- Aram Khachaturian
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Aram Khatchatourian
Pour les articles homonymes, voir Khatchatourian.Aram Khatchatourian Aram Khatchatourian sur le billet de 50 dramsNaissance 6 juin 1903
Tbilissi, Empire russeDécès 1er mai 1978
Moscou, Union soviétiqueActivité principale Compositeur
Style
Aram Ilitch Khatchatourian (en arménien : Արամ Խաչատրյան; en russe : Арам Ильич Хачатурян) est un compositeur soviétique d'origine arménienne, né le 6 juin 1903 à Tbilissi (Géorgie) et mort le 1er mai 1978 à Moscou.
Khatchatourian s'imposa peu à peu comme l'un des compositeurs « officiels » de l'Union soviétique. Il fut professeur au conservatoire de Moscou et député au Soviet suprême. Son tempérament généreux et ses talents d'orchestrateur se retrouvent dans des ouvrages célèbres comme le ballet Gayaneh (ou Gayane) — et sa fameuse Danse du sabre —, Spartacus et le Poème à Staline.
Sommaire
Sa vie
Le père d’Aram Khatchatourian, Eguia, avait quitté son pays d’origine qui était l’Arménie, vers les années 1870. Il déménagea à Tiflis (actuelle ville de Tbilissi en Géorgie) pour y travailler et bâtir son atelier de reliure. C’est dans cette ville que sont nés ses cinq enfants. Aram était le cadet. L’aîné mourut jeune. Khatchatourian grandit avec les airs de musique que sa mère lui fredonnait et que certains musiciens de la rue lui inspiraient.
Ses études et ses premières pièces
La découverte de la musique lui est venue du pensionnat où il prenait des cours de piano. Il y vécut de 1912 à 1921. Après avoir suivi ses cours de piano pendant deux ans, il décida de se lancer dans des études de commerce et il continua à apprendre le piano de façon autonome. Quand il se rendit pour la première fois à l’opéra, à onze ans, il tomba amoureux de la musique, même s’il ne pensait pas entreprendre d’études en profondeur dans ce domaine. Son frère Souren, qui était marié, déménagea à Moscou. Il proposa à Aram et leur frère Levon de faire de même. À Moscou, Aram rejoignit l’université ainsi que l’institut Gnessine, une école de marque et de très bonne réputation. Entretemps, il entreprit des cours de violoncelle. En 1922, ce fut l’année de son premier concert. Il se lança ensuite dans l’étude de la biologie et il débuta ses cours en composition.
Rencontres
C'est durant ses études qu'il rencontra la femme de sa vie, Nina Makarova. Aram entra ensuite au Conservatoire de Moscou et fut l’élève de Nikolaï Miaskovski, un compositeur populaire de l’époque.
Son œuvre
Khatchatourian avait déjà composé en 1932 un Trio pour clarinette, violon et piano, très remarqué par Prokofiev qui le fit interpréter à Paris. En 1933, il composa une Suite pour la danse. Il s’inspira de toutes sortes de danses arméniennes, azerbaïdjanaises, géorgiennes et ouzbeks et, de son œuvre, on découvrait un goût évident pour le folklore. Il écrivit aussi une première symphonie, pour obtenir son diplôme du conservatoire, et aussi pour faire honneur à son pays, à l'occasion du quinzième anniversaire de ce dernier. Cette pièce fut composée en 1935, elle avait comme inspiration la musique occidentale et le folklore arménien. Il fit aussi, dans la même année, une musique de film. Le film s’intitulait « Pépo ». À partir de cette composition, une longue carrière de compositeur de musique de scène débuta. Il allait produire plus de quarante œuvres pour le cinéma et le théâtre. Équipé d’une oreille mélodique certaine, Aram était surtout doué pour le ballet, la musique de film ou de scène. Il faisait la plupart du temps appel à un orchestre au son mélodieux, sensuel, postromantique voire lyrique.
Khatchatourian, en Union soviétique, a été le premier compositeur à intégrer la musique moderne et le ballet classique. Il croyait que le public devait ressentir la même chose que les artistes qui essayaient de s'exprimer. Le Concerto pour piano et orchestre, composé en 1940 et recompensé par le Prix Staline en 1941, lui valut la notoriété internationale et marqua sa carrière. Il devint alors un de ses compositeurs les plus célèbres.
Dernières œuvres
En 1961, Aram recommença à écrire de la musique orchestrale et composa une sonate pour piano. L’année qui suivit, il continua avec trois concertos-rhapsodies qu’il voulait rajeunir. Dans les dernières années de sa vie, Khatchatourian composa encore trois sonates pour violoncelle, violon et alto. Ces dernières œuvres sont rarement jouées et n'ont, à ce jour, pas été enregistrées.
Liste sommaire de ses œuvres
Symphonies
- Symphonie n° 1
- Symphonie n° 2
- Symphonie n° 3
Œuvres pour soliste et orchestre
- Concerto pour piano en ré bémol majeur
- Concerto pour violon en ré mineur
- Concerto pour violoncelle en mi mineur, 1946, première rep. 30 oct. 1946 en URSS par l'orchestre symphonique d'État dirigé par Alexandr Gauk
- Concerto-rhapsodie pour piano et orchestre
- Concerto-rhapsodie pour violon et orchestre
- Concerto-rhapsodie pour violoncelle et orchestre
- Suite Drame de Lermontov (six mascarades) (1944)
Ballets
- Spartacus
- Gayaneh, contenant la célèbre « Danse du sabre »
Musique de chambre
- Trio en sol mineur pour clarinette, violon et piano (1932)
- Sonate pour alto seul (1976)
Piano
- Les Aventures d'Ivan
- Toccata
- Étude
- Sonate pour piano (1976)
- La Danse du sabre
- Andantino
Guitare
- Prélude
Lien externe
- (hy) (ru) (en) Musée virtuel de Khatchatourian
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