- Rameau celtique
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Celtique (race bovine)
Le rameau celtique correspond à un ensemble de races bovines issues de régions d'Europe du nord-ouest.
Sommaire
Origine
Ce rameau noir est arrivé en Europe occidentale au néolithique, amené par le peuple qui l'élevait. Issu des rivages méditerranéen[1], ce bétail est apparenté aux races camargue et hérens.[2] C'est la civilisation celte d'Irlande[2], qui la première à sélectionné des vaches sur la capacité laitière, à une époque où au Moyen-Orient ou en Europe méridionale, le bétail servait surtout pour sa force de travail, sa viande ou son cuir.
La variation de couleur du noir initial vers le froment et pie rouge proviendrait de croisements anciens avec le bétail viking implanté en Normandie, puis plus récemment, de croisements avec la durham britannique.
La répartition actuelle de ces races correspond aux régions fortement influencées par la culture celte: Bretagne en France, Irlande et Grande-Bretagne.Répartition
Actuellement, ce sont des races à petit effectifs en France, mais les races britanniques ont connu un très fort développement et ont été exportées en Amérique du Nord. Le cheptel laitier canadien comprend beaucoup de Canadienne, Jersiaise et Ayrshire qui supportent bien la rudesse du terroir. La jersiaise a été introduite aux Caraïbes et en Afrique de l’Ouest pour améliorer le potentiel laitier des races locales. La dexter est élevée comme vache d'agrément. Elle tond les parcs et son veau a une taille en adéquation avec celle des congélateurs domestiques.
Caractéristiques communes
Ce sont des races de format petit ou moyen et à cornes courtes. Elles détiennent des records de petite taille : la bretonne pie noir mesure 1,10 m au garrot. La Dexter mesure 1 m, et ses individus les plus petits sont sélectionnés aux États-Unis pour produire un animal de compagnie autour de 0,75 m de haut pour moins de 200 kg. Elles ont généralement une silhouette fine et un squelette léger.
Ce sont des races à dominance laitière, avec des taux protéiques élevés et des taux butyreux très élevés. Elles conviennent parfaitement pour la production de beurre et de fromage.
Elles sont d'efficaces transformatrices : elles produisent beaucoup par rapport à leur taille et peuvent valoriser du fourrage de qualité médiocre : elles viennent de régions au sol acide et à la végétation pauvre. Elles présentent de bonne aptitudes à voyager vers des climats très différents, du froid et sec hiver canadien à la chaleur humide de la Jamaïque.
Ce sont aussi de bonnes généticiennes qui améliorent très bien les capacités laitières des races avec lesquelles elles sont croisées.
En revanche, leur conformation de carcasse moyenne et leur vitesse de croissance médiocre les ont longtemps fait délaisser de la production de viande. Pourtant, aujourd'hui on a découvert qu'elles sont des races à vêlage facile, même en croisement, et dont la capacité laitière permet d'élever aisément son veau. Cette qualité est mise à profit en croisement avec des races bouchères mieux conformées. Le résultat donne des veaux qui naissent petit (facilité de vêlage), et grandissent vite grâce à la génétique du père et au lait de la mère.Races apparentées[3]
- France
- Bretonne pie noir
- canadienne Reconnue en France depuis peu.
- Froment du Léon
- Jersiaise
- Armoricaine : résulte du croisement de Froment du léon avec Durham.
- Grande-Bretagne
- Irlande
- Canada
Une vache jersiaise aux États-Unis.
Notes et références de l'article
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
- Daniel BABO Races bovines françaises aux éditions France agricole. (Introduction : les grandes familles bovines en Europe)
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Catégorie : Race bovine - France
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