Murviel-lès-béziers

Murviel-lès-béziers

Murviel-lès-Béziers

Murviel-lès-Béziers
Carte de localisation de Murviel-lès-Béziers
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Hérault
Arrondissement Arrondissement de Béziers
Canton Canton de Murviel-lès-Béziers
Code Insee 34178
Code postal 34490
Maire
Mandat en cours
Norbert Etienne
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Orb et Taurou
Latitude
Longitude
43° 26′ 29″ Nord
       3° 08′ 42″ Est
/ 43.4413888889, 3.145
Altitude 19 m (mini) – 220 m (maxi)
Superficie 32,36 km²
Population sans
doubles comptes
2 392 hab.
(1999)
Densité 73 hab./km²

Murviel-lès-Béziers en occitan Murvièlh ( de Besièrs) est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Murviellois.

Armoiries de Murviel-lès-Béziers

Sommaire

Géographie

La commune se trouve à 15 km de Béziers dans la vallée de l'Orb. Elle est dominée par le Pech Bellet qui culmine à 157 m.

Histoire

Origine du nom : Muro Vetulo (la première fois dans les écrits en 1053 lorsque Matfred de Murviel assiste à un procès à Béziers, puis en 1107 dans le Cartulaire de Gellone) ; le nom du village vient du pluriel latin muri vetuli : "les vieux murs". On trouve Muri veteris (12-14è s.), Merviel (16-17è s.), Murviel en 1708, Murviel-lès-Béziers en 1955.

L'eau, le gibier, la sûreté du site étaient essentiels dans le choix d'un site pour les premiers humains en quête de sédentarisation. Murviel répondait à ces conditions. Le premier âge du fer est très bien représenté : nous nous situons dans une zone particulièrement dynamique à cette époque (VIè-IVè siècles avant JC) où l’on observe un développement marqué, un commerce florissant, et ensuite une structuration territoriale originale après la création de la ville de Béziers au début du VIè siècle avant JC. Cette richesse est perceptible au travers des découvertes, comme celle effectuée à Coujan, où des fragments de vases retrouvés en surface ont permis d’identifier une nécropole à incinération du 1er âge du fer (7è siècle avant JC). Ce type de tombes se rattache à un groupe de population, clairement reconnu entre l’Aude et l’Hérault, le peuple des Elysiques, mentionné par Hécatée de Milet et Hérodote entre 500 et 450 av JC. Cette découverte démontre l’ancienneté de l’occupation du site. En outre, dans le mot Taurou (rivière qui serpente à Coujan), on retrouve le radical hydronomique, taur- dans Taur, Thau, étang lagunaire près de Sète. Tauronis, Taurou est un nom celte ou ibère, pré-romain.

Des siècles plus tard, profitant de la position stratégique du lieu, les romains y érigèrent un castrum. Cette puissance militaire contribua au développement économique du terroir et à la renommée de ses maîtres qui redoubla d'importance pendant la féodalité. Jusqu'à la Révolution, les "De Murviel", gouvernèrent le bourg et tinrent un grand rôle dans les affaires de la province. Anoblis très tôt, ils furent constamment membres des Etats du Languedoc. Dès le XIIIè s, la population gagnait son indépendance et obtenait de nombreuses libertés concédées par le seigneur. A la même époque, celui-ci perdit ses biens, confisqués par Simon de Montfort. Il les récupéra 50 ans plus tard. Pendant la même période, à plusieurs reprises, la population fut frappée d'excommunication. Le dernier des seigneurs de MurvieI, Marie-Antoinette Gabrielle de Carion, était mariée à un italien de la famille Spinola. A la Révolution, elle n'émigra pas et conserva ses biens jusqu'à sa mort, en 1798. Les descendants des "De Murviel" se trouvent dans les familles d'Ormesson et Spinola Marco. Jusqu'au milieu du XIXè s, les murviellois vivaient de polyculture et d'élevage. En 1789, on comptait 6000 moutons, l'olivier était roi et la vigne n'occupait qu'1/10 de la surface actuelle. En 1890, l'eau courante fut installée. En 1898, 12 ans avant Béziers, un ingénieur murviellois installait l'éclairage électrique dans les rues. A cette époque, le développement de la viticulture nécessita une main d'oeuvre importante. Cela entraîna une forte augmentation de la population qui s'installa au-delà des remparts (800 m de long) qui ceinturaient 4 ha. Devenus inutiles, ils furent vendus avec les fossés puis remplacés par une ceinture de maisons. Depuis la fin du XIXème siècle, le centre du village est classé "d'intérêt historique". Aujourd'hui, la commune couvre 3 236 ha. Elle s'étale sur la plaine ponctuée de pechs. Au nord, les collines plus élevées sont couvertes de garrigues entrecoupées de vignes.


Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 2014 Norbert Etienne Parti communiste français Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
2021 2023 1871 1949 2264 2392
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

  • Murviel est un village construit sur le plan d'une circulade.
  • Château féodal, avec une grande terrasse dominant le vieux village. La mairie y est installée depuis 1861.

