les mêmes données, publié en 1980 dans Journal of Personality and Social Psychology, Michael D. Storms de l'université du Kansans présente sa propre évolution de l'échelle de Kinsey. Alors que Kinsey mesurait l'orientation sexuelle comme la combinaison d'un comportement sexuel, de fantasmes et d'érotisme, Storms utilise seulement les fantasmes et l'érotisme. Il place cependant l'hétéro-érotisme et l'homo-érotisme sur des axes séparés plutôt qu'aux deux extrémités d'une échelle. Cela lui permet une distinction avec la bisexualité (qui présente à un degré égal les deux caractères homo- et hétéro-érotiques) et l'asexualité (qui présente un niveau d'homo-érotisme comparable à ceux des hétérosexuels, et un niveau d'hétéro-érotisme comparable à ceux des homosexuels : aucun ou faible). Storms a conjecturé que des chercheurs suivant l'échelle de Kinsey pourraient catégoriser de façon erronée des sujets asexuels comme bisexuels, compte-tenu de leur définition comme l'absence de préférence pour l'un ou l'autre genre[5],[6].

Paula Nurius

La première étude qui a apporté des informations empiriques à propos des asexuels a été publiée en 1983 par Paula Nurius, dans une étude consacrée à la relation entre l'orientation sexuelle et la santé mentale. À la différence des études précédentes, elle utilise un modèle bidimensionnel pour caractériser l'orientation sexuelle. 689 sujets (la plupart d'entre eux sont des étudiants en physiologie ou sociologie dans des universités américaines) reçurent plusieurs questionnaires, dont quatre échelles de bien-être clinique et un demandant avec quelle fréquence ils s'engageaient dans de diverses activités sexuelles et avec quelle fréquence ils souhaiteraient le faire. À partir de ces résultats, les personnes ayant répondu aux questionnaires se voient attribués un score entre 0 et 100 d'hétéro-érotisme et entre 0 et 100 d'homo-érotisme. Les répondants qui ont reçu un score inférieur à 10 aux deux entraient dans la catégorie « asexuel ». Il s'agissait de 5 % des hommes et de 10 % des femmes. L'étude a montré que les asexuels étaient plus enclins à avoir une faible estime de soi et de souffrir de dépression que pour les autres orientations sexuelles. 25,88 % des hétérosexuels et 26,54 % des bisexuels (appelés ambisexuels dans cette étude), 29,88 % des homosexuels et 33,57 % des asexuels présentaient d'après l'étude des problèmes d'estime de soi. Une tendance similaire existait pour la dépression. Les asexuels rapportaient une plus faible fréquence et une plus faible fréquence désirée d'activités sexuelles comme le fait d'avoir des partenaires multiples, variété dans la localisation des rencontres sexuelles et les activités auto-érotiques[7].

Royaume-Uni

Des données empiriques complémentaires à propos de la population asexuelle ont été publiées en 1994, lorsqu'une équipe de recherche du Royaume-Uni a effectué une étude de 18 876 sujets britanniques, dont l'objet principal était la récolte d'information sur les pratiques sexuelles visant à l'étude de la propagation du virus du SIDA. À la question concernant l'attraction sexuelle, 1,05 % des répondants ont indiqué « n'avoir jamais ressenti d'attraction sexuelle pour qui que ce soit » [8]. Ce phénomène a été repris par le chercheur canadien Anthony Bogaert en 2004, qui publia plusieurs études sur la population asexuelle. Ce chercheur estime que le nombre de 1 % est probablement sous-estimé. En effet, 30 % des personnes contactées ont choisi de ne pas répondre au questionnaire. Sachant que les personnes ayant une expérience sexuelle plus faible sont probablement moins enclines à souhaiter participer à une étude sur la sexualité, et que les asexuels tendent à être moins sexuellement expérimentés que les autres sujets, il est probable que les asexuels étaient sur-représentés parmi les 30 % ayant refusé de répondre au questionnaire. La même étude a trouvé que le nombre combiné des homosexuels mâles et des bisexuels totalisait 1,1 % de la population, ce qui est bien inférieur à ce qui est trouvé par d'autres études[9],[10]. depuis cette étude, le nombre de 1 % est le plus fréquemment cité quant à l'incidence de l'asexualité dans la population générale[11].

