- Quartier Carabacel
-
Carabacel
Carabacel Administration Pays France Canton Nice-1, Nice-2 et Nice-6[1] Ville Nice Histoire Lieux intéressants lycée Masséna Sociologie Population 9 799 hab. (1999) Fonctions urbaines résidentielle et commerciale Transport Bus 4 7 9 10 15 17 22 30 52 59 94 Géographie Coordonnées Cours d'eau Paillon
Situation schématique du quartier Carabacel dans la ville Le quartier Carabacel est un quartier de Nice situé directement au nord de la Vieille-Ville au-delà du Paillon, le torrent fluvial qui passe dans la ville (actuellement recouvert par des jardins ou des édifices publics pour sa partie centrale).
Sommaire
Histoire
L'origine étymologique est locale (car en celte = colline, mont, rocher). On pourrait supposer que la colline pouvait servir de carrière (la colline du Château étant réservée à la défense). Au Moyen Âge, le terme de faubourg Saint-Jean-Baptiste est figuré sur les plans et les écrits notariaux.
Ce quartier s'est développé très tôt dès la construction du pont Saint-Antoine, appelé ensuite Pont vieux lorsque le pont neuf situé sur l'actuelle place Masséna soit construit en 1824. Le pont Saint-Antoine permettait l'accès vers la France dont la frontière s'arrêtait aux rives du Var.
Les constructions remplacèrent les potagers du Moyen-Âge, le plan régulateur du Consiglio d'Ornato, mit fin dans les années 1850 à l'urbanisation anarchique du faubourg. Toutefois, le plan régulateur s'arrêtait - hélas ! - à l'actuel boulevard Dubouchage ce qui donna une certaine cacophonie urbaine au-delà du boulevard dans les années 1860…
En 1999, le quartier comptait 9 799 habitants, en baisse de 18,42 % par rapport à 1975. La densité de population y est élevée[2].
La colline de Carabacel était cultivée depuis longtemps d'oliviers.
Des sentiers muletiers serpentaient vers Cimiez entre les propriétés (il reste l'ancien chemin des arènes et l'avenue des arène de Cimiez). Les troupes françaises du roi soleil utilisèrent son sommet pour y installer leurs pièces d'artillerie destinées à piloner la citadelle.
Après le minage des remparts et de la citadelle en 1708, la ville explosa de toutes parts (de vigueur et d'expansion). Les couvents et belles demeures s'y installèrent durant 18e siècle.
Avec l'essor touristique, les premiers hôtels se construisirent, de riches étrangers achetèrent des pans entiers de la colline (comme Emile Bieckert) avant revente en lopins urbains et luxueux.Voies du quartier et constructions intéressantes
A
Alberti (rue)
-
- no 21 bis : Palais Eldorado
Arènes de Cimiez (avenue des)
Classée dans ce quartier pour la partie basse, elle continue vers le quartier de Cimiez où elle débouche sur les arènes antiques romaines.
-
- no 4 : Palais des Arènes : Civalleri et Delserre, architectes - 1908
Assalit (rue)
Voie E⇒W du boulevard Carabacel vers l'avenue Jean-Medecin. Petits commerces et habitations.
-
- no 1 (coin avenue Desambrois) : Palais Desambrois
B
Balestre (rue)
La rue débute à la hauteur de la rue Spitalieri pour terminer avec l'intersection de l'avenue du Maréchal Foch. Jadis, elle s'appelait la rue des Prés (seule la ruelle a conservé son appellation d'origine). Depuis 1933, elle commémore le docteur A.Balestre (1850-1922), professeur émérite, notable et érudit niçois.
- Bergondi (rue) : Petite rue entre l'avenue Pauliani et Acropolis dont le nom provient de la villa du même nom (une famille locale).
- Bieckert : voir à Émile-Bieckert
Biscarra (rue)
La rue part de l'avenue Jean-Medecin pour rejoindre l'avenue Lépante (circulation W⇒E).
-
- no 9 : Palais Biscarra
Blacas (rue)
Nom issu du nom d'un troubadour.
