- Notarikon
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Le Notarikon (Notaricon ou Notariqon) ou la Notarique[1] fait partie des trois systèmes cabalistiques avec la Gematria et le Temura, ce système est la combinaison des lettres (Hohkmat ha-zeruf), pour déchiffrer la Torah. Le Notarikon est semblable à la sténographie romaine, dans laquelle les lettres initiales ou finales des mots dans une phrase forment de nouveaux mots. Le terme hébreu de Notarikon est dérivé du mot latin notarius écrivain. Il existe deux formes de Notarikon.
Sommaire
Premier système
Dans le premier système, chaque première lettre d'un mot est prise pour l'initiale ou l'abréviation d'un autre mot, ainsi, des lettres d'un mot, on peut former une phrase.
Par exemple, chaque lettre du mot tysarb,(rappelons que l'hébreu se lit de droite à gauche; soit, de gauche à droite, et avec voyelles :) Berashith, le premier mot de la Genèse, est prise comme initiale d'un mot pour former hrvt larsy vlbqys myhlq har tysarb, Berashith Rahi Elohim Sheyequebelo Israel Torah : "Au commencement, Elohim vit qu'Israël accepterait la Loi". Autre exemple : les kabbalistes distinguent quatre sens dans les textes sacrés : littéral, allégorico-philosophique, herméneutique, mystique : peshat, remez, derash, sod, et Moïse de León, prenant les initiales découvre l'acronyme pardès, qui signifie "jardin" (Scholem, La kabbale, p. 279).
Second système
La seconde forme de Notarikon est l'inverse de la première.
Par celle-ci, les initiales ou les finales ou les deux ou les médianes d'une phrase sont prises pour former un mot ou des mots. Ainsi la Kabbalah est appelée hrtcn hmkx, Chokhma Nesthora, "la sagesse secrète".
En prenant les initiales de ces deux mots, x et n, nous formons, par la deuxième forme de Notarikon, le mot x, Chen, "grâce."
De la même manière, des initiales et finales des mots hmymsh vnl hliy ym, Mi Iaulah Leno Ha- hamayimah, "qui ira au ciel pour nous ?" (Deut. XXX, 12) sont formés hlym, Milah, circoncision et hvhy, le Tétragrammaton, ce qui implique que Dieu a institué la circoncision comme moyen d'atteindre le ciel.
Bibliographie
- The Jewish Encyclopaedia, 1901-1905, t. IX, 1965, p. 339-341.
Notes et références
- Bernard Dubourg en son ouvrage L'invention de Jésus, « L’hébreu du Nouveau Testament », Paris, Gallimard, 1987, p. 130 ssq. C'est cette forme francisée, au féminin, qu'emploient certains auteurs, parmi lesquels l'érudit
Voir aussi
Articles connexes
- Kabbale ;
- temura | gematria ;
- alphabet hébreu ;
- chronogramme ;
- numérologie ;
- Numération hébraïque ;
- Symbolisme des lettres | Symbolisme des nombres
- Herméneutique
- Symbolisme des lettres
Liens externes
(he) Notarikon.com Un outil avancé de recherche biblique.
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