Institut Kinsley

En 2007, l'institut Kinsley a financé une étude sur le sujet et a trouvé que les individus qui se définissaient comme asexuels « montraient un désir sexuel (envers un partenaire) significativement plus faible, une capacité plus faible à l'excitation sexuelle, mais ne différaient pas des non-asexuels par leur niveau d'inhibition ou du désir de masturbation[12]

United States Sheep Experiment Station

Bien que la comparaison entre les humains et les autres espèces animales soit problématique, une série d'études a été menée sur les préférences sexuelles des moutons par le United States Sheep Experiment Station depuis 2001. Cette étude a montré que 2 à 3 % des animaux étudiés n'avaient apparemment pas d'intérêt pour les activités sexuelles avec l'un ou l'autre sexe. Les chercheurs ont classé ces animaux comme asexuels. Ils les ont trouvés en bonne santé, sans différence dans le niveau d'hormones avec les autres sujets[13],[14].

Dominique Chatton

De nos jours, le sexologue genevois Dominique Chatton distingue trois classes d'asexuels : schizoïdes (ayant subi un manque affectif) ; ceux connaissant une excitation sexuelle « archaïque » liée à la sexualité infantile ; ceux échangeant amour et tendresse sans ressentir le besoin d'une relation sexuelle[15].

Aspect comportemental

Les définitions de l'asexualité postérieures aux études de Kinsley se basent uniquement sur les désirs ressentis et non sur le comportement. L’asexualité n’implique alors pas la chasteté. Certains asexuels peuvent pratiquer l'onanisme pour la gratification qui lui est associée. D'autres peuvent vivre en couple. En effet, être asexuel n'est pas en contradiction avec la volontée d'avoir une famille, de tomber amoureux et de se mettre en couple.

Les personnes asexuelles peuvent ressentir un attrait pour l'amitié amoureuse, dirigée en fonction de leur orientation sexuelle qui, dans leur cas, est plutôt une orientation émotionnelle. Selon la définition retenue pour l'asexualité, l'attirance pour un sexe peut être plus forte que pour l'autre, quoique nettement plus faible pour les deux cas que la moyenne de la population. Des asexuels peuvent ainsi s'identifier comme bi-, hétéro-, homo-asexuels.

L'absence de désir ou de réponse sexuelle d'un individu est médicalement diagnostiquée comme frigidité primaire, dans les cas où cette caractéristique est la source de problèmes de couple. Le traitement approprié est alors le plus souvent une consultation de conseils pour couples. Ces désignations ne définissent pas l'asexualité comme un problème en soi, mais décrivent les problèmes que les personnes asexuelles peuvent connaître à l'occasion d'une relation amoureuse[16],[17]. En particulier si un couple est constitué de deux asexuels, et si ceux-ci désirent par la suite avoir des enfants, ils peuvent alors se retrouver dans un situation où une consultation du sexologue leur est indispensable[15].

Communautés

Elizabeth Abbot, auteur d'une Histoire du célibat, reconnaît la différence entre l'asexualité et le célibat et indique que l'asexualité a toujours existé dans la population mais que ces personnes ne se font pas remarquer. À l'époque médiévale, alors que la non consommation du mariage était perçue comme une insulte au sacrement qu'était récemment devenu le mariage dans la tradition chrétienne, l'asexualité n'était pas considérée comme illégale, à l'inverse de l'homosexualité, et les personnes asexuelles ont pu passer inaperçues.

Les moyens de communication disponibles au XXIe siècle et notamment les réseaux sociaux ont donné une plus grande visibilité au phénomène et ont permis la création de communautés[16].

AVEN (Asexual Visibility and Education Network) a été fondé en 2001 par David Jay avec deux buts principaux : pour créer une reconnaissance publique et faire parler de l'asexualité, et pour faciliter la croissance de la communauté asexuelle[18]. Depuis, AVEN s'est agrandi pour accueillir la plus grande communauté asexuelle en ligne. Celle-ci est une source d'informations et un lieu de rencontres pour les gens qui sont asexuels, qui se posent des questions, leurs amis et famille, les chercheurs et la presse. Le réseau comprend des branches dans dix langues différentes, dont le français. Les membres d'AVEN ont participé à la couverture médiatique de l'asexualité à travers la télévision, la presse, la radio, ainsi qu'à des conférences et des Gay Prides.

