- Obsolescence
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L’obsolescence[1] est le fait pour un produit d’être dépassé, et donc de perdre une partie de sa valeur en raison de la seule évolution technique (ou de la mode, mais on utilise alors plutôt le mot "démodé"), même s'il est en parfait état de fonctionnement. Ainsi la règle à calcul a été supplantée par la calculatrice électronique en très peu de temps parce qu’elle n'était compétitive techniquement ni en vitesse, ni en précision, même à égalité de coût.
Pour se prémunir contre ce phénomène, les entreprises doivent exercer une action de veille technologique ou de veille sociétale pour prévoir, avec autant d'avance que possible, les changements risquant de remettre en question la valeur de leur savoir-faire.
Une entreprise peut décider néanmoins de fabriquer des produits à « vieillissement programmé », ou bien encore non réparables parce que lors de leur sortie celui qui les remplacera est déjà à l'étude, ou bien parce qu'on estime que la réparation coûterait plus cher qu'un remplacement. Cela est vrai entre autres de biens de consommation courante (d’équipement des ménages notamment) comme les appareils électroménagers, les automobiles ou l’électronique grand public (postes de télévision et de radio, hi-fi, téléphones mobiles, ordinateurs...). Ces produits ne sont parfois pas conçus pour durer beaucoup plus que le temps d'arrivée sur le marché de leur remplaçant. Des fabricants modifient parfois aussi les normes d’assemblage des pièces constituant ces appareils dans un délai inférieur à la durée nominale de fonctionnement des organes vitaux, toujours dans la même optique de renouvellement forcé du parc. En France, cependant, la loi est formelle : toutes les pièces de rechange doivent être tenues à la disposition de la clientèle pendant les dix ans qui suivent la commercialisation d'un appareil [réf. nécessaire].
Parfois même le changement de parties à durée de vie faible est impossible ou incommode : pile soudée à une carte-mère, batterie non remplaçable par l'utilisateur parce que le constructeur estime que le changement n'aura jamais lieu.
Sommaire
Notes et références
- anglicisme. du latin obsoletus, participe passé et adjectif d'obsolescere «tomber en désuétude, sortir de l'usage», remis en selle par la suite comme
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Prêt à jeter, Arte-thema
- Usio
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