-
- no 8 (coin rue Pastorelli) : lettres M et L en fer entrelacées au dessus de la porte. Les auteurs parlent du Palais Marie Lévy qui valut à son architecte Charles Dalmas d'être primé en 1906. Voir détail de la porte d'entrée
-
- no 9 : Palais Pierre Clérissy
- no 10 : Palais Blacas : R. Livieri architecte 1936 ; Cagnoli & Olmi entrepreneurs 1936.
C
Carabacel (boulevard)
Dans les plans d'urbanisation initiaux (vers 1850), le boulevard fut interdit aux commerces et arboré (respecté à ce jour à une exception très acceptable des années 1925 (Voir Maison Charles Veran). Les n° pairs sont du côté de la colline de Carabacel.
-
- no 6 : Palais Royal
-
- C'est une propriété privative de la famille Costamagna (héritage de la famille Veran).
-
- no 7 : Maison Charles Veran
-
- no 8 : Hôtel Impérial, ancienne villa Mayrargues privative d'un banquier parisien. Elle fut construite vers 1880 par l'architecte Sébastien Marcel Biasini.
- no 10 : Théâtre de l'alphabet. Cours pour amateurs et parfois spectacles.
- no 14 : La Maison Blanche.
- no 25 (angle rue Hôtel des Postes) : les auteurs signalent un palais Victor Debenedetti, 1908, dû à l'architecte Jean-Baptiste Bonifassi (1867-????)
- no 28 : Palais de Nice
- no 39 (?) : Palais Lorenzi
- Carabacel (place) : aujourd'hui place Jean-Moulin
- Chauvin (rue)
- no 6 : Maison Danice
D
Desambrois (avenue)
Nom simplifié de l'intendant sarde Louis des Ambrois de Nevache.
-
- no 1 : Palais Jes Cauvin : entrée « principale » 2 bd Dubouchage
- no 2 : Mas du Sablonat, 1925 Trachel. Voir image de La « Maison des nains ».
- no 3 : Palais Verda
- no 4 : Palais de Cimiez, Architecte: Honoré Aubert (1885-1974). L'immeuble possède une autre entrée au 1 montée Desambrois portant le nom de Castel de Cimiez. L'immeuble est situé à l'entrée de la montée vers la colline de Cimiez. Images : Vue générale et Entrée nominative.
- no 9 : Palais Stella : R. Livieri arch. 1937. Images : Vue générale et Entrée nominative.
- no 9 bis : Palais Hiverna. Images : Vue générale.
Dubouchage (boulevard)
Nom simplifié de Marc Gratet du Bouchage, préfet sous Napoléon Ier Le boulevard Dubouchage constituait la fin septentrionale des plans urbanistiques du Consiglio d'Ornato, dans les années 1850.
-
- no 2 : Palais Jes Cauvin ; autre entrée au 1 avenue Desambrois
- no 4 bis : Palais Jacqueline
-
- no 6 : Palais de la Paix
-
- no 14 : Palais E. Amoretti : G. & M. Dikansky architecte DESA, architecte DPLG, Nice 1959
-
- no 15 : Palais Dubouchage.
.
-
- no 27 : Villa Rambourg, actuelle bibliothèque du patrimoine .
E
Émile Bieckert (avenue)(1837-1913)
Origine du nom : Ce riche brasseur alsacien fit sa fortune en Argentine où il fonda la première brasserie du pays, la marque de bière est mondialement connue. Propriétaire d'une grande partie des terrains de la colline Carabacel, il y fit construire sa villa aujourd'hui disparue (avenue du Palais). Ses terrains furent fractionnés en parcelles très nombreuses. L'avenue zigzague en difficiles virages en épingle et laissent entrevoir des perspectives magnifiques sur la ville sur sa partie supérieure qui se termine sur le même versant de la colline dans le Bd de Cimiez dont le tracé date des années 1900.
A découvrir et visiter à pieds (environ 45 minutes).-
- no 24 : Palais Langham. Près du bd Carabacel.
-
- no 42 : Palais L'Hermitage, ancien hôtel Hermitage.
-
- no 68 ex 5 : Palais Juliette
F
- Foncet (rue et square) : quartier Carabacel
Au fond de l'image, la bibliothèque depuis 1927, ancienne villa Rambourg. Les jardins de la villa sont devenus ce square. -
- no 4 (?) : Victoria Palace : la reine Victoria du Royaume-Uni séjourna plusieurs fois à Nice au soir de sa vie.
