- Phantom of the paradise
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Phantom of the Paradise
Phantom of the Paradise Réalisation Brian De Palma Scénario Brian De Palma Musique Paul Williams Photographie Larry Pizer Montage Paul Hirsch Production Edward R. Pressman Société de production Harbor Productions Société de distribution 20th Century Fox Budget 1,3 millions $ Genre Film fantastique
Film musicalDurée 92 minutes Sortie États-Unis : 31 octobre 1974
France : 7 février 1975Langue(s) originale(s) Anglais Pays d’origine États-Unis Phantom of the Paradise est un film musical américain, écrit et réalisé par Brian De Palma, sorti sur les écrans américains en 1974.
Note : le titre francophone le Fantôme du Paradis n'est utilisé qu'au Canada.
Sommaire
Synopsis
Winslow Leach, compositeur de talent, se fait aborder par la célèbre maison de production Death Records, afin que sa musique soit celle de l'ouverture du Paradise, la salle de concert colossale que Swann, le mystérieux directeur de Death Records, vient de faire construire. Winslow pense être le seul à pouvoir chanter la cantate de 300 pages qu'il a écrite. Mais Swann est convaincu du manque de charisme de celui-ci et décide de voler les partitions qui l'intéressent et d'organiser un énorme casting pour trouver des chanteuses pour les choeurs. Winslow décide de profiter de ce casting pour se confronter à Swann. Il y rencontrera une jeune candiate nommée Phoenix dont la voix le fera immédiatement tomber sous son charme mais n'arrivera pas à revendiquer la paternité de sa musique. Il se fait emprisonner suite à un complot du diabolique producteur et, rongé par la rancoeur, décide de s'évader et d'organiser un attentat contre Death Records. Malheureusement, celui-ci tourne mal et Winslow Leach se trouve défiguré. Cachant sa laideur sous un masque, il retourne au Paradise afin d'y fomenter sa vengeance.
Commentaire
Les chansons de cette simili comédie musicale déjantée ont été composées par le chanteur Paul Williams qui incarne le rôle de Swan, lequel personnage apparaît être une caricature du producteur américain Phil Spector. Ce film est souvent comparé au film culte The Rocky Horror Picture Show. On y retrouve des parodies inspirées d'artistes célèbres tels que les Beach Boys, Janis Joplin ou bien encore les Doors. Il est à ce jour considéré comme l'un des meilleurs films de son auteur.
Fiche technique
- Titre : Phantom of the Paradise
- Titre québécois : Le Fantôme du Paradis
- Titre original : Phantom of the Paradise
- Réalisation : Brian de Palma
- Scénario : Brian de Palma
- Production : Edward R. Pressman
- Société de production: Harbor Productions & 20th Century Fox
- Musique : Paul Williams
- Photo : Larry Pizer
- Montage : Paul Hirsch
- Maquillage : John Chambers
- Pays d'origine : États-Unis
- Format : Couleurs (DeLuxe) - son Stéréo
- Genre : Film musical, Comédie, Film fantastique
- Durée : 92 minutes
- Date de sortie : 25 février 1975 (France)
Le film est interdit au moins de 12 ans lors de sa sortie en salles
Distribution
- Paul Williams : Swan
- William Finley : Winslow Leach
- Jessica Harper : Phoenix
- George Memmoli : Arnold Philbin
- Gerrit Graham : Beef
Références artistiques
Références littéraires
- La trame du récit, ainsi que le titre du film, s'inspire grandement du roman Le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux dans lequel l'Opéra de Paris est hanté par un être cachant son visage repoussant derrière un masque et transi d'amour pour l'une des chanteuses dont il aspire à faire une grande cantatrice.
- L'histoire reprend également le mythe de Faust, médecin qui décide de vendre son âme au Diable en contrepartie de pouvoirs hors du commun (voir aussi Références cinématographiques). Ici c'est le compositeur Winslow Leach qui pactise avec le maléfique Swann. Par ailleurs, il est à noter que la cantate écrite par Winslow a pour sujet l'histoire de Faust et que dans le roman Le Fantôme de l'Opéra, il est donné une représentation du Faust de Gounod.
- Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde dans lequel Dorian Gray reste éternellement jeune grâce à un portrait de lui qui vieillit à sa place. Dans le film de Brian de Palma, le personnage de Swann ne vieillit pas mais c'est son image sur les archives de vidéosurveillance qu'il est obligé de regarder tous les jours qui subit les affres du temps.
- Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley: le numéro musical dans lequel une mise en scène fait croire à la création, sous les yeux des spectateurs, de Beef, un être dont le corps résulte de l'assemblage de celui de plusieurs personnes dans le public. A l'instar de la créature de Frankenstein qui échappe à son créateur, Beef qui aurait dû être le symbole de la perfection s'avère être une créature du Diable.
Références cinématographiques
- Faust, une légende allemande : non content d'emprunter une grande part du mythe de Faust dans la trame du récit, Brian De Palma cite également le film de Murnau grâce à des clins d'œils tels que la phrase que Swann prononce lorsqu'il fait signer de son propre sang Winslow Leach "L'encre n'a aucune valeur pour moi". L'aspect visuel du contrat, écrit en caractères gothiques, est également une référence au film Faust .
- Dracula de Tod Browning: lors d'une scène, Swann est censé revenir des Transylvanie et arbore un costume rappelant celui que portait Bela Lugosi lorsqu'il inteprétait Dracula.
- Le Cabinet du docteur Caligari: la scène où Beef se réveille est très ressemblante à l'éveil de Cesare dans le film de de Robert Wiene: les deux personnages ont le même genre de maquillage et sortent d'un cercueil. De plus, les décors apparaissant lors de la chanson "Somebody super like you" sont très inspirés de ceux présents dans le cabinet du Docteur Caligari, symbole de l'expressionnisme allemand.
- Psychose d'Alfred Hitchcock: la célèbre scène de la douche est ici reprise avec une fin assez innatendue.
Autour du film
- Dans le plan où la secrétaire de Death Records regarde le dossier de Winslo Leach, tous les autres noms de dossier sont ceux de personnalités du show-biz (on peut notamment voir Alice Cooper et Peter Fonda). Une exception toutefois: la présence de l'homme politique George McGovern.
- Dans la scène où Swan se félicite des modifications de la voix de Winslow après lui avoir ajouté des filtres audio, c'est en réalité Paul Williams que l'on entend chanter.
- Les fiches de Monsieur Cinéma, vendues dans les années 70, donnent quelques infos intéressantes sur les déboires légaux qu’a connus Brian De Palma en 1974. D’abord intitulé “Phantom“, le titre du film est rapidement modifié avec l’extension que l’on connaît, suite à des pressions du studio Universal et du King Feature Syndicate. Ensuite le label d’origine de Swan, Swan Song (le chant du cygne) doit lui aussi être modifié, il devient Death Records, pour des raisons de droits (Swan Song appartient à Atlantic records), on devra effacer toutes les traces du logo de la pellicule déjà impressionné.
Palmarès
Lien externe
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