- Quartier Saint-Sauveur de Québec
-
Saint-Sauveur (quartier)
Pour les articles homonymes, voir Saint-Sauveur.Quartier Saint-Sauveur Administration Pays
ProvinceCanada
QuébecVille Québec Statut Quartier Arrondissement La Cité Quartiers Conseiller municipal
MandatLouise Lapointe
2005-2009Président du conseil de quartier
MandatDenis Falardeau Président d'arrondissement
MandatLouise Lapointe
2005-2009Députés Député provincial
Mandat
CirconscriptionAgnès Maltais
1998-actuellement
TaschereauDéputé fédéral
Mandat
CirconscriptionChristiane Gagnon
1997-actuellement
QuébecDémographie Population 16 189 hab, (2001) Densité 3 304 hab./km2 Pourcentage total % Langue(s) Français Géographie Superficie km2 Latitude
LongitudeLocalisation du Quartier Saint-Sauveur Lieux d’intérêts [ Site officiel du Quartier Saint-Sauveur] Le quartier Saint-Sauveur est un des 35 quartiers de la ville de Québec, et un des six qui sont situés dans l'arrondissement La Cité. Il est l'un des quartiers de la basse-ville de Québec.
Sommaire
Portrait du quartier
Le quartier de Saint-Sauveur est situé dans la Basse-ville de Québec.
Artères principales
- Rue Saint-Vallier
- Boulevard Charest Ouest
- Rue de l'Aqueduc
- Rue Marie-De-L'Incarnation
- Boulevard Langelier
- Avenue des Oblats
- Ponts sur la rivière Saint-Charles:
Édifices notables
- Hôtel-Dieu du Sacré-Coeur, hôpital spécialisé en épilepsie
- Hôpital général de Québec dans la municipalité de paroisse indépendante Notre-Dame-des-Anges, entre Saint-Roch et Saint-Sauveur.
Parcs, espaces verts et loisirs
- Parc Dollard-des-Ormeaux
- Parc de la rivière Saint-Charles Sud
- Parc du pont Scott
- Parc de l'Hôpital Sacré-Cœur
- Parc Durocher
- Parc École Marguerite-Bourgeoys
- Parc Dollard
Édifices religieux
- Église Saint-Sauveur[1]: construite en 1851-1852, détruite par l'incendie de 1866 et reconstruite l'année suivante. Elle est desservie par les pères Oblats.
- Église Saint-Malo[2] (1899)
- Église Notre-Dame-de-Grâce[3] (1926), fermée
- Église Saint-Joseph[4] (1941), fermée en 1998
- Église Notre-Dame-de-Pitié[5] (1947)
- Église Sacré-Cœur-de-Jésus[6] (1967)
Musées, théâtres et lieux d'expositions
Commerces et entreprises
- La rue des commerçants et artisans du quartier Saint-Sauveur est la rue Saint-Vallier Ouest. De petits magasins, coiffeurs, épiceries, pharmacies et parcs forment le cœur de cette artère importante.
- Le quartier est reconnu pour sa concentration de restaurants aux saveurs du monde (vietnamien, thaïlandais, chinois, créole, africain, etc.)
- Parc industriel Saint-Malo.
Lieux d'enseignement
- Commission scolaire de la Capitale
- École primaire Marguerite-Bourgeoys:
- En 1856, on construit la première école Marguerite-Bourgeoys (frères des écoles chrétiennes). Ce beau bâtiment sera détruit lors du grand incendie de 1866. Déjà, le 14 octobre 1866, on reconstruit le couvent Saint-Sauveur sous l'égide de la congrégation de Notre-Dame. Lors du centenaire en 1956, on célèbre avec faste alors que 742 élèves entourés de 25 religieuses et 14 laïques entreprennent l'année scolaire avec enthousiasme.
- Déjà on dresse les plans d'une nouvelle école et c'est ainsi qu'en 1958, l’école Marguerite-Bourgeoys ouvre ses portes. [7] L'école accueillera au plus fort de ses activités en 1967-68 1137 élèves confiés à une équipe de 77 professeurs. Aujourd'hui, cet établissement est l'école primaire du quartier.
