- Oscar (film)
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Oscar
Données clés Réalisation Édouard Molinaro Pays d’origine France Genre Comédie Sortie 1967 Durée 80 minutes Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Oscar est un film français réalisé par Édouard Molinaro, sorti sur les écrans en 1967.
Sommaire
Résumé
Christian Martin, modeste comptable dans une grande société tenue par le promoteur immobilier Bertrand Barnier surprend son patron au saut du lit, afin de lui demander une hausse de salaire. En effet, Martin est sur le point de demander la main d’une jeune fille et n’ose se présenter devant son père avec un simple salaire d’employé.
Devant le refus de Barnier, Martin lui révèle alors qu’il a détourné plus de soixante millions d'anciens francs (soit six cent mille francs) en falsifiant des écritures comptables de l’entreprise de son patron. Devant la menace de ce dernier de le dénoncer à la police, Martin fait valoir à Barnier des conséquences de ses fraudes sur la déclaration de ses revenus au fisc. Barnier doit céder au chantage et accepte d’augmenter Martin en même temps qu’il le nomme vice-président de son entreprise.
Martin révèle alors à Barnier que la jeune femme qu’il compte épouser est en réalité la fille de ce dernier. Dans le but caché de récupérer les soixante millions détournés, Barnier propose à Martin de lui « restituer » la somme afin qu’il puisse l’offrir à sa fille comme cadeau de mariage. Cependant, Martin apprend à son patron qu’il a converti la somme en bijoux et que ceux-ci sont dans une banque. Il part donc chercher la valise contenant les fameux bijoux. Pendant ce temps, Barnier s’explique avec sa fille, Colette. Il la gronde vertement, s’opposant à son mariage, ce qui provoque les pleurs de la jeune femme. Lors de son retour, Martin remet la valise contenant les bijoux contre un papier signé sur lequel Barnier accepte de remettre les bijoux à Colette lors de son mariage.
Au même instant, et sur conseil de Bernadette, la bonne des Barnier, Colette fait croire à son père qu’elle attend un enfant de son amant afin qu’il ne puisse refuser le mariage. À partir de cet instant, Barnier semble véritablement décidé à offrir les soixante millions comme cadeau de mariage à Colette. Tout semble devoir rentrer dans l’ordre. Mais alors que Martin s’est à nouveau absenté, une jeune femme se présente à Barnier. Elle lui annonce qu’elle est amoureuse de Christian Martin et qu’elle lui a fait croire qu’elle était la fille de Barnier. Ce qui signifie que Martin n’est pas amoureux de la fille de son patron mais d’une autre. Du coup, Barnier risque de ne pas récupérer ses soixante millions. Il enjoint la jeune femme, Jacqueline Bouillotte, de se cacher à l’étage.
Après avoir appris que Colette aime en réalité Oscar, le chauffeur que son père avait renvoyé quelque temps plus tôt, Barnier récupère la valise de bijoux des mains de Martin à son retour de la banque. Ce dernier apprend alors que Jacqueline lui a menti, ce qui provoque une violente dispute paraissant conduire à leur rupture.
Dès lors, Barnier, qui a appris qu’Oscar s’était engagé dans une expédition polaire d’une durée de six ans à cause d’une « déception amoureuse », promet à Martin de lui rendre la valise de bijoux s’il épouse sa fille. Martin hésite, puis, apprenant que la fille de Barnier n’est pas réellement enceinte, il essaye de convaincre Barnier de choisir un autre mari : son masseur, Philippe Dubois.
Pendant ce temps, la bonne des Barnier annonce sa démission et apprête une valise remplie de vêtements ; elle quitte la demeure pour aller épouser le baron Honoré de La Butinière, ancien prétendant de la fille Barnier. Mais alors qu’elle prend congé, elle se trompe de valise et échange la sienne avec celle renfermant les bijoux.
Barnier tente tant bien que mal de convaincre son masseur d’épouser sa fille, lui promettant de leur offrir le contenu de la valise en guise de cadeau de mariage. Barnier manque de peu la crise d’apoplexie lorsqu’il ouvre la valise en question, contenant en réalité les effets personnels de la nouvelle baronne, Bernadette, alors qu’il s’attendait à y trouver les bijoux.
Martin revient à la maison et fait une révélation pour le moins troublante à Barnier ; grâce à l’insertion discrète d’une feuille blanche dissimulée parmi des documents comptables que Martin a fait signer à Barnier un peu plus tôt, Martin a obtenu une procuration bancaire qui lui a permis de détourner soixante autres millions sur le compte de Barnier. Martin propose alors à ce dernier d'échanger les bijoux contre ces soixante millions.
Barnier pense avoir dupé Martin en lui remettant la valise de Bernadette, mais il ignore que celle-ci a en réalité déjà été échangée par le chauffeur de la baronne, venu ramener la valise de bijoux. Barnier remet donc sans le savoir les bijoux à Martin et invente en même temps une adresse qu’il prétend être celle de Jacqueline. Martin s’y rend.
