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RapidShare
Logo de RapidshareURL rapidshare.com
rapidshare.deSlogan The easy way to share your files
(le moyen facile de partager vos fichiers)Commercial Oui Type de site Site d'hébergement de fichiers en un clic Langue(s) Anglais Allemand Inscription Non obligatoire Propriétaire RapidShare AG Lancement 10 octobre 2006 État actuel en activité modifier Rapidshare est un site web de nationalité allemande et hébergé en Suisse, proposant un service d'hébergement de fichiers en un clic. L'offre de Rapidshare comprend deux versions : une version limitée mais gratuite (Free) et une version complète mais payante (Premium), dont les revenus financent le service. Les millions de fichiers stockés sur ses serveurs classent ce site parmi les plus importantes plate-formes de ce type. Selon Alexa, Rapidshare.com est le 12e site web le plus visité du monde sur les trois mois d'avril à juin 2008[1].
Sommaire
Histoire
Rapidshare possède deux sites web distincts, les deux affirmant être deux entités entièrement distinctes. Le site d'origine est Rapidshare.de utilisant le domaine national de premier niveau réservé à la République fédérale d'Allemagne,
.de
. L'autre, apparu plus récemment, utilise quant à lui le domaine.com
.Le 20 octobre 2006, la page d'accueil de Rapidshare annonce que « malheureusement, tous les disques durs de Rapidshare.de sont pleins »[2]. Un nouveau site, Rapidshare.com fut alors mis en place avec pour vocation de prendre la place de Rapidshare.de dans un avenir proche[réf. nécessaire]. En avril 2007, au lancement de Rapidshare.com, les détenteurs de comptes payants sur Rapidshare.de pouvaient également les utiliser sur Rapidshare.com, l'inverse n'étant cependant pas possible.
Fonctionnement et services
Ces sites permettent à tous les utilisateurs de stocker des fichiers sur leurs serveurs (de 100 Mo depuis le site Rapidshare.com et 2 Go via l'utilisation de leur application dédiée RapidShare Manager, jusqu'à 300 Mo sur Rapidshare.de[3]), l'utilisateur reçoit après l'opération de transfert une URL de téléchargement unique qui permet à toute personne la possédant de télécharger le fichier mis en ligne. C'est en principe le seul moyen d'accéder aux fichiers hébergés, il n'est pas possible d'effectuer des recherches de fichiers directement sur le serveur. Cependant, diverses méthodes existent pour contourner cette limitation, notamment l'utilisation du moteur de recherche Google limité à l'extension de fichier recherchée et au site rapidshare.com ou .de ; divers sites se présentant comme des moteurs de recherche spécialisés pour le site Rapidshare (et parfois d'autres sites d'hébergement) ont également fait leur apparition.
Selon Rapidshare, leurs serveurs hébergent à ce jour 4,5 péta-octets et fonctionnent à la vitesse de 230 Gigabits par seconde[4].
Les utilisateurs du service gratuit doivent attendre pour pouvoir télécharger (en général 2 ou 3 minutes).
L'enregistrement payant offre de nombreux avantages, tels que la possibilité de procéder à plusieurs téléchargements simultanés ou encore d'interrompre puis de redémarrer rapidement et facilement les transferts. Les comptes payants sont limités à un maximum sur une période glissante de 5 jours, dans le but de freiner le partage de comptes, particulièrement à travers l'utilisation de sites web dédiés. Autrefois de 20 Go, cette limitation est cependant régulièrement rehaussée (25 Go à partir du 9 février 2007[5] puis 50 Go à partir du 3 juin 2008[6]).
Aspects légaux
Certains fournisseurs d'accès à Internet bloquent l'accès aux sites de partages comme Rapidshare, jugeant que ce type de service permet le partage de produits culturels sans accord des ayant droits.
Le 19 janvier 2007, la GEMA annonce qu'elle a obtenu une injonction temporaire à l'encontre de Rapidshare.com et Rapidshare.de. « Ces derniers sont accusés d'avoir usé de manière illégale d'œuvres sous copyright appartenant à des membres de la GEMA »[7]. Rapidshare a déclaré ne pas avoir connaissance du contenu téléchargé par ses utilisateurs et ne pas être en position de le contrôler. Le tribunal de Cologne a donné raison à la GEMA, jugeant que le fait que le contenu des serveurs soit géré par les utilisateurs eux-mêmes et non par l'opérateur ne déchargeait pas ce dernier de ses responsabilités légales en ce qui concerne les violations de copyright.