- École primaire Sacré-Cœur
- École primaire Saint-Malo
- École des métiers et occupations de l'industrie de la construction de Québec (ÉMOICQ)
- École primaire Marguerite-Bourgeoys:
Histoire
Les débuts
Dans les années 1890, la municipalité de Saint-Sauveur a été annexée à la ville de Québec. Au tout début du régime français, les basses-terres de la plaine qui bordent la rivière Saint-Charles, où naîtra Saint-Sauveur, sont mises en réserve et forment les terres communales. En 1618, Champlain propose d’y installer la ville qu’il nommera “Ludovica”. Ce projet ne se réalise pas; on abandonne cette idée vers 1638 et on installe plutôt la ville sur le haut du cap Diamant, autour du fort Saint-Louis. Dès lors, on procède à la concession des terres de cette ancienne commune. Ainsi, en 1653, Jean Le Sueur dit Monsieur de Saint-Sauveur reçoit de l’hôtel-Dieu une concession qui prolonge jusqu’à la rivière celle qu’il possède déjà sur le coteau. Les limites est et ouest de ces terres sont alors respectivement les rues Durocher et Montmagny.
L'incendie de 1889 et la naissance d'un quartier
«La nuit dernière, vers minuit, la population de la ville a été mise en émoi par le tocsin qui sonnait à tous les clochers de la ville.» Ainsi s’exprime le “Journal de Québec “ pour rendre compte du grand incendie qui éclate à Saint-Sauveur le 16 mai 1889. Le feu consume près du tiers de la paroisse, soit environ cinq cents maisons dans la partie nord, le long de la rue Saint-Vallier, laissant de quatre à cinq mille personnes sans abri. Cela relance le débat de l’annexion du quartier à la ville de Québec. La question tourne autour du problème du réseau de distribution d’eau, essentielle pour combattre le feu. L’annexion se réalisera le 27 septembre 1889 après un référendum.
Les transformations seront rapides. Charles Baillargé, ingénieur à la ville parle de « la transformation la plus magique dont aucune ville n’ait jamais été témoin.» En moins de trois ans, le quartier rattrape son retard sur le reste de la ville quant à l’installation des équipements urbains: réseau de distribution d’eau, réseau de drainage, trottoirs, chaussées empierrées, poste de pompiers et de police, téléphones, éclairages électriques, etc. Le quartier s’étendra alors à la rue Saint-Vallier. À cette époque, la rue Saint-Ours, qui s’appellera plus tard le boulevard Langelier, constitue la plus belle artère de la ville.
Depuis 1840, Saint-Sauveur est devenu le foyer d’un grand nombre d’ouvriers pauvres puisqu’à cet endroit, les règles de construction permettent de bâtir des maisons qui ne sont pas à l’épreuve du feu.
Au début du XIXe siècle, le succès des chantiers navals, du commerce du bois et de l’activité portuaire entraîne le développement fulgurant de Saint-Sauveur. La forte demande de main-d’œuvre entraîne la construction d’un grand nombre de maisons. Dès 1845, Saint-Sauveur est considéré comme la banlieue de Québec. L’incendie qui détruit Saint-Roch (paroisse voisine) va provoquer un mouvement de la population vers Saint-Sauveur.
En 1920, un auteur anonyme écrit dans “L’Action catholique” au sujet de Saint-Sauveur: “Jamais débuts ne furent plus modestes: le terrain est une savane non-irriguée et les résidences, de misérables cabanes.” D’ailleurs, Saint-Sauveur était surnommé le faubourg des tuyaux, car beaucoup d’habitations n’avaient pas de cheminées de briques mais de simples tuyaux de tôle qui dépassaient du toit.
On amorce bientôt des projets de constructions résidentiels et de réaménagement du boulevard Charest. Les travaux sur le boulevard Charest Ouest consistent entre autres au retrait du terre-plein et à l'élargissement des trottoirs.
Voir aussi
Articles connexes
- Ville de Québec
Liens externes
- Délimitation des quartiers de l'arrondissement de La Cité
- Conseil du quartier Saint-Sauveur
- Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur
Notes et références
- ↑ Description de l'église Saint-Sauveur sur Les églises de Québec
- ↑ Description de l'église Saint-Malo sur Les églises de Québec
- ↑ Description de l'église Notre-Dame-de-Grâce sur Les églises de Québec
- ↑ Description de l'église Saint-Joseph sur Les églises de Québec
- ↑ Description de l'église Notre-Dame-de-Pitié sur Les églises de Québec
- ↑ Description de l'église Sacré-Cœur-de-Jésus sur Les églises de Québec
- ↑ Lire l'histoire de la visite de l'école par la reine Elizabeth II en 1959.
- Portail de la Ville de Québec
- Portail du Québec
Catégorie : Quartier de Québec
Wikimedia Foundation. 2010.