- Passage Choiseul
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2e arrtPassage Choiseul
Arrondissements 2e arrondissement Quartiers Gaillon Début 40 rue des Petits-Champs Fin 23 rue Saint-Augustin Longueur 190 m Largeur 3,9 m Géocodification Ville de Paris : 2001
DGI : 2012Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons Le passage de Choiseul, plus simplement nommé le passage Choiseul, est un passage couvert parisien situé dans le IIe arrondissement, entre la rue des Petits-Champs au sud et la rue Saint-Augustin au nord. Ce passage forme le prolongement de la rue de Choiseul, d’où son nom.
Ce site est desservi par la station de métro Quatre-Septembre.
Sommaire
Histoire
Le passage fut édifié entre 1825 et 1827 à proximité des Grands boulevards, alors très fréquentés, d'abord par l'architecte François Mazois[1] puis, après sa mort, terminé par Antoine Tavernier à l’emplacement de quatre hôtels contigus acquis par la banque Mallet dans le but d'une opération spéculative. Les promoteurs firent démolir ces hôtels, à l'exception de quelques éléments de l’hôtel de Gesvres qui furent conservés, dont le porche qui constitue aujourd’hui l’entrée Nord du passage.
Progressivement tombé en désuétude comme beaucoup d'autres passages parisiens, le passage Choiseul a connu une explosion de sa fréquentation au début des années 1970 quand le couturier Kenzo y ouvrit une boutique branchée. Sa fréquentation qui avait reculé depuis le déménagement du couturier place des Victoires s'est relativement stabilisée depuis lors, mais est tributaire des heures de bureaux, le passage étant peu fréquenté ou fermé en dehors de ces horaires. Le passage possède peu d'éléments décoratifs et ses boutiques ne possèdent pas d'attrait ornemental particulier.
Avec ses 190 mètres de longueur, il est l’un des plus longs de la capitale. Le passage est ouvert du lundi au samedi de 7 h 0 à 21 h 0.
Sites particuliers
Le lieu possède un passé littéraire : Alphonse Lemerre, le premier éditeur des poètes Parnassiens possédait en effet sa boutique dans le passage au no 23. Louis-Ferdinand Céline y vécut enfant de 1899 à 1907, sa mère y tenant une boutique de « nouveautés » au no 67 puis à partir de 1904 au no 64[2]. Il immortalisa le passage dans sa décrépitude en 1936 sous le nom de « Passage des Bérésinas » dans Mort à crédit.
- Le théâtre des Bouffes-Parisiens possède sa sortie secondaire dans le passage et contribue depuis son ouverture en 1857 à l'animation du passage.
Notes et références
- INHA : François Mazois
- Henri Godard, « Chronologie », dans Céline - Romans, tome 1, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1981 (ISBN 978-2-07-011000-1), p. LVI-LVII
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Présentation sur le site Insecula.com (avec photographies)
Catégories :- Passage couvert parisien
- Patrimoine du XIXe siècle
- Passage du 2e arrondissement de Paris
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