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Pers-Jussy
Pers-Jussy Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Haute-Savoie Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois Canton Reignier-Ésery Code Insee abr. 74211 Code postal 74930 Maire
Mandat en coursLouis Favre
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Arve et Salève Démographie Population 2 105 hab. (1999) Densité 113 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 480 m — maxi. 931 m Superficie 18,68 km² Pers-Jussy est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
La commune de Pers-Jussy est située sur le rebord nord-est du plateau des Bornes (ne pas confondre avec le massif du même nom). Elle fait partie du canton de Reignier et est cernée par les communes de Reignier, Arbusigny, La Chapelle-Rambaud, Éteaux, Scientrier et Cornier. Elle occupe une surface de 1800 hectares, ce qui la classe parmi les plus vastes du canton de Reignier. Topographiquement, on peut distinguer deux secteurs. À l’Est, se trouve la partie basse dont l’altitude croît faiblement d’Est en Ouest entre 480 et 600 mètres : on y trouve le Chef-lieu et les hameaux les plus peuplés (Jussy, Loisinges, Chevrier, Navilly). À l’Ouest, une pente assez forte donne accès à un plateau vallonné qui culmine à 930 m dans le lieu-dit Combloux : ces sont les “hauts” de la commune, entaillés par un profond sillon où coule le Foron de Reignier. D’autres cours d’eau irriguent la commune en dévalant la pente évoquée précédemment : les plus importants sont le Nant Guin, le Nant du Châble, le Nant de la femme et le Vuarapan. Le recensement de 1999 a dénombré 2105 habitants. Pers-Jussy est donc une grosse commune, cependant la population est dispersée dans une dizaine de villages (ainsi appelle-on les hameaux en Savoie ) dont certains peuvent rivaliser avec le Chef-lieu (appelé autrefois Village du clocher ou Village de l’église). Cette configuration originale explique qu’aujourd’hui encore, malgré les bouleversements démographiques du XXe siècle, Pers-Jussy a gardé bien des caractères de petite commune rurale
Histoire
En 351 av. J-C, Pers-Jussy s'appelait Mortaginus.
ATTENTION: QUI CHANTE ICI ? -- Après l'arrivée de Huront Thierry, homme politique très connu conre son combat envers la peine de mort, il a contribué à l'indépendance de Pers-Jussy envers la Russie Orientale. Petit point à noter, le corps de ce Monsieur est actuellement enterré dans un fossé et on raconte qu'il porterait sur lui un anneau de pouvoir !! Pers-Jussy est une commune sous l'influence du romantisme grecque ou Rantanplan est né !
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 mars 2008 Louis Favre ... ... mars 2008 ... Louis Favre ... ... Toutes les données ne sont pas encore connues. Les maires de Pers-Jussy au XXe siècle
Dix maires se sont succédé à Pers-Jussy :
- 1900 - 1919 : Louis Péguet, dit à Barthou, natif d’Épineuse
- 1919 - 1925 : Léon Mugnier, dit à Bise, natif de Chevrier.
- 1925 - 1935 : Joseph Constantin, dit au Levraut, natif d’Ornex.
- 1935 - 1944 : Pierre-Éloi Dompmartin, natif du Chef-lieu.
- 1944 - 1945 : Olivier Sonnerat, natif d’Ornex.
- 1945 - 1947 : Armand Naville. natif de Chevrier,
- 1947 - 1959 : Francis Maréchal, natif du Chef-lieu, conseiller général du canton de Reignier de 1949 à 1959.
- 1959 - 1965 : Gustave Montessuit, natif de Loisinges.
- 1965 - 1977 : Marcel Chambet, dit à Rénon, natif de Jussy.
- 1977 - 2001 : Maurice Sonnerat, natif d’Ornex, conseiller général du canton de Reignier depuis 1985.
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 1041 1056 1114 1435 1800 2105 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Le Châtelard du Foug
Du seul château fort entièrement situé sur la commune de Pers-Jussy, le Châtelard du Foug, il ne reste pratiquement rien : quelques vestiges de soubassements de murailles qui disparaissent sous les ronces et les buissons sur la colline du Châtelard, près de la Charmille. Son nom viendrait de "l'Eau de Fouz", terme par lequel on désignait le Foron qui coule en contrebas. On pense qu'il a été construit à la fin du XIIè siècle ou au début du XIIIè, il est donc approximativement contemporain de la tour de La Roche. Son rôle était de surveiller "le grand chemin de Reignier à La Roche".
Il appartint successivement à plusieurs familles seigneuriales dont l'histoire est assez complexe mais toutes étaient vassales des comtes de Genève : historiquement, la seigneurie dépendant de ce château faisait donc partie du Genevois. Le bâtiment avait la forme d'un polygone irrégulier, tout en longueur, qui s'étirait sur environ 80 m à la crête de la colline . "Par une première porte on entrait dans une cour basse et de là, par un long couloir entre deux murs, on montait à l'enclos supérieur du château. Une seconde porte donnait accès à la cour supérieure du Châtelard, défendue […] par une tour carrée de 7,3 m à 7,5 m de côté" (T) dont les murs avaient plus d'un mètre d'épaisseur. "Les logements étaient appuyés contre l'enceinte au nord et au couchant […] une tour carrée légèrement en saillie, occupait l'angle septentrional des logis, probablement le donjon".
Dès la fin du XVIè il était déjà en ruines, celles-ci demeurèrent imposantes jusqu'à une période assez récente mais les pierres furent peu à peu enlevées pour faire des constructions dans les environs immédiats. Les batisses anciennes de la Charmille ont été en grande partie édifiées à l'aide de ces matériaux. Ref : Blondel
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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