G
Galléan (rue)
- les Galléan sont une famille du comté de Nice. Rue à vocation résidentielle.
-
- no 5 : Palais Galléan : Ste Littoral Construction, A. Hugonnard et Jude entrepreneurs ; H. Malgaud architecte, 1931
Gallieni (avenue)
Du nom d'un général durant la guerre de 1914-1918 Joseph Gallieni. Ancien quai sur les bords du Paillon lorsqu'il n'était pas recouvert, cette importante voie longe à présent le centre des congrès Acropolis.
-
- no 22 : Palais-Gallieni : C. Michelin architecte 1930
Gioffredo (rue)
Le nom est issu de Pierre Gioffredo, religieux et historien de Nice.
Axe W→E pour le quartier, très commerçant.-
- no 23 : Palais Gioffredo : MM. Civalleri et Delserre Architectes - 1907
- no 64 : Palais Gioffredo
Guillaume-Appolinaire (rue)
Cette petite rue étroite relie le boulevard Carabacel à l'avenue Maréchal Foch. Malgré son étroitesse est assez fréquentée.
Voir aussi la Rue Massingy
H
- Hancy (rue)- Félix Hancy (1829-1890) offrit des terrains pour l'ouverture de la rue. Vice-consul de France à Nice au rattachement.
-
- no 5 : Maison Saïsi de Châteauneuf. Images : Vue générale, et détail de l'entrée.
J
Jean Médecin (avenue)
Du nom d'un ancien maire de Nice. Principal axe S⇒N entre la place Masséna et la voie ferrée. L'avenue héberge les plus grands magasins aux enseignes réputées.
Article détaillé : Avenue Jean-Médecin.Dans le découpage des quartiers, elle sépare le quartier Carabacel à l'est du quartier des Musiciens à l'ouest.
-
- no 43 : Palais du Commerce
- no 66 : (maison) Antoine Orengo
- Jean Moulin (place) : anciennement place Carabacel, près d'Acropolis.
-
- no 2 : Fanny Palazzo
L
Lamartine Rue
-
- no 6 : Palais du Centre : Lebègue arch. 1927 ; Hovnanian et Cie constructeurs 1927
-
- no 7-9 : Palais Reine d'Azur
-
- no 24 : Palais Lamartine : J. Sioly architecte, 1903, Faraut frères entrepreneurs
<center
Architecte: Sioly - 1903-
- no 39 : coin du [22] rue de Paris. Daté de 1925 et appelé Palais Adrien Rey du nom de son architecte, le tout par les auteurs.
Lépante (rue de)
En mémoire de la bataille navale qui se situa au XVIe siècle au large de cette ville et opposa les flottes de galères chrétiennes unies contre les navires ottomans. Cette énorme bataille navale mit fin à la suprématie arabe en Méditerranée.
Importante voie commerçante à double sens sur sa partie sud, puis sens de circulation N⇒S sur sa partie septentrionale, après la place Toselli.-
- no 2 : Palais Pauline (inscription sur le balcon du 2e étage donnant sur la place Sasserno), une plaque indique aussi : Propriété Jques Cauvin. Les auteurs précisent : construit par Bellon entre 1906 et 1911. L'immeuble domine la place Sasserno, du nom d'une poétesse.
.
M
Maréchal-Foch (avenue)
Appelée jadis avenue Beaulieu
-
- no 8 : Villa Lairolle, 1904. Architecte: Hans-Georg Tersling. Propriété privée.
-
- no 10 : Palais Foch
-
- no 14 : Palais Saint Jean
-
- no 26 : Palais Beaulieu
-
- no 28 : Palais Florentin
-
- no 29 : Villa Foch
Massingy (rue de)
Le marquis de Massingy fut le propriétaire des terrains construits depuis.
-
- no 2 bis : Palais Massingy
-
- no 3 : Villa Lairolle, construite en 1904 par un politicien fortuné de la 3e république. Encore occupée par un descendant, cabinet d'avocat. Architecte: Hans Georg Tersling.
