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Phare de Contis
Phare de Contis 
Le phare de Contis en 2009Coordonnées[1] Pays 
FranceLocalisation Saint-Julien-en-Born, Landes Construction 1863 et 1948 Portée 23 milles nautiques Feux Feu blanc, 4 éclats, 25 s Optique Fresnel Lanterne Lampe halogène 180 W Électrification 1951 Automatisation 1999 Gardienné non Visiteurs oui Géolocalisation sur la carte : France 
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Le phare de Contis est un phare de 1er ordre situé dans le département des Landes, sur le territoire de la station balnéaire de Contis (commune de Saint-Julien-en-Born).
Sommaire
Présentation
La construction du phare de Contis est ordonnée par décret de Napoléon III en 1860. Avant cette date, le plus grand des deux clochers de l'église Sainte-Marie de Mimizan, à quelques kilomètres plus au nord, servait de phare[2]. Il s'effondre en 1790, par vétusté et manque d'entretien.
Les fondations et le corps de la colonne du phare de Contis sont en garluche. Les ouvertures et la couronne sont en pierre de Saint-Savinien. On accède à l'époque à la coupole par un escalier en fonte de 183 marches. La lumière est produite par une lampe à pétrole qui a assuré pendant trente ans le service du phare de Biarritz. Sa hauteur totale est de 41,5 m et la hauteur de sa focale est de 39 m. Son éclairage était d'une portée très importante à l'époque (plus de 80 km).
À l'origine tout blanc, il sera peint en 1937 avec deux bandes noires en forme de double vis d'Archimède par un artiste local du nom de Menoune, afin de servir de repère de nuit comme de jour à la navigation. Le phare de Contis fait partie de la catégorie des phares "barber-poles" noirs et blancs, caractérisée par deux bandes noires effectuant chacune un enroulement autour du corps du phare. La première bande noire prend naissance à la base du phare au niveau de la porte ouest, la seconde bande débute à la base du phare au niveau de sa porte est.
Les phares de catégorie "barber-pole" furent déployés à la fin des années 1800 sur la côte est des États-Unis afin de servir d'amer à la navigation maritime, et tiennent leur nom de l'enseigne des barber-shops américains nommée le "barber-pole". L'enseigne "barber-pole" ayant servi de modèle à la réalisation du motif de ces phares explique qu'ils possèdent une double bande noire (pourtant difficile à réaliser), car sur l'enseigne d'origine, les deux bandes sont de couleurs différentes. Deux autres phares dans le monde font partie de la catégorie "barber-pole noirs et blancs", ce sont ceux de Cap Hatteras peint en 1873 en Caroline du Nord et de Saint Augustine en Floride peint en 1874. D'autres phares font aussi partie des cette catégorie "barber-pole", mais possèdent d'autres variantes de couleur comme le rouge.
En novembre 1873, le phare résiste à un tremblement de terre. Il est électrifié en 1933.
Le 21 août 1944, l'armée allemande fait sauter la coupole avant de quitter Contis. Gabriel Brouste, entrepreneur à Saint-Julien-en-Born, procède aux travaux de remise en état qui débutent en octobre 1948.
En 1950, on réduit considérablement la puissance de la lampe et l'on inverse le sens de rotation de faisceau, portant depuis à 23 milles nautiques (soit 43 km environ). Son escalier rénové compte désormais 192 marches.
Aujourd'hui, en plus de son code lumineux, 4 éclats en 25 secondes, sur une cadence de 4-4-4-13 secondes, le phare de Contis est le relais de systèmes de radionavigation et de télécommunication.
Notes
- ↑ Coordonnées géographiques obtenues sur le site World Lighthouse On The Air (consulter la liste). Modifiées d'après Géoportail (IGN) et CartoExploreur (Bayo, d'après cartographie IGN).
- ↑ Mimizan, Clins d'œil au passé, Georges Cassagne, édition Atlantica, 2007, p 16
Articles connexes
Liens externes
- Phare de Contis (Base Mérimée – Inventaire général du patrimoine culturel)
- Le site de Contis-Plage
- Phares de catégorie Barber Pole
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