- Petits fossiles coquilliers
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Au Cambrien inférieur évolue une faible diversité de métazoaires possédant :
- une coquille,
- un exosquelette (squelette externe) tubulaire ou conique,
- des plaques de protection,
- une carapace,
- des sclérites (parties externes durcies ou composées de chitine d'animaux à corps mous, ou pièces dérivées de la paroi du corps, limitée par des sutures),
- des spicules (aiguillon siliceux ou calcaire constitutif du squelette des éponges).
Ces éléments sont appelés S.S.F.s (Small Shelly Fossils ou petits fossiles coquilliers) et furent très répandus dans le monde. [1] Les SSF apparaissent environ 10 millions d’années avant les premiers trilobites et apportent la preuve de l'existence de la biominéralisation. Ils furent particulièrement abondants au Tommotien et fréquents à l’Atdabanien.
Ils sont représentés par les éponges, mollusques, annélides, lobopodes, et d'autres formes qui semblent n'appartenir à aucun phylum récent.
L’étude des strates fossilifères en Sibérie, Chine, Europe, et Australie ont rapporté une gamme inattendue des microfossiles phosphatés bien préservés. Pour la plupart ce sont de minuscules coquilles ou des composants désarticulés (sclérites) d'armure protectrice constituées par de nombreuses pièces. Ces microfossiles sont devenus familiers. Des formes distinctes ont été identifiées jusqu'ici,
- formes à symétrie hexagonale;
- formes de tasses ouvertes probablement des éponges simples d'asconoïde ;
- forme de tubes simples comparables aux tubes de ver de sabellid, indiquant probablement la présence des tentacules antérieurs comme les lophophores ;
- forme de multi chambres.
En termes d'abondance, les tasses et les tubes simples sont les plus nombreux, par les formes multi chambres,
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