- Ara de Spix
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Ara de Spix Cyanopsitta spixii Classification (COI) Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Aves Ordre Psittaciformes Famille Psittacidae Genre Cyanopsitta
Bonaparte, 1854Nom binominal Cyanopsitta spixii
(Wagler 1832)Statut de conservation UICN :
Statut CITES : Annexe I ,
Révision du 01/07/75Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsL’Ara de Spix (Cyanopsitta spixii) est un oiseau très menacé appartenant à la famille des psittacidés.
Sommaire
Description
C'est un ara de taille moyenne, entièrement bleu, légèrement verdâtre sur la poitrine et le ventre. La tête est gris clair teinté de bleu et le bec noirâtre.
Population et conservation
Bien que totalement protégé par la législation brésilienne depuis 1967, l’Ara de Spix n’a été redécouvert dans la nature qu’en 1985, quand 5 oiseaux (dont 2 couples) furent localisés dans le Nord de l’État de Bahia. Des piégeurs avaient été actifs dans la région pendant une quinzaine d’années, capturant au minimum 23 oiseaux, voire 40, et il semble qu’en 1988 les 5 derniers avaient été braconnés. Cependant, un dernier survivant sauvage fut localisé en 1990. On se rendit compte alors que, si le piégeage était responsable de la raréfaction récente de l’espèce, sa cause essentielle était la destruction des forêts constituant son habitat de nidification, dont il ne subsisterait plus que 30 km².
En 1990, les autorités brésiliennes de conservation de la nature ont créé un Comité permanent pour la restauration de l’Ara de Spix, qui rassemble diverses parties intéressées, dont la plupart des détenteurs d’oiseaux captifs, ainsi que des représentants d’organismes internationaux de conservation de la nature. Des essais ont été tentés afin d’améliorer les résultats de la reproduction en captivité, ce qui a porté à plus de 30 individus le nombre d’aras captifs ; mais la plupart de ceux-ci sont très apparentés, ce qui pourrait entraîner des problèmes de consanguinité. En outre, se pose la question de savoir si des oiseaux nés en captivité ont la capacité de servir réellement les intérêts de l’espèce. En effet, chez les aras, les relations avec leur milieu sont basées sur l’apprentissage et la transmission des traditions. Il leur faut des années pour découvrir les secrets de leur environnement, et il semble peu probable que des oiseaux nés en captivité et appartenant à une espèce éteinte à l’état sauvage seraient aptes, en partant de zéro, à retrouver les informations dont ils ont besoin.
En 1995, après analyse des plumes de l’Ara de Spix encore en liberté, réalisée dans le but d’en confirmer le sexe (mâle), une femelle captive mais d’origine sauvage fut relâchée pour qu’elle le rejoigne. Cependant, le mâle sauvage s’était apparié avec un Ara d'Illiger solitaire, et bien que la femelle relâchée ait rencontré le mâle, ils ne formèrent pas de couple, peut-être à cause de l’Ara d’Illiger, et par conséquent la femelle disparut. Quant au mâle, il n’a plus été revu depuis l'an 2000 et il est probablement mort ; selon l'UICN, l’espèce est donc désormais probablement éteinte dans la nature, et ne subsiste plus qu’en captivité.
L’Ara de Spix figure à l’annexe I de la CITES depuis sa création (cette annexe I regroupe les espèces dont le statut est si défavorable qu’aucune forme de commerce n’est acceptable) ; la possession privée de cet ara a même été prohibée par la loi brésilienne depuis les années 1960, ce qui n’a pas empêché les derniers spécimens d’aboutir entre les mains des plus riches collectionneurs du monde. Aucune législation n’a pu par elle-même aider une espèce aussi convoitée.
Les quelques dizaines d'individus vivant en captivité sont désormais présents au Qatar, aux îles Canaries (Espagne), en Allemagne et au Brésil même. Une coordination est actuellement mise en place pour reconstituer une population plus importante par échange des individus.
Institution Mâles Femelles Juvéniles Total Al Wabra Wildlife Preservation, Qatar 21 29 0 50 Jardin zoologique de Berlin, Berlin, Allemagne 7 5 2 14 Parc des Perroquets, Tenerife, Îles Canaries, Espagne 1 5 0 6 Fondation Lymington, São Paulo, Brésil 3 2 0 5 Zoo de São Paulo, São Paulo, Brésil 2 1 0 3 Total 34 42 2 78 Voir aussi
Genre Cyanopsitta
- Référence Alan P. Peterson : Cyanopsitta dans Psittaciformes (en)
- Référence Catalogue of Life : Cyanopsitta (en)
- Référence ITIS : Cyanopsitta Bonaparte, 1854 (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Cyanopsitta (en)
- Référence NCBI : Cyanopsitta (en)
- Référence UICN : taxon Cyanopsitta (en)
- Référence CITES : genre Cyanopsitta (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
Espèce Cyanopsitta spixii
- Référence Alan P. Peterson : Cyanopsitta spixii dans Psittaciformes (en)
- Référence Tree of Life Web Project : Cyanopsitta spixii (en)
- Référence Catalogue of Life : Cyanopsitta spixii (Wagler, 1832) (en)
- Référence ITIS : Cyanopsitta spixii (Wagler, 1832) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Cyanopsitta spixii (en)
- Référence NCBI : Cyanopsitta spixii (en)
- Référence UICN : espèce Cyanopsitta spixii (Wagler, 1832) (en)
- Référence CITES : espèce Cyanopsitta spixii (Wagler, 1832) (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
- Référence CITES : taxon Cyanopsitta spixii (sur le site du ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement) (fr)
- Référence Fonds documentaire ARKive : Cyanopsitta spixii (en)
Catégories :- Statut UICN En danger critique d'extinction
- CITES annexe I
- Psittacidae
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