- Arc de Triomphe du Carrousel
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Arc de triomphe du Carrousel
L'arc de triomphe du Carrousel est un monument datant de 1809 construit par Napoléon Bonaparte. Il comporte des entrées sur chacune des quatre faces (tétrapyle). Il est situé dans le Ier arrondissement de Paris. Il se trouve sur la place du Carrousel, juste à l'ouest du Louvre.
Ce site est desservi par la station de métro : Palais Royal - Musée du Louvre.
Cet arc de triomphe fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 10 septembre 1888[1]. Sommaire
Historique
Édifié en hommage à la Grande Armée de Napoléon Bonaparte entre 1807 et 1809, le monument est situé devant le palais, sur l'esplanade précédant l'aile des Tuileries (avant qu'elle ne brûle en 1871). Célébrant la victoire de l'armée française à Austerlitz, l'arc de triomphe, dessiné par Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine, illustre la campagne de 1805 et la capitulation d'Ulm en 1807.
Description de l'arc
Il fait explicitement référence aux arcs de triomphe de l'empire romain et notamment à celui de Septime Sévère à Rome. Les sujets des bas-reliefs illustrant les batailles ont été choisis par le directeur du musée Napoléon (situé à l'époque au palais du Louvre), Vivant Denon, et dessiné par Charles Meynier.
Le quadrige surmontant l'arc est une copie des Chevaux de Bronze de Constantin Ier, attelage ornant le dessus de la porte principale de la basilique Saint-Marc de Venise. En effet, à l'issue de la première campagne d'Italie, l'armée française menée par le général de l'armée d'Italie Napoléon Bonaparte rapporta de Venise en 1798, l'original de la sculpture comme "trésor de guerre" et la plaça sur le monument. Il fut entouré de deux victoires à partir de 1808. En 1815, suite à la bataille de Waterloo et à la chute de l'empereur (Restauration), La France rend le quadrige aux Autrichiens qui la restituent aussitôt à la cité des doges qui venait d'être annexée à l'Empire d'Autriche par le Congrès de Vienne. La copie est alors effectuée par le sculpteur François Joseph Bosio en 1828.
On peut lire sur le frontispice :
Façade Est :
L'armée française embarquée à Boulogne menaçait l'Angleterre
Une troisième coalition éclate sur le continent
Les Français volent de l'océan au Danube
La Bavière est délivrée, l'armée autrichienne prisonnière à Ulm
Napoléon entre dans Vienne, il triomphe à Austerlitz
En moins de cent jours, la coalition est dissouteFaçade Sud :
Honneur à la grande armée
Victorieuse à Austerlitz
En Moravie
Le 2 décembre 1805 jour anniversaire
Du couronnement de NapoléonFaçade Ouest :
A la voix du vainqueur d’Austerlitz
L’empire d’Allemagne tombe
La confédération du Rhin commence
Les royaumes de Bavière et de Westphalie sont créés
Venise est réunie à la couronne de fer
L’Italie entière se range sous les lois de son libérateurFaçade Nord :
Maître des états de son ennemi
Napoléon les lui rend
Il signe la paix le 27 décembre 1805
Dans la capitale de la Hongrie
Occupée par son armée victorieuseAnecdotes
Il y a un cadran solaire dessus.
Durant la Nuit Blanche de 2007, l'artiste Arnaud Prinstet a projeté son autoportrait sur le monument.
Notes et références
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