Renault Colorale

Renault Colorale
Constructeur	Renault
Années de production	1950 - 1957
Classe	Utilitaire léger
Moteur et transmission
Énergie	Essence
Moteur(s)	Type 85 puis moteur de frégate
Cylindrée	2 383 cm3
Transmission	Possibilité de 4 Roues Motrices
Poids et performances
Poids	1640 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosseries	Break rural (Prairie), Break colonial (Savane), Taxi, Pick-up, Fourgonnette tôlée et un châssis-cabine
Chronologie des modèles
aucun aucun	Frégate Domaine Frégate Domaine
modifier

Renault Colorale dépanneuse

La Renault « Colorale » est un break assez volumineux produit par Renault à partir de 1950 jusqu'à 1957.

Historique

Désireux de compléter leur gamme, les responsables de la toute jeune Régie Nationale des Usines Renault décidèrent de proposer une voiture fonctionnelle, robuste, et susceptible de répondre aux vrais besoins des utilisateurs, qu'ils habitent en ville, à la campagne ou outre-mer. Destinée à une clientèle coloniale et rurale, la nouvelle Renault trouva facilement son appellation, ce fut « Colorale », contraction des mots COLOniale et ruRALE.

Sa carrosserie était emboutie et assemblée chez Chausson à Gennevilliers, et le montage final était effectué à Billancourt. Création éminemment rationnelle, la Colorale possédait, avec sa carrosserie vaste et solide, son grand volume intérieur, sa traction intégrale sur certaines versions, les caractéristiques qui firent quelques dizaines d'années plus tard le succès des SUV.

Malheureusement pour elle, la clientèle des années 1950 attendait autre chose d'une automobile et, notamment et à ce niveau de gamme, une carrosserie plus valorisante, plus élégante, et dotée de chromes. Même si ses volumes étaient harmonieux et si elle ressemblait beaucoup, de face, à la sympathique 4 CV, la Colorale restait un break. Elle ne put même pas faire valoir des performances brillantes.

La Colorale a été remplacée par le break Frégate Domaine.

Moteurs

Sous son capot, on retrouvait le vieux 4 cylindres « 85 » à soupapes latérales apparu sur la Primaquatre modèle 1936, certes éprouvé et très solide, mais qui manquait singulièrement de puissance. D'une cylindrée de 2 383 cm³, il ne développait que 46 ch et il était affreusement glouton. Avec cette mécanique et son poids de 1 640 kg, la Colorale atteignait péniblement 100 km/h.

En 1953, elle bénéficia d'un nouveau moteur destiné à la Frégate. Plus moderne puisque culbuté, c'était aussi un quatre cylindres de 1 996 cm³ qui développait 58 ch, mais cette augmentation de puissance s'accompagnait d'une diminution du couple et les performances ne s'améliorèrent guère. Le bilan n'était donc pas très flatteur.

La Colorale tenta les fabricants de modèles réduits : CIJ en produisit plusieurs versions au 1/43 durant les années 1950.

Modèles

La Colorale fut proposée en cinq gammes complètes : la berline quatre portes dénommée « Prairie » qui, par sa forme, s'apparentait davantage à un break, et aussi une deux portes rustique appelée « Savane », une fourgonnette, un pick-up et un châssis cabine.

Tous ces véhicules pouvaient être livrés en version tout terrain à quatre roues motrices.

Bibliographie

• La Renault Colorale de mon père, par Marc-Antoine Colin, éditions E.T.A.I.

Liens externes

• Site du Colorale Club

• Portail de l’automobile