Critiques

En raison du faible nombre d'études scientifiques sur le phénomène[19], des interprétations ont été proposées qui n'impliquent pas la définition de l'asexualité comme orientation sexuelle. Plusieurs affections organiques ou psychologiques peuvent conduire à un faible désir sexuel : un dérèglement hormonal, certaines tumeurs de l'hypophyse, le Syndrome d'Asperger, le trouble de la personnalité schizoïde, certaines formes d'autisme, d'anorexie mentale ou de boulimie, ou encore les séquelles de sévices sexuels subis pendant l'enfance. Une perte temporaire de libido peut également être associée à une dépression ou à la prise de médicaments. Des situations d'inhibition sexuelles au sein d'une relation peuvent être également causées par tout un ensemble de facteurs indépendants[17].

Un auteur propose plusieurs interprétations possibles pour expliquer la revendication d'asexualité [20] :

  • lorsque cette revendication est la fait d'un sujet jeune, elle peut être la conséquence d'un niveau de développement psychologique encore incomplet, n'ayant pas permis au sujet d'avoir découvert l'ensemble des possibilités de sa sexualité ;
  • une puberté tardive, conduisant à la construction de la personnalité avant l'exploration de la sexualité ;
  • une homosexualité inavouée, si l'individu préfère opter pour un aveu public d'asexualité plutôt que d'homosexualité.
  • le fait de n'avoir pas encore « trouvé l'âme sœur ».

Mais cela sous-entend que ne pas fonder ses espoirs sur la sexualité est anormal. Il existe des personnes pouvant être sujettes au désir et au plaisir sexuel, mais qui refusent de s'adonner à des rapports sexuels par désir de virginité ou de pureté. Cela est particulièrement vrai chez de jeunes sujets, ayant terminé leur développement psychologique. Certaines d'entre elles peuvent avoir déjà eu des rapports sexuels.

Notes et références

  1. (en) Westphal, Sylvia Pagan, « Feature: Glad to be asexual », New Scientist. Mis en ligne le 14 octobre 2004, consulté le 11 novembre 2007
  2. (en) Alfred C. Kinsey, Sexual Behavior in the Human Male, Bloomington (Indiana), W.B. Saunders, 1948 (ISBN 978-0-253-33412-1) (LCCN 98017912) 
  3. a et b (en) Alfred C. Kinsey, Sexual Behavior in the Human Female, Bloomington (Indiana), W.B. Saunders, 1953 (ISBN 978-0-253-33411-4) (OCLC 38828099) (LCCN 98017888) 
  4. "Asexual and Autoerotic Women: Two Invisible Groups" found in ed. Gochros, H.L.; J.S. Gochros (1977). The Sexually Oppressed. Associated Press. ISBN 978-0-8096-1915-3
  5. Storms, Michael D. (1979). Sexual Orientation and Self-Perception. ed. Pliner, Patricia et al. Advances in the Study of Communication and Affect. Volume 5: Perception of Emotion in Self and Others Plenum Press
  6. Storms, Michael D. (1980). Theories of Sexual Orientation. Journal of Personality and Social Psychology 38: 783-792.
  7. Paula Nurius, Mental Health Implications of Sexual Orientation, The Journal of Sex Research 19 (2) pp.119-136
  8. Wellings, K. (1994). Sexual Behaviour in Britain: The National Survey of Sexual Attitudes and Lifestyles. Penguin Books.
  9. Anthony F. Bogaert (2004). " Asexuality: prevalence and associated factors in a national probability sample". Journal of Sex Research 41 (3): 281 Consultation du 31 aout 2007.
  10. Anthony F. Bogaert (2006). "Toward a conceptual understanding of asexuality". Review of General Psychology 10 (3): 241-250 Consultation du 31 aout 2007.
  11. Dans la presse, par exemple : Study: One in 100 adults asexual, CNN.com. Consulté le 11 November
  12. (en) Nicole Prause et Cynthia A. Graham, « Asexuality: Classification and Characterization », dans Archives of Sexual Behavior, vol. 36, août 2004, p. 341-356 [texte intégral [PDF] (page consultée le 31 août 2007)] .
  13. Charles A. Roselli, « Relationship of serum testosterone concentrations to mate preferences in rams », dans Biology of Reproduction, vol. 67, 2002, p. 263-268 [texte intégral] 
  14. J.N. Stellflug, « Comparison of cortisol, luteinizing hormone, and testosterone responses to a defined stressor in sexually inactive rams and sexually active female-oriented and male-oriented rams », dans Journal of Animal Science, vol. 84, 2006, p. 1520-1525 [texte intégral] 
  15. a et b Les asexuels mis à nu, Le Temps, 29 novembre 2004 (maelko.typepad.com)
  16. a et b (en) Mary Duenwald, « For Them, Just Saying No Is Easy », dans The New York Times, 9 juin 2005 [texte intégral (page consultée le 17 septembre 2007)] 
  17. a et b Christos Ballas, M.D., « Inhibited Sexual Desire », Medical Encyclopedia, MedlinePlus, 2007-09-06. Consulté le 2007-09-17
  18. About AVEN, Asexual Visibility and Education Network. Consulté le 2007-09-17
  19. La référence donnée plus haut de « New Scientist » indique « Discussion of asexuality in academic circles is virtually non-existent »
  20. Todd Melby, « Asexuality gets more attention, but is it a sexual orientation? », dans Contemporary Sexuality, vol. 39, no 11, 2005, p. 1-5 

