- Nordic council
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Conseil nordique
Conseil nordique
Conseil nordique des ministres
Carte des pays du Conseil nordiqueCréation 1952 (Conseil)
1971 (Conseil des ministres)Type organisation internationale Siège Copenhague Langue(s) danois, norvégien, suédois Secrétaire Jan-Erik Enestam Site web http://www.norden.org/ Le Conseil nordique et le Conseil nordique des ministres sont des forums de coopération pour les gouvernements et les institutions parlementaires des pays nordiques. Ils ont pour objectif, dans le cadre de la « coopération nordique », de réaliser des tâches que chaque État ne saurait assurer à lui seul.
Le symbole du cygne, dont les huit plumes représentent les huit membres, a été adopté en 1985.
Sommaire
Membres
On compte, parmi les membres des deux Conseils, des États pleinement indépendants tout comme des territoires autonomes.
États
En 2005, l'Estonie, culturellement très proche de la Finlande et historiquement liée au Danemark et à la Suède a fait part de son intérêt d'adhérer au conseil nordique. Le pays n'en est toutefois pas encore membre.
Territoires autonomes
- Îles Féroé (Danemark) : 2 sièges
- Groenland (Danemark) : 2 sièges
- Åland (Finlande) : 2 sièges
Conseil nordique
Le Conseil nordique a été institué en 1952 à la suite des expériences tirées de la Seconde Guerre mondiale. Il est destiné à la coopération interparlementaire entre les pays membres.
Composition et règles de procédure
Le Conseil comprend 87 représentants, provenant des cinq États et des trois territoires autonomes. Les représentants, tous des parlementaires dans leur pays d’origine, sont désignés par leurs partis politiques et élus par les parlements nationaux. L’élection au Conseil nordique est donc indirecte. Un présidium, dont les membres sont élus par leurs pairs, assure la direction de l’institution.
Le Conseil, depuis 1996, fonctionne sur la base de sessions ordinaires annuelles. Des « sessions à thème » sur des sujets précis peuvent également être organisées. Même hors des périodes de session, un travail continuel est assuré grâce à cinq commissions et quatre partis politiques.
Les bureaux du Conseil nordique, pour la plupart, se situent à Copenhague, mais des antennes de l’organisation existent sur le territoire de chaque membre.
Le Conseil nordique lui-même ne dispose pas du pouvoir d’édicter des normes, mais chaque gouvernement a l’obligation de transposer ses décisions, sur le même modèle que les directives de l’Union européenne.
Réalisations
Dès son année de création, des règles communes ont été instituées entre ses membres concernant le marché du travail et la sécurité sociale. Le Conseil a par ailleurs garanti la liberté de circulation des citoyens entre chaque pays membre, sans passeport avec l'Union nordique des passeports.
En matière stratégique, les membres du Conseil connaissent des situations très différentes : le Danemark, la Norvège et l’Islande font partie de l’OTAN, tandis que la Suède et la Finlande sont neutres. De ce fait, le Conseil nordique ne s’est jamais impliqué dans des affaires de nature militaire.
Conseil nordique des ministres
Le Conseil nordique des ministres a vu le jour en 1971. Il est destiné à la coopération intergouvernementale entre les pays membres. Il consiste, sur le même modèle que le Conseil des Ministres de l’Union européenne, en des réunions régulières organisées entre les ministres homologues de chaque pays membre.
L’organisation et la tenue des Conseils reviennent en théorie aux premiers ministres respectifs de chaque État. En pratique, cette responsabilité est dévolue aux ministres pour la coopération nordique et au Comité pour la Coopération, qui coordonne par ailleurs l’activité quotidienne du Conseil.
Comme l'indique son nom, le Conseil nordique des ministres est constitué de plusieurs conseils de ministres suivant les sujets abordés (économie, agriculture, justice…). En règle générale, les ministres homologues se réunissent deux fois par an.
La présidence du Conseil des Ministres, détenue pour une période d’un an, effectue une rotation entre les cinq pays nordiques. Les décisions sont prises à l’unanimité, et préparées en amont par des comités de fonctionnaires nationaux expérimentés.
La coopération nordique en débat
Au cours des années soixante, l’idée apparut de faire évoluer les institutions de coopération nordique en une organisation similaire à celle de la Communauté Économique Européenne. Un traité fut négocié en vue de la création d’une nouvelle institution, le « NordEk », dont on projetait d’établir le siège à Malmö en Suède. Toutefois la Finlande n’osa pas ratifier le traité en raison de ses relations particulières avec l’Union soviétique.
Le projet n’ayant plus de raison d’être sans la participation de la Finlande, la Norvège et le Danemark choisirent de se porter candidat à l’entrée dans la CEE. L’adhésion du Danemark fut effective en 1973, contrairement à la Norvège qui rejeta finalement cette perspective par référendum (Voir Politique de la Norvège). La Suède et la Finlande, quant à elles, rejoignirent finalement l’Union européenne en 1995, la Norvège réitérant son refus, de nouveau par référendum.
Voir aussi
Liens externes
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