- Araignées rouges
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Araignée rouge
Nom vernaculaire ou Le terme « araignée rouge » s'applique, en français,
nom normalisé ambigu :
à plusieurs taxons distincts.araignée rouge « Araignées rouges » ou tétranyques Taxons concernés - Familles :
- Tetranychidae
- Trombidiidae
- Espèces :
- Panonychus ulmi, tétranyque du pommier
- Tetranychus urticae tétranyque tisserand
- Oligonychus ununguis tétranyque de l'épinette
- Etc.
Ordinairement, le terme araignée rouge fait référence non à des araignées, mais à de minuscules acariens de la famille des Tetranychidae. Pour beaucoup, il désigne en fait collectivement les espèces ravageuses de cette famille capable d'infester plus de 2 300 espèces végétales différentes.
Différentes espèces
Il règne en réalité une véritable confusion dans l'utilisation de ce nom, d'abord en raison de l'ambiguïté araignée-acarien. Si bien que certains préfèrent les nommer « acariens rouges ».
Cependant en ce qui concerne la couleur, de nombreuses « araignées rouges » ne sont pas rouges. C'est le cas en particulier de la plus connue d'entre elles, le tétranyque tisserand. Il semble que cette appellation ait dans un premier temps concerné une autre espèce ravageuse vraiment rouge, l'« araignée rouge du pommier » (Panonychus ulmi) et qu'elle ait ensuite été appliquée aux autres tétranyques, parmi lesquelles le très commun tétranyque tisserand dont la coloration varie généralement du vert et du jaune au brun. Au sein de l'ensemble des « araignées rouges », on peut donc trouver des « araignées » (ou acariens) « carmin » (Tetranychus cinnabarinus), « jaune » (autre nom usuel du tétranyque tisserand), etc.
D'autres acariens, étrangers à la famille des tétranyques, sont également rouge vif et sont nettement plus visibles parce que plus grands. Ce sont en général des espèces libres (par opposition à parasites), fréquentes notamment sur les lieux secs et ensoleillés, comme divers Trombidiidae. Il est donc fréquent de les voir aussi nommer « araignées rouges ».
Les larves des acariens trombidion sont plus connues sous la dénomination d'aoûtats, redoutables l'été lorsqu'elles piquent les êtres humains et sucent leur sang, provoquant de terribles démangeaisons.
Description
Les « araignées rouges » se distinguent par leurs huit pattes et absorbent le contenu des cellules foliaires. Une fois attaqué le limbe des feuilles se décolore et prend un aspect plombé argenté caractéristique. Ces acariens sont très féconds ; la femelle pond de 2 à 10 œufs par jour selon les espèces. À 30°, l'incubation se fait en quatre jours contre 22 jours à 15° et les nouvelles générations sont capables de pondre de 3 à 10 jours seulement après leur éclosion.
Les « araignées rouges » sont dévorées par de nombreux insectes. Un excès d'insecticides favorise donc leur apparition en faisant disparaître leurs ennemis naturels. Les fumures azotées des engrais, en attendrissant les tissus foliaires des plantes et la potasse, en augmentant la sécrétion des sucres, rendent les plantes très attractives aux « araignées rouges ». Les mauvaises herbes constituent autant de refuges favorables vite transformés en autant de foyers d'infestation.
La lutte contre les « araignées rouges »
Il existe de nombreux produits spéciaux « araignées rouges », le plus souvent à base de Dicofol qui agit sur les acariens à tous les stades de leur développement, mais ne doit pas être utilisé moins de 15 jours avant la récolte des fruits.
Les « araignées rouges » détestent l'humidité, il est donc conseillé de doucher les feuillages le soir par temps chaud pour éviter les attaques qui sont d'autant plus redoutables lorsque le temps est chaud et sec.
Certains acariens minuscules, les eriophyes provoquent la formation de galles cornues (érinoses) chez la vigne, le chêne, le tilleul, l'érable, l'aulne... ces pustules sont plus spectaculaires que dangereuses pour la plante et il suffit de ramasser les feuilles atteintes et de les brûler.
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