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Geraldin Levi Joosten-van Vilsteren, L'amour sans le faire : Comment vivre sans libido dans un monde où le sexe est partout ?, Favre, 2005
  • Peggy Sastre, No Sex. Avoir envie de ne pas faire l'amour, La Musardine, 2010

Liens externes

  • Portail de la sexualité et de la sexologie Portail de la sexualité et de la sexologie

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Asexualité de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем сделать НИР

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Asexualite — Asexualité L’asexualité est l’état d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas le besoin de s’engager dans une relation sexuelle avec une autre personne[1]. L asexualité a été reconnue comme orientation sexuelle chez les êtres humains dans… …   Wikipédia en Français

  • asexualité — [ asɛksɥalite ] n. f. • 1970; de 2. a et sexualité ♦ Biol. État des organismes normalement dépourvus de sexe ou de fonction sexuelle. asexualité [asɛksɥalite] n. f. ÉTYM. 1970; asexualisme, 1920; de 2. a , et sexualité. ❖ ♦ Biol. État des… …   Encyclopédie Universelle

  • Asexuel — Asexualité L’asexualité est l’état d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas le besoin de s’engager dans une relation sexuelle avec une autre personne[1]. L asexualité a été reconnue comme orientation sexuelle chez les êtres humains dans… …   Wikipédia en Français

  • Assexualité — Asexualité L’asexualité est l’état d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas le besoin de s’engager dans une relation sexuelle avec une autre personne[1]. L asexualité a été reconnue comme orientation sexuelle chez les êtres humains dans… …   Wikipédia en Français

  • Assexué — Asexualité L’asexualité est l’état d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas le besoin de s’engager dans une relation sexuelle avec une autre personne[1]. L asexualité a été reconnue comme orientation sexuelle chez les êtres humains dans… …   Wikipédia en Français

  • Acte sexuel — Comportement sexuel humain Pour les articles homonymes, voir sexualité (homonymie). Le comportement sexuel humain est abordé ici comme la composante de la sexualité humaine décrivant en détail et statistiquement les actions liées au sexe ;… …   Wikipédia en Français

  • Comportement Sexuel Humain — Pour les articles homonymes, voir sexualité (homonymie). Le comportement sexuel humain est abordé ici comme la composante de la sexualité humaine décrivant en détail et statistiquement les actions liées au sexe ; les tenants et aboutissants… …   Wikipédia en Français

  • Pratique sexuelle — Comportement sexuel humain Pour les articles homonymes, voir sexualité (homonymie). Le comportement sexuel humain est abordé ici comme la composante de la sexualité humaine décrivant en détail et statistiquement les actions liées au sexe ;… …   Wikipédia en Français

  • SEXUALITÉ — LA SEXUALITÉ humaine connaît aujourd’hui trois approches principales. Pour le physiologiste et le psychologue expérimental, elle est une fonction parmi d’autres, une pulsion (drive ) à côté de la soif, de la faim, du sommeil. Assurément, elle ne… …   Encyclopédie Universelle

  • ADN Mitochondrial — Génome mitochondrial Les mitochondries sont des organites présents dans la grande majorité des cellules eucaryotes et sont issues de l endosymbiose d une alpha protéobactérie il y a environ deux milliards d années. Les mitochondries ont conservé… …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”