Nervezain

Vauconcourt-Nervezain
Pays	France
Région	Franche-Comté
Département	Haute-Saône
Arrondissement	Arrondissement de Vesoul
Canton	Canton de Dampierre-sur-Salon
Code Insee	70525
Code postal	70120
Maire Mandat en cours	Gustave Munier 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes des quatre rivières
Latitude Longitude	47° 39′ 34″ Nord        5° 49′ 38″ Est / 47.6594444444, 5.82722222222
Altitude	(mini) – (maxi)
Superficie	18,53 km²
Population sans doubles comptes	212 hab. (1999)
Densité	11 hab./km²

Vauconcourt-Nervezain, une commune du département de la Haute-Saône, dans la région Franche-Comté, en France. La commune résulte de la fusion en 1970 des communes de Vauconcourt et de Nervezain.

Sommaire 1 Géographie 2 Histoire 3 Administration 4 Démographie 5 Économie 6 Lieux et monuments 7 Personnalités liées à la commune 8 Notes et références 9 Voir aussi 10 Liens externes

Géographie

Histoire

Administration

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
mars 2008		Gustave Munier
mars 2001	Mars 2008	Gustave Munier
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

1962	1968	1975	1982	1990	1999	2006
270	236	194	212	225	212	219
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes 2006 : Population provisoire (enquête annuelle).

Économie

• Agriculture
• Artisanat
• Café-restaurant

Lieux et monuments

• Belle maison du XIXe siècle
• Église à clocher comtois

Personnalités liées à la commune

C'est dans cette commune que naquit en 1580^[1] le chanoine Claude Ménestrier. Il appartenait à une famille seigneuriale ancienne mais désargentée. Comme nombreux de ses compatriotes comtois, il décide d'effectuer le voyage en Italie, alors centre de la culture européenne, où Rome développe un grand mécénat grâce à l'influence de l'Eglise. Il entre au service du cardinal Barberini, neveu du pape Urbain VIII. Prêtre, docteur en droit, doté d'un esprit vif, il se passionne pour les antiquités, la peinture, la sculpture. Numismate éclairé s'intéressant à tout, il fut en contact avec les plus beaux esprits de son temps, parmi lesquels il faut citer Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, Gabriel Naudé, et bien d'autres. Il voyagea à travers l'Europe d'où il ramena de nombreuses oeuvres d'art, pour le compte des Barberini. En 1632, le pape le nomme chanoine du chapitre de Besançon.

C'est au court d'un voyage de retour en France, que la galère le ramenant et contenant ses effets fit naufrage au large de Marseille, au cours d'une tempête. Seule une peinture à laquelle il tenait beaucoup fut repêchée intacte. Il s'agissait d'une vierge à l'enfant peint par le florentin Dominico Cresti. Voyant là un signe du destin, le chanoine Claude Ménestrier fit envoyer cette toile aux Jacobins de Besançon. Il mourut à Rome en 1639, avant d'avoir pu assister à la réception officielle de son tableau. Depuis cette date, Notre-Dame des Jacobins fut toujours adorée des Bisontins. Le tableau est aujourd'hui visible à la cathédrale Saint-Jean de Besançon.

Notes et références

Bibliographie :

• A. Castan, notice biographique. Bibliothèque Municipale de Besançon.
• M. de Vregille, article dans le bulletin de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon. 1922.
• Guy Barbier, Regards sur Notre-Dame des Jacobins restaurée. La lettre aux amis des musées et de la bibliothèque de Besançon. 2009.

Voir aussi

• Communes de la Haute-Saône

Liens externes