- Nâves-Parmelan
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Nâves-Parmelan
Vue de Nâves-Parmelan en période hivernaleAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Haute-Savoie Arrondissement Arrondissement d'Annecy Canton Canton d'Annecy-le-Vieux Code commune 74198 Code postal 74370 Maire
Mandat en coursAndré Rezvoy
2008–2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Fillière Site web Navesparmelan.com Démographie Population 862 hab. (1999) Densité 160 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 480 m m — maxi. 1281 m m Superficie 5,39 km2 Nâves-Parmelan est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Situé sur une terrasse du dépôt morainique glaciaire, à 640 m d’altitude. Le territoire communal s’étend sur 539 hectares du sommet du mont La Cha, à 1281m, aux rives du Fier à 480m d’altitude. Orientée sud-ouest, elle bénéficie d’une exposition intéressante, ensoleillée jusqu’au soir, quand le soleil se couche derrière la dent du Chat.
Le paysage environnant va du Parmelan, auquel le nom de la commune fait référence, le mont La Cha, les Dents de Lanfon, le mont Veyrier, la plaine Annecy-Seynod-Albanais. Du haut du Parmelan, on embrasse la chaine du Mont-Blanc.
Pour éviter les confusions postales avec Naves Savoie, et pour marquer l’attachement à son terroir le conseil municipal décide, en 1932, d’ajouter à sa dénomination le nom du Parmelan, sommet qui le domine, mais dont le point culminant se trouve sur la commune voisine de Villaz.
Les habitants s’appellent les naverains et naveraines.
Toponymie
En France, 7 communes portent le nom de Naves, l’étymologie de Naves peut signifier plateau habité ou plus généralement vallée, petite dépression
Histoire
La découverte de tombes de l’époque Burgonde fait remonter le peuplement du village aux tous premiers siècles de notre ère. A l’époque, il est construit à l’écart de la voie romaine qui relie Dingy St Clair à Villaz, siège d’une Villa romaine, sans doute à l’origine d’un des châteaux du village. Sur Dingy, la voie romaine a été taillée à même le rocher du défilé rocheux du Fier, on y situe également l’emplacement d’un camp romain.
Au moyen-âge, il dépendait féodalement des sires de Menthon. Vers 1350, un accord entre Thomas de Menthon et le Comte de Genève fut nécessaire pour définir les limites entre Naves et Villaz.
En 1860, lors du rattachement de la Savoie à la France, le village est particulièrement à l’abandon. Le nouveau Conseil Municipal, sous la direction du premier maire Nicolas Verjus, précédent syndic de l’administration sarde, sollicite la générosité des subventions de l’empereur Napoléon III, pour reconstruire le pont sur le Fier, qui menace ruine, l’église trop petite et qui branle quand sonnent les cloches qui y sont suspendues et une mairie, vu que le Conseil se réuni dans l’école des garçons et que la sauvegarde des archives municipales n’est pas assurée.
Comme partout en France, pendant la guerre de 1914-1918, la mobilisation et les réquisitions de toutes sortes, viande, matériel, affecte lourdement le village. Malheureusement, 11 de ses jeunes hommes ne reviendront pas : Jean-Marie Verjus, Marcel Verjus, Auguste Faure, Auguste Davier, François Panisset, Jean-Marie Sandre, Alphonse Jourdan, Emile Panisset et Henri Castex. Le monument aux morts est érigé au centre du village, à leur mémoire.
Pendant la guerre 1939-1945, un groupe de FTP se constitue, qui rejoindra la compagnie « Le Chamois » de Thorens. Une section de républicains espagnols, s’installe au chalet du Clu, dans l’attente d’un parachutage sur le Parmelan. En mars 1944, conséquence du bouclage du Plateau des Glières, le village est occupé par un détachement allemand qui réussi à prendre en embuscade, à ce même chalet du Clu, un groupe de résistants cherchant à rejoindre Annecy, dans lequel se trouve le capitaine Anjot, qui avait pris le commandement de Glières, après la mort de son premier chef, le lieutenant Tom Morel. Derrière son curé, le village, sous le nez des allemands, donnera une sépulture descente aux six soldats dans le cimetière communal. Ils seront ensuite transférés à la nécropole nationale de Morette (Thones)._ Un seul réchappera de l'embuscade, Angel Gomez, qui comme la plupart des rescapés de Glières participera ensuite au parachutage du 1er Aout et à la libération d'Annecy et de la Haute-Savoie, le 19 Aout 1944.
Une stèle honore la mémoire du capitaine Maurice Anjot, du lieutenant Lambert Dancet, du sergent Louis Vitipon, tous trois du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins, et de trois républicains espagnols, Florian Andujar, Manuel Corps, Antonio Perez. Chaque année, le 4e samedi du mois de mars une chaleureuse cérémonie commémore leur sacrifice. Une fois les Allemands partis, c’est un détachement de la Milice qui fera passer un terrible Vendredi Saint (7 avril 1944), plusieurs hommes seront arrêtés pour être tabassés et interrogés. Envoyé à Mt Luc, Pierre Sadaoui ne sera libéré qu’à la libération de Lyon. Camille Tournier, de Villaz, et M.Bloch, un juif réfugié à Naves, partiront en déportation, ils n’en reviendront pas.
(pour en savoir plus voir les livres de Michel Germain et Claude Antoine)
En 1945, Pierre Raimondo, engagé dans l’armée de libération sera tué à Kingersheim (68).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1860 ... Nicolas VERJUS républicain ... 1875 ... Nicolas PANISSET ... ... 1876 ... François VELLUZ ... ... 1876 ... Nicolas VERJUS ... ... 1895 ... Nicolas BALLANSAT ... ... 1919 ... Eugène PANISSET ... ... 1935 ... Joseph EMINET ... ... 1944 ... Jean-Marie PANISSET ... ... 1947 ... Louis PAULME ... agriculteur 1983 ... Pierre PANISSET ... professeur 1992 ... Gérard EMINET ... facteur Modèle:Élu.
mars 2001 en cours André Rezvoy ... informaticien Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 255 257 294 268 270 359 520 719 862 901 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Personnalités liées à la commune
- Maurice Anjot, capitaine du 27e BCA, commandant le bataillon des Glières après la mort du lieutenant Tom Morel. Il tiendra tête à l'encerclement du Plateau des Glières par l'armée allemande et la Milice française. Il ordonera le décrochage qui permettra de sauver de nombreux maquisards, et la reprise de la lutte jusqu'à la libération d'Annecy et département le 19 Aout 1944.
Lieux et monuments
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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