- Armée secrète
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Pour les articles homonymes, voir Armée secrète (Belgique).
L'Armée secrète, créée en 1942, est un regroupement de résistants français pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sommaire
Organisation
Cette structure de combat est issue du regroupement de :
Cette structure est surtout présente dans la moitié sud de la France : Rhône-Alpes (région de résistance R1) et Auvergne (région de résistance R6), mais aussi Limousin (région de résistance R5) et le Sud-Ouest (région de résistance R4).
En 1944, elle constitue les Forces françaises de l'intérieur (FFI) avec l'Organisation de résistance de l'armée (ORA) et les Francs-tireurs et partisans français (FTPF).
L'Armée secrète dans la région de résistance R1
Le général Robert de Saint-Vincent, à Lyon, fait partie de ce mouvement.
Maquis de Haute-Savoie
Elle est aussi présente en Haute Savoie (secteur des Thônes). Un petit groupe est présent sur le maquis des Confins près de La Clusaz.
En 1943, 63 volontaires se sont engagés dans cette résistance. Ils viennent de toutes les régions de France.
Parmi eux :
- Pierre Bay, pasteur
- Philippe Bazin, déporté à Dachau
- Dino Bennamias dit "Ben", chef du maquis des Confins, déporté à Auschwitz, Buchenwald puis Flossenbürg.
- René Blanc dit "Serge"
- Émile Bonaventure dit "Milo"
- Michel Fournier dit "Michou": médecin; arrêté et torturé par la Gestapo. Libéré par un commando de l'Armée secrète.
- André Guy dit "Chocolat", commandant de la section "Saint-Hubert" ; tué aux Glières en mars 1944.
- Daniel Guyot, déporté à Auschwitz, Buchenwald, puis Flossenbürg
- Jean Hailloud, électricien
- Jacques Marchand, tué aux Confins le 20 août 1943
- Guy Minnigio, déporté à Auschwitz, Buchenwald et Flossenbürg et mort des suites de sa déportation
- Jean Riquet, tué lors de la libération de l'Alsace à Masevaux
- Patrick Verley tué aux CONFINS le 20 août 1943
- Marcel Zanatoli, dit "Zanzi", adjoint au chef
L'Armée secrète dans la région de résistance R4
En septembre 1942, l'Armée secrète est présente en Béarn, sous la direction de Bénédict Rodriguez, alias "Robert"[1].
Liens internes
- Résistance intérieure française
- Liste des réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française
Bibliographie
- Philippe Barrière, Tal Bruttmann, Jean-Claude Duclos et alii, 1939-1945, l'Isère en Résistance: l'espace et l'histoire, Les Éditions du Dauphiné, Grenoble, 2005, 194 pages.
- Jean-Louis Panicacci, L'Occupation italienne: Sud-Est de la France, juin 1940-septembre 1943, Presses Universitaires de Rennes, Collection Histoire, Rennes, 2010, 439 pages. (ISBN 978-2-7535-1126-2)
Homonymie
Pendant la même période, un mouvement de résistance belge portait le même nom, Armée secrète ((nl) Geheim Leger (nl)).
Références
- http://reveildubearn.free.fr/la_fm_vichy_2.htm "Chronologie: Les francs-maçons palois à la tête de la résistance en Béarn":
Catégories :- Réseau ou mouvement de la Résistance
- Organisation paramilitaire
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