- Paihere manini
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Gnathanodon speciosus
Carangue royale
Carangue d’orGnathanodon speciosus Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Acanthopterygii Ordre Perciformes Sous-ordre Percoidei Famille Carangidae Genre Gnathanodon Nom binominal Gnathanodon speciosus
(Forsskål, 1775)D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : La carangue royale ou carangue d'or (Gnathanodon speciosus), est un poisson de la famille des Carangidés.
Sommaire
Taxonomie et dénomination
La carangue royale, qui est la seule espèce du genre Gnathanodon, fait partie de la famille des Carangidés, de l'ordre des perciformes et du sous-ordre percoidei.
La première description scientifique d'un individus de cette espèce est réalisée par le naturaliste Peter Forsskål (également connus sous le nom de Pehr Forsskål), en 1775[1].
- Caranx cives (De Vis, 1884)
- Caranx edentulus (Alleyne & Macleay, 1877)
- Caranx panamensis (Gill, 1863)
- Caranx speciosus (Forsskål, 1775)
- Gnathodon speciosus (Forsskål, 1775)
- Gnathonodon speciosus (Forsskål, 1775)
- Scomber speciosus (Forsskål, 1775)
- Belle carangue (Nouvelle-Calédonie)
- Carangue chasseur (Seychelles)
- Carangue citron (République de Maurice)
- Carangue dorée (Polynésie française)
- Carangue d'or (République de Maurice - Maldives)
- Carangue jaune (République de Maurice - Nouvelle-Calédonie)
- Carangue le gueule pourrie (République de Maurice)
- Carangue pilote (République de Maurice)
- Carangue royale (France métropolitaine)
- Carangue royale jaune (France métropolitaine - Djibouti - Île de la Réunion)
Morphologie
Les carangues royales possèdent huit épines dorsales, de 18 à 20 rayons mous dorsaux, 3 épines anales et de 15 à 17 rayons mous anales. Le corps est de couleur argenté mêlée d'un jaune brillant. Le corps est marqué d'une dizaine de barres verticales sombres, qui tendent à s'effacer chez les adultes dont le corps se marque de quelques points noirs. Les nageoires sont jaunes. La nageoire pectorale est en forme de faux et de couleur jaune. La nageoire anale possède deux pointes distinctes[2].
Elles se distinguent également par leur absence de dentition
Le maximum de taille connu est de 120 cm, mais la plupart des prises dépasse rarement les 60 cm, et le poids maximal répertorié est de 15 kg.
Répartition géographique
Ces poissons tropicaux peuplent des eaux chaudes entre les latitudes 30°N et 30°S[2]. Ils peuplent les eaux des océans Pacifique et Indien, et des nombreuses îles de ces deux océans. En Afrique, ils sont présents de la mer Rouge jusqu'à Madagascar. Ils sont présent dans les eaux des îles au sud de l'Inde et du Sri Lanka. Dans le Pacifique, la limite de peuplement nord se trouve au sud du Japon et à Hawaii. Au sud, ils sont présent sur les côtes Est et Ouest de l'Australie. Sur la côte Ouest des Amériques, ils peuplent les eaux de la Basse-Californie-du-Sud et du golfe de Californie jusqu'à l'Équateur.
Comportement
Ces carangues vivent sur les côtes récifales[2]. Elles sont présentes dans les eaux des lagons profonds et sur les bords extérieurs des récifs barrières, côté océan. Elles se déplacent généralement en petit bancs. Elles se nourrissent en particulier de petits crustacés et invertébré présents dans les fond sablonneux, mais se nourrissent aussi de petits poissons présents dans le zooplancton. Ce régime alimentaire est probablement à mettre en relation avec leur absence de dentition. Les juvéniles accompagnent parfois les grandes méduses pélagiques, trouvant protection dans leur forêt de tentacules. Elles sont aussi connues pour accompagner parfois les grands requins, les grands poissons mais aussi les plongeurs, probablement à la recherche de protection et de nourriture.
Pêche
La carangue royale peut-être capturée à la traîne et à la ligne de fond. Elle est parfois capturée par les pratiquants de la pêche sportive. Son importance commerciale est peu élevée, l'espèce étant généralement une prise secondaire. Elle est généralement commercialisée fraiche mais aussi séchée ou salée. Son prix semble assez élevé sur les marchés locaux. Elle est élevée en aquaculture et fait l'objet d'un commerce destiné aux amateurs.
Sa chair ne semble présenter aucun danger particulier relativement à la ciguatera[2].
Notes et références
- ↑ a , b et c Référence Catalogue of Life : Gnathanodon speciosus, Forsskål, 1775 (en)
- ↑ a , b , c et d Référence FishBase : (en) ( (fr))
- B. Salvat (dir.), Raymond Bagnis, Philippe Mazellier, Jack Bennet et Erwin Christian, Poissons de Polynésie, les éditions du Pacifique, coll. « Nature tropicale », Polynésie française, décembre 1972 (réimpr. 1973, 1976, 1981, 1984), 368 p. (ISBN 2-85700-198-3).
(5ème édition, 1984) Page 48.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Référence FishBase : (en) ( (fr))
- Référence Catalogue of Life : Gnathanodon speciosus, Forsskål, 1775 (en)
- Référence ITIS : Gnathanodon speciosus (Forsskål, 1775) (fr) ( (en))
- Référence World Register of Marine Species : espèce Gnathanodon speciosus (Forsskål, 1775) (en)
- Référence Animal Diversity Web : speciosus.html Gnathanodon speciosus (Forsskål, 1775) (en)
- Référence NCBI : Gnathanodon speciosus (en)
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