- Portrait Gustave Dugazon
-
Gustave Dugazon
Pour les articles homonymes, voir Dugazon.Gustave Dugazon Portrait de Gustave Dugazon, auteur inconnu, collection privée.Naissance 1782 Décès 1826 Activité principale compositeur
Maîtres Berton, Gossec Gustave Dugazon, né en 1782 à Paris, mort en 1826 dans la même ville est un compositeur français de la première moitié du XIXe siècle.
Contemporain de Boieldieu, Méhul, Kreutzer, élève de Henri Berton, Gustave Dugazon est le fils de la danseuse Louise Rosalie Dugazon (née Lefèbvre) et de l'acteur Jean-Henry Gourgaud (qui s'était fait connaître, comme son père, sous le nom de scène de Dugazon).
Doué pour la musique, il entre au conservatoire de Paris, dans la classe d'harmonie de Berton. Il étudie la composition avec Gossec.
En 1806, il obtient le premier second grand prix de Rome avec sa cantate Hero, écrite sur les paroles de Saint-Victor. Il fait ensuite à Paris une carrière de compositeur et de professeur de musique, enseignant le piano.
Son premier ouvrage, Noemie, fut un ballet créé au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Il fut suvi d'un opéra en trois actes, Marguerite de Waldemar (Théâtre Feydeau, 1812), puis d’un autre opéra en un acte, La Noce écossaise, en 1814. Il écrivit Le Chevalier d’industrie en 1818, en collaboration avec Louis-Barthélemy Pradher, qui était professeur de piano au Conservatoire de Paris[1].
Ses ballets composés pour l'opéra connurent un franc succès : Les Fiancés de Caserte (1817), Alfred le Grand (1822), et Aline (1823).
Ses airs, mélodies, romances, nocturnes, fantaisies et autres quadrilles de contredanses plurent au public à une époque où ces genres étaient à la mode. Sa musique fut même adaptée pour la guitare par Meissonnier[2].
Œuvres
- Héros, cantate, 1806
- Noémie, ballet
- Marguerite de Waldemar, opéra en un acte, 1812
- Noce écossaise, opéra, 1814
- Les Fiancés de Caserte, ballet, 1817
- Chevalier d'industrie, opéra, 1818
- Alfred le Grand, ballet, 1822
- Aline, ballet, 1823
Son portrait
Le portraitiste le représente comme une "figure" de l'opéra-comique au début du XIXe siècle. En effet, le buste de marbre[3] représente son ami[4] Étienne Nicolas Méhul dont le buste est dédié à Rodolphe Kreutzer, et sculpté par Lorenzo Bartolini. L’autre buste de bronze, en haut à droite, représente Henri Montan Berton dont il a été l’élève. C’est donc le portrait d’une célébrité que le peintre réalise. Ce tableau n'est pas sans rappeler le célèbre portrait de François Adrien Boieldieu peint par Louis Léopold Boilly pour l’exposition de 1800, tableau aujourd’hui au musée de Rouen. Comme pour François Adrien Boieldieu, le peintre a placé Gustave Dugazon devant un piano-forte sur lequel une partition, deux livres à couverture verte, et un encrier rappellent qu’il est compositeur. Gustave Dugazon tient à la main la cantate Hero qui lui valut le premier second grand prix de Rome en 1806.
Notes et références
- Portail de la musique classique
- Portail de la France au XIXe siècle
- Portail de l’opéra
Catégories : Compositeur français | Naissance en 1782 | Décès en 1826
Wikimedia Foundation. 2010.