- Oviraptor
-
Oviraptor
OviraptorOviraptor Classification classique Règne Animalia Classe Reptilia Ordre Saurischia Sous-ordre Theropoda Super-famille Oviraptorosauria Famille Oviraptoridae Genre Oviraptor
Osborn, 1924Espèces de rang inférieur - O. philoceratops
D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : L'Oviraptor ("voleur d'œufs") était un petit dinosaure théropode de Mongolie décrit pour la première fois en 1924 par Henry Fairfield Osborn. Son nom latin lui vient du fait que son premier fossile a été retrouvé à côté d'une pile d'œufs qui avaient été pris pour des œufs de Protoceratops, ce qui valu à l'espèce le nom de O. philoceratops, philoceratops signifiant "qui aime les cératopsiens. Cependant, on croit aujourd'hui que ces œufs appartenait plutôt à l'oviraptor lui-même - il les couvait probablement. Ce revirement de pensée des scientifiques est dû à une découverte d'un animal apparenté, Citipati, retrouvé couvant ses œufs (Clark, Makovicky & Barsbold, 2000). L'oviraptor forme la base de la famille éponyme des oviraptoridés, nommée par Barsbold Rinchen en 1976. Il utilisa alors le nom pour former un groupe, les oviraptorosaures.
Régime alimentaire
L'oviraptor pourrait fort bien effectivement avoir mangé des œufs. En 1977 cependant, Barsbold prétendit que son bec était bien assez fort pour briser les coquilles de mollusques comme la palourde, commune dans les formations géologiques dans lesquelles on retrouve l'oviraptor. L'idée d'une mâchoire pour briser les coquilles fut d'abord proposée par Osborn, qui croyait que ce bec édenté, avec l'extension de quelques os sous la mâchoire, aurait pu faire office d'outil pour briser les coquilles d'œufs. Ces os, les ectopterygoïdes, ne font en fait pas partie d'une structure pour briser les œufs, rendant la théorie d'Osborn erronée. Cependant, d'autres crânes d'oviraptoridés trouvés dans les années 1970 et 1980 montrent que les os de la mâchoire sont effectivement aptes à briser des œufs, faisant partie de l'os principal de la mâchoire supérieure (ou maxillaire), qui converge au milieu pour former une paire de dents. Le reste du palais, contrairement à celui de tous les autres dinosaures, s'étirait sous la ligne de la mâchoire et aurait appliqué une pression dans l'espace entre les mâchoires inférieures, dépourvues de dents. La kératine formant le bec des oiseaux recouvrait les bords supérieurs et inférieurs du bec, et fort probablement le palais, tel que proposé par Barsbold et Osborn.
Localisation et époque
L'oviraptor vivait vers la fin du Crétacé, durant le Santonien, et pourrait fort bien avoir également vécu dans au Campanien, il y a de cela 80 à 70 million d'années ; on le retrouve presque exclusivement dans la formation de Djadokhta en Mongolie, de même que dans la région nord-est de la Région Autonome de Neimongol en Chine, dans un secteur nommé Bayan Mandahu. Les parents de l'oviraptor, mis à part Citipati énoncé ci-haut, compte entre autres Ingenia et Chirostenotes.
Morphologie
L'oviraptor était l'un des dinosaures ayant le plus l'allure d'un oiseau parmi les dinosaures non-aviens. Sa cage thoracique, entre autres, montre des traits typiques des oiseaux, dont un ensemble d'éléments sur chaque côte qui aurait gardé la cage rigide. Un parent de l'oviraptor, Nomingia, a été trouvé avec un pygostyle, une série de vertèbres soudées qui de nos jours aide à supporter les plumes de la queue des oiseaux.
Traditionnellement, l'oviraptor est dépeint avec une crête distinctive similaire à celle du Casoar. Une ré-examination de quelques oviraptoridés (Clark, Norell & Barsbold, 2001) montra cependant ce dinosaure bien connu n'était en fait qu'une espèce de citipati. L'oviraptor avait fort probablement une crête, mais ses dimensions exactes, de même que son allure générale, ne sont pas connus de façon exacte, parce que les crânes retrouvés étaient souvent écrasés.
- Portail de la paléontologie
- Portail de l’origine et de l’évolution du vivant
- Portail des dinosaures
- Portail de la zoologie
Catégorie : Theropoda
Wikimedia Foundation. 2010.