- Parti de Bourgogne
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Bourguignons
Lors de la guerre de Cent Ans, les Bourguignons sont un des partis, qui s’oppose aux Armagnacs dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.
L'histoire du parti des Bourguignons s'inscrit dans celle de la guerre de Cent Ans. En 1361 le duc Philippe de Rouvres meurt sans héritier, le roi de France Jean II le Bon récupère le duché et l'octroie en apanage à son fils Philippe le Hardi en 1363. Celui-ci et ses descendants s'attachent à en faire une grande principauté, tendant à l'indépendance.
Philippe le Hardi épouse en 1369 Marguerite III de Flandre, veuve de Philippe de Rouvres, et se trouve ainsi à la tête des deux principautés quand meurt en 1384 le comte de Flandre Louis II de Male. Conquêtes et alliances matrimoniales mettent les ducs de Bourgogne à la tête de vastes et riches domaines en Flandre et aux Pays-Bas, faisant d'eux de redoutables compétiteurs des rois de France au moment ou ceux-ci affrontent l'ennemi anglais.
En 1380 le frère de Phillippe le Hardi (le roi Charles V), meurt. Charles VI n'a que 12 ans et il exerce la régence jusqu'en 1388. Dans le but de lier des alliances avec les duchés germaniques il le marie à Isabeau de Bavière.
Le roi Charles VI sombrant dans la folie en 1393, Philippe le Hardi, très actif à la cour de France, prend une part d'autant plus importante au gouvernement des oncles de Charles VI (le conseil de régence est présidé par la reine Isabeau qui est piètre politique et fortement influencée) que son frère le duc d'Anjou (Louis Ier de Naples) est occupé en Italie et que son autre frère le duc de Berry (Jean de France) s'engage peu dans les affaires politiques et s'occupe surtout du Languedoc, cependant que le duc de Bourbon (Louis II de Bourbon) n'est qu'oncle maternel du roi.
Son fils Jean sans Peur a moins d'influence sur Isabeau de Bavière car celle-ci devient l'amante de Louis d'Orléans. Il s'empare de Paris en 1405 et il fait assassiner son rival en 1407. Bernard VII d'Armagnac, comte d'Armagnac, beau-père du duc d’Orléans, prend à Gien la tête d’une ligue formée pour le venger.
La guerre civile éclate entre les deux partis, Armagnacs, partisans du duc d’Orléans assassiné et Bourguignons partisans de Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Les Armagnacs sont proches du pouvoir royal, notamment du Dauphin, tandis que les Bourguignons s'allient aux Anglais en France. Cette distinction n'intervient cependant qu'assez tard dans le conflit entre les deux factions. Dans un premier temps, les Armagnacs concluent un traité avec le roi d'Angleterre, Henry IV : en 1412, ils lui cèdent la Guyenne, et reconnaissent sa suzeraineté sur le Poitou, l'Angoulême, le Périgord, afin d'empêcher une alliance anglo-bourguignonne. Celle-ci ne fut scellée qu'après l'assassinat de Jean sans Peur par les Armagnacs, lors de l'entrevue de Montereau le 10 septembre 1419, et dans le but d'empêcher le rapprochement entre le Dauphin et le parti bourguignon (et sans doute de venger l'assassinat de Louis d'Orléans).
La guerre civile prend fin en 1435 : Philippe le Bon se fait reconnaître indépendant par le roi français Charles VII avec le traité d'Arras en 1435.
En 1471, Charles le Téméraire proclame l'indépendance, cependant il ne tarde pas à mourir et le roi Louis XI s'empare alors du duché de Bourgogne.
Principaux Bourguignons
- Philippe le Hardi, duc de Bourgogne
- Jean sans Peur, duc de Bourgogne
- Philippe le Bon, duc de Bourgogne
- Charles le Téméraire, duc de Bourgogne
- Claude de Beauvoir
- Nicolas Rolin
- Simon Caboche
- Pierre Cauchon
Voir aussi
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