N
- Notre-Dame (avenue) : quartier carabacel
- no 16 : Palais Bréa : les Bréa sont une famille de peintres niçois (François Bréa…).
-
- no 17 : Maison Fighiera-Martini de Castelnuovo, 1902. Images : Vue générale, et détail de l'entrée.
P
- Palais (allée du) : quartier Carabacel-BasCimiez
- cette allée était proche du Palais Carabacel démoli vers 1960 et qui appartenait à Émile Bieckert (une rue porte son nom et se trouve à proximité). Carabacel est le nom d'un quartier et d'un boulevard.
Paris (rue de) : quartier carabacel
-
- n°[22] : voir au 39 rue Lamartine : Palais Adrien Rey
- no 33 : Paris-Palace
Pastorelli (rue)
C'est une partie de l'axe Ouest⇒Est du centre de Nice. Artère très commerçante, elle regoupe aussi de nombreux locaux tertiaires (médecins, informatique, …).
-
- no 30 : Immeuble notable
-
- no 38 : Villa Gues
Pauliani (avenue)
Située à proximité des bords du Paillon (Acropolis), élevée au rang d'une avenue pour des raisons fiscales avec la proximité de la colline de Cimiez/Carabacel, cette voie permet de rejoindre la partie amont de la vallée du Paillon et le quartier Pasteur.
Maisons niçoises :
-
- no 11 : Maison J. Vissian, no 13 : Maison Charles Mari, no 15 : Maison J. Gancia
Pertinax (rue)
Petits commerces, siège de la Sécurité Sociale.
-
- no 20 : Palais Moderne
- no 26 : Palais Pertinax : entrée « secondaire » au 2 rue Saint-Siagre
R
Raimbaldi (boulevard)
Planté d'orangers, ce boulevard rejoint Carabacel et l'avenue Jean-Médecin et la gare centrale au-delà du carrefour.
-
- no 3 : Palais Raimbaldi
- no 17 : Maison Fce Cauvin. Images : Vue générale et Détail nominatif de l'entrée.
- no 26 : Maison Bonfils, 1903. Images : Vue générale, détail de l'entrée .
S
Saint-Siagre (rue)
Petite traverse entre la rue Pertinax et le boulevard Raimbaldi (S→N)
-
- no 2 : Palais Pertinax : entrée «principale» au 26 rue Pertinax
Spitalieri (rue)
Du nom d'une famille: les Spitalieri de Cessole. La rue est située près du centre commercial Nice-Etoile, elle est piétonne.
-
- no 2 : Palais Graziella
T
- Tonduti de l'Escarène (rue) anciennement Tondut de l'Escarène (rue) : quartier Carabacel :
- no 2 : les auteurs (Hervé Barelli) parlent du Palais Audibert de Saint-Étienne ou Palais Renaud de Falicon. Palais construit en 1844-1847 par la famille Audibert possédant le fief de Saint-Étienne-de-Tinée et passé par mariage à la famille Renaud de Falicon (fief à Falicon). Le mode de désignation du bâtiment est semblable à celui des palais du Vieux-Nice.
- no 27 : Maison Pierre Crulli
- Tiranty (rue)
Petite ruelle parallèle à l'Avenue Maréchal Foch au nord.
Le nom : Très ancienne famille du comté de Nice originaire de Levens. Elle possédait de nombreux terrains lottis entre la future place Masséna et la future voie ferrée. La majeure partie de ces terrains, comprenait jardins, prairies, constructions et exploitations commerciales, et composait un domaine important.-
- no 1 : Villa Émilie. Probablement appartenant à la famille Tiranty. Le coté nord ne paye pas de mine, mais la belle façade se trouve sur l'Avenue Maréchal Foch, sa façade sud est bien ensoleillée.
Y
Yves-Klein (place
Quartier Carabacel / Paillon
Notes et références
- ↑ Nice à la carte, département information géographique, ville de Nice. Consulté le 12 septembre 2009.
- ↑ [pdf] Liste des Quartiers, atlas socio-économique, pages 4 et 5, site officiel de la mairie de Nice. Consulté le 12 septembre 2009.
- Portail de Nice
Catégorie : Quartier de Nice -
Wikimedia Foundation. 2010.