- Plantes depolluantes
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Plante dépolluante
Une plante dépolluante est une plante qui permet de réduire, grâce à son métabolisme[1], la quantité des polluants intérieurs (aussi appelés Composés organiques volatils ou COV) tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène, l'ammoniac ou le benzène.
Ces composés sont émis par les solvants des peintures, par le mobilier, par les cigarettes, les gazinières, le chauffage au bois, etc[2],[3]
Certaines sources préconisent de placer une plante dépolluante tous les 10 m² au sein d'un intérieur clos. Il ne faut toutefois pas négliger l'aération régulière et fréquente pour évacuer les polluants cités ci-dessus. Certaines cloisons ou peintures récentes vont être plus néfaste pour l'organisme humain que l'air urbain déjà pollué par les voitures, les gaz d'échappement et bien d'autres rejets toxique générés par l'activité humaine.
Sommaire
Efficacité
On conseille généralement de placer une plante pour 10 mètres carrés. Ce chiffre repose sur des experiences réalisées en milieux clos de petites tailles et avec des concentrations en polluants supérieures à la normale. On devrait raisonner plutôt en mètres cubes, et tester les plantes en environnement réel. On ne sait pas si à des concentration plus faibles, les plantes vont forcement capter les polluants athmosphétiques. Des études plus approfondies restent encore à faire [4].
Contrairement à ce qui est parfois avancé, les ondes électromagnétiques générées par les ordinateurs et le Wi-Fi ne sont pas absorbé par les plantes [4].
Exemple de plantes et des polluants traités
- Chlorophytum : formaldéhyde, monoxyde de carbone[5]
- Epipremnum aureus : formaldéhyde, monoxyde de carbone, benzène[5]
- Spathiphyllum : benzène, trichloréthylène[5]
- Lierre (Hedera helix) : formaldéhyde, benzène, trichloréthylène[5]
- Langue de belle-mère (Sansevieria trifasciata) : benzène[5]
- Palmier-dattier (Phoenix roebelenii) : xylène et toluènes
- Ficus benjamina : formaldéhyde
- Dracaena marginata : benzène, formaldéhyde, trichloréthylène[5]
- Gerbera (Gerbera jamesonii) : formaldéhyde[5]
Notes et références
- ↑ Fiche du jardin botanique de Montréal : Certaines plantes d'intérieur purifieraient l'air à l'intérieur de nos maisons.
- ↑ Etude du Dr William Wolverton, spécialiste américain des sciences de l'environnement à l'emploi de la NASA - Voir les nombreuses études scientifiques de la NASA prouvant la capacité des plantes dans la dépollution de l'eau ou l'air.
- ↑ Dossier de presse Air (pages 18, 22 et suivantes)
- ↑ a et b Des plantes vertes pour assainir l'air intérieur. lemonde.fr 17.08.09.
- ↑ a , b , c , d , e , f et g Liste des plantes et des polluants sur le site Plants for people
Liens internes
- Phytoremédiation : Dépollution par les plantes des sols, de l'eau et de l'air
Liens externes
- Quelles plantes choisir pour purifier et dépolluer l'air intérieur de nos maisons ?
- Le site clair et complet sur les plantes dépolluantes (Fr)
- Le Site de L'HerBiVoRe - Toutes les plantes dépolluantes - Effets - Fiches de cultures - Articles - ...
- Missionné par les Pouvoirs Publics, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (Fr)
- plantairpur
- jardin botanique de Montréal
Et deux émissions de France 5 :- dans QuestionMaison
- dans les Maternelles
émissions sur la première :
Bibliographie
- C.Bérubé (éd.); (textes de) Larry Hodgson, 2000. Les 45 meilleures plantes pour purifier l'air de votre maison. Spécialités Terre à Terre Inc., Québec. 50 p. (Collection terre à terre). Cote B-JBM: 0850 B47.1
Catégories : Plante d'appartement | Pollution
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