Au début du mois d'octobre 2008, RapidShare a été condamné à vérifier l'intégralité des fichiers téléchargés sur ses disques durs et à conserver des traces de toutes les personnes envoyant des fichiers. Le trafic du site étant énorme, RapidShare pourrait être dans l'obligation de cesser toute activité[8].
Captcha
Le site utilise un système de Captcha destiné à empêcher les téléchargements effectués automatiquement et en grand nombre par des logiciels, de la part d'utilisateurs du service gratuit. Ceci a pour but d'avantager les utilisateurs du service payant[9] (ces derniers n'étant pas soumis à des Captchas), afin de leur réserver une plus large part de la bande passante disponible, et d'inciter les autres à y souscrire.
La résolution de ces Captcha a été rendu de plus en plus difficile au fil du temps. En 2008, un système de 8 symboles alphanumériques, avec sur chacun d'entre eux un chat ou un chien en surimpression, a été mis en place ; l'utilisateur est alors invité à saisir les 4 symboles associés à un chat. Le site ne laisse aucune marge d'erreur à l'utilisateur : ainsi la lettre « I » est formée d'une manière très semblable au chiffre « 1 », mais ces deux symboles ne sont pas interchangeables. Ce système a été particulièrement critiqué pour sa difficulté, même pour les utilisateurs légitimes.
Le 22 juin 2008, les Captchas ont été à nouveau modifiés, passant à un aspect de grille tridimensionnelle, sur laquelle les symboles à reconnaître étaient dessinés en bas-relief[10], avant d'être finalement supprimés le 2 juillet 2008, en contrepartie de diverses autres limitations pour les utilisateurs du service gratuit[11].
Happy hours
Depuis le 17 avril 2008, le site a mis en place un système dit d'happy hours, par métaphore avec la pratique commerciale existant dans les débits de boisson. Au cours de ces périodes de quelques heures choisies aux moments de la journée où la bande passante est la plus disponible, les utilisateurs du service gratuit ont accès à certains services habituellement payants : pas de Captcha, ni de délai d'attente avant chaque téléchargement. Les autres limitations restent cependant actives[9]. Une extension pour Firefox a été développée pour alerter les utilisateurs lorsqu'une happy hour est détectée[12].
Références
- ↑ (en) Rapidshare.com - Traffic Details sur Alexa Internet. Consulté le 1er février 2008.
- ↑ (en) Page d'accueil de Rapidshare.de sur Internet Archive, 25 octobre 2006.
- ↑ (en) Become a Premium Member | Benefits sur Rapidshare.com. Consulté le 24 janvier 2008.
- ↑ (en) Page d'accueil sur Rapidshare.com.
- ↑ (en) News: Extension | Increased Limit sur Rapidshare.com, 9 février 2007.
- ↑ (en) News: New website sur Rapidshare.com, 3 juin 2008.
- ↑ (en) GEMA obtains injunctions against data exchange services sur Heise Online, 19 janvier 2007. Consulté le 31 janvier 2007.
- ↑ (fr) Guillaume Champeau, « RapidShare condamné à filtrer les contenus proactivement » sur Numerama, 2 octobre 2008. Consulté le 13 octobre 2008.
- ↑ a et b (en) News: Happy Hours | Captcha Code sur Rapidshare.com, 17 avril 2008.
- ↑ (en) New captcha system (death to cats and dogs) sur RapidShare news, tips and hacks, 23 juin 2008. Consulté le 3 juillet 2008.
- ↑ (en) News: No more captchas - higher flexibility for premium-users sur Rapidshare.com, 2 juillet 2008. Consulté le 3 juillet 2008.
- ↑ (en) indiegeek, « HappyChecker 1.2 » sur Firefox Add-ons.
Voir aussi
Liens externes
Catégories : Partage de fichiers sur Internet | Site web en anglais
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