Après une série d’imbroglios cocasses, Barnier se retrouve une nouvelle fois avec la valise de Bernadette sous les bras. Après un échange téléphonique avec le baron, il récupère la valise remplie de bijoux des mains d'un Martin dépité qui lui apprend que l’adresse que Barnier lui a donnée plus tôt est celle d’une maison de rendez-vous. Barnier, sous le coup de la joie d’avoir récupéré la valise remplie de bijoux, avoue alors avoir inventé l’adresse ; Jacqueline (qui était revenue un peu plus tôt) se trouve en fait dans le bureau de Barnier. Celui-ci tente alors de récupérer la valise contenant les soixante autres millions en espèces.
Pendant ce temps, Oscar revient chez les Barnier pour la joie de Colette, mais le masseur, désormais amoureux de celle-ci, le met violemment dehors.
Après moult péripéties et imbroglios en tous genres, une dame de la génération de Barnier prénommée Charlotte, se présente au domicile des Barnier ; elle est envoyée par l’agence de placement, afin de remplacer Bernadette en tant que bonne. Celle-ci lui avoue qu’elle avait été autrefois la bonne de la famille Barnier, des années plus tôt. Cette dernière a aussi une fille, née officiellement d’un père inconnu, amoureuse d’un cadre répondant au nom de Christian Martin. Barnier se rend compte que la jeune femme en question n’est autre que Jacqueline, Charlotte lui apprend en vérité que Jacqueline est en fait sa propre fille. Sous le choc, Barnier met quelques minutes à s’en remettre, puis entre dans une sorte de folie passagère qui conduit son épouse à faire un aparté. Finalement Oscar revient à la maison et tout semble être bien qui finit bien.
Seulement, alors que tout le monde se congratule, Bernadette arrive discrètement, et sans mot dire afin de ne déranger personne, pensant s’être trompée de valise, elle l’échange avec une autre. Lorsque Barnier demande à Martin d’ouvrir la fameuse valise, croyant qu’il va en sortir les bijoux, il refait une crise d'apoplexie en voyant émerger de la valise noire le soutien-gorge de Bernadette. Tout le monde prend alors voitures, motos et vélos pour récupérer l’autre valise de bijoux dans une course-poursuite finale.
Fiche technique
- Titre : Oscar
- Réalisation : Édouard Molinaro
- Scénario : d’après la pièce de Claude Magnier
- Adaptation : Jean Halain, Édouard Molinaro, Louis de Funès
- Dialogue additionnel : Jean Halain
- Assistants réalisateur : Jean-Marie Poiré, Philippe Monnier
- Production : Alain Poiré pour Gaumont International
- Directeur de production : Irénée Leriche, Robert Sussfeld
- Administrateur de production : Guy Azzi
- Décors : Georges Wakewitch, assisté de Jean Forestier
- Musique : Jean Marion et Georges Delerue - (Éditions Hortensia)
- Images : Raymond-Pierre Lemoigne
- Opérateur : Jean Bénézech, Georges Pastier
- Assistants opérateur : Michel Plebon, Claude Amiot
- Son : René-Christian Forget
- Perchman : Jean Jak
- Montage : Monique et Robert Isnardon
- Script-girl : Aurore Pasquiss
- Ensemblier : Pierre Charron
- Photographe de plateau : Jean-Louis Castelli, André Dino
- Régisseur général : Roger Boulais
- Maquillage : Anatole Paris
- Coiffures : Micheline Chaperon
- Accessoiriste : Raymond Lemoigne
- Costumes : Francesco Smalto pour Claude Rich
- Perruques : Carita
- Générique : Jean Fouchet F.L
- Format : Couleurs (Eastmancolor) - 2,35:1 (Franscope) - son monophonique - 35 mm - Laboratoire G.T.C
- Film français
- Genre : Comédie
- Durée : 82 minutes
- Date de sortie :
- Tous publics
Distribution
- Louis de Funès : Bertrand Barnier
- Claude Rich : Christian Martin
- Claude Gensac : Germaine Barnier
- Agathe Natanson : Colette Barnier, la fille de Bertrand
- Mario David : Philippe Dubois, le masseur-kinésithérapeute
- Dominique Page : Bernadette, la servante devenue baronne
- Sylvia Saurel/Noël : Jacqueline Bouillotte, la fille naturelle de Bertrand
- Paul Préboist : Charles, le majordome
- Germaine Delbat : Charlotte Bouillotte, la mère de Jacqueline
- Roger Van Hool : Oscar, le chauffeur de Bertrand
- Philippe Valauris : chauffeur du baron
Autour du film
- Adaptation d’une pièce de théâtre à succès de Claude Magnier, que Louis de Funès interpréta à quatre reprises : 1959, 1961, 1971 et 1972.
- La pièce Oscar a aussi été portée à l’écran par John Landis en 1991 sous le titre français L'embrouille est dans le sac (Oscar). Les rôles de Louis de Funès, Claude Gensac et Claude Rich sont repris respectivement par Sylvester Stallone, Ornella Muti et Vincent Spano.
- Les extérieurs de la maison présentée dans le film ont été tournés à la villa Stein à Vaucresson près de Paris, bien que les intérieurs soient purement décoratifs et sans rapports avec l’œuvre de Le Corbusier.
Voir aussi
Liens externes
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