Les textes mentionnant le château sont rares. Il occupe une position dominante au sommet d'un Pech. Peu d'éléments anciens sont présents, il reste surtout les caractères d'une demeure noble de l'époque moderne. Le bâti mériterait d'être daté par des spécialistes. La complexité géométrique de l'ensemble castral indique qu'il a été remanié ou reconstruit plusieurs fois. Le vocable castrum sous-entend une occupation militaire solide. Situé en contrebas, au sud du Pech Belet, culminant sur un second promontoire, l'édifice domine la plaine de l'Orb. L'ensemble castral actuel prend la vague forme d'un carré. Au 13è et 14è s. (Guerre de 100 ans,invasion du Prince Noir), des murs clos étaient la garantie d'une survie possible. Le tracé actuel du village, par la direction des rues, donne la direction approximative des murs de clôture. 2 ou 3 enceintes devaient ceinturer le site. Le château en était le centre militaire et politique. On peut formuler l'hypothèse que l'ensemble des murs d'enceinte avait un développement spiralé.

La partie la plus ancienne correspond à la partie qui ferme le côté nord de la cour : la base d'anciennes latrines est visible sur le mur ouest du bâtiment dont l'appareil semble ancien. Le château semble alors presque carré. Les remaniements les plus importants (transformations des façades...) semblent être réalisés au 17 & 18è s. L'aile sud qui ferme la cour et notamment le bâtiment au-dessus de la porte d'accès semble dater du 17è s. : seule une porte surmontée d'une arc brisé est conservé (à côté du porche). Le château fut vendu par les descendants d'Ursule Spinola en 1806 en 5 lots. En 1850, la municipalité en achète une partie ("la maison de ville" était située rue Chavernac à côté de la Place aux Herbes). Vers 1861, s'y installent la Mairie, la justice de paix et les écoles communales. Au 18è s., les fenêtres de cette partie 17è s. sont transformées. En 1887, une horloge est placée dans un clocheton surmontant le toit. En 1902, la porte actuelle de la Mairieest percée : les socles des piédroits des colonnes sont en pierre de Laurens, le reste en pierre de Beaucaire dite "marquise blanche", les marches du perron en pierre de Faugères. La création de la terrasse a fait déplacer l'entrée de l'église. Il reste seulement une partie de son portail d'origine sur le mur de l'église. Monument aux morts, sculpté par Sudre (prix de Rome) datant de 1923 (la grille est de 1925) la statue du soldat est en bronze, le socle en marbre de Laurens. Depuis la Terrasse, s’étend un magnifique panorama dominant la plaine de l'Orb, les pigeonniers, le château de Mus, de nombreux villages, les avants-monts des Cévennes. Par temps clair, vue sur le Canigou situé à 120 km.

  • Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

Entre 1096 et 1100, l'évêque de Béziers "donne l'église Saint Jean de Murviel à l'autel de Saint - Sauveur de Gellone à la Croix du Seigneur et à Saint-Guilhem à l'abbé Bérenger et aux moines dudit lieu". Cette première mention écrite retrouvée de l'église de Murviel fait apparaître qu'il existe deux églises : une église paroissiale et une église castrale. L'église paroissiale Saint Jean l'Evangéliste est située hors des murs d'enceinte de la cité, vers la route de Causses actuelle. A cette époque, les deux églises sont bien distinctes. Au XIVème siècle, on peut penser que comme dans tout le biterrois, les hameaux furent abandonnés et la population gagna l'intérieur de la cité. Cet afflux de population rendit nécessaire l'agrandissement de l'église du château : en 1423 les travaux s'achèvent dans l'église Saint Jean Baptiste. Une copie du contrat passé avec les maçons a été conservée. On y apprend que les contractants sont : les syndics de l'université des habitants autorisés par délibération du parlement public, les prévots des confréries du Saint Sacrement et de Saint Antoine et d'autre part, trois maçons : Jean de Miret dit le Picard de Montpellier, et Jacques Géri de Gignac. L'église saint Jean l'Evangéliste fut attaquée par des Huguenots. Sa ruine fut achevée afin que les dits Huguenots n'y installent pas un fortin. L'église actuelle est constituée d'une nef unique à 3 travées, flanquée de chapelles latérales de plan carré : trois au sud, une au nord dans la deuxième travée. La nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives (avec clés armoriées) ainsi que la chapelle sud-est. La chapelle sud-ouest est couverte d'une voûte sur croisées d'ogives rayonnantes, la seconde d'une voûte en arc brisé. L'entrée actuelle s'effectue dans la première travée au sud, sous une tribune qui divise cette dernière. La tribune repose sur une voûte en anse de panier. Le choeur se compose d'une abside et de deux absidioles, à cinq pans et couvertes de croisées d'ogives rayonnantes. A l'extérieur, l'édifice est pourvu de contreforts. Le clocher, de plan rectangulaire, est accolé à l'église au nord-est. L'édifice est couvert d'un toit à deux pans avec des tuiles creuses. Tous les encadrements sont en calcaire. Les autres églises existantes ou ayant existé sur le territoire de Murviel: Saint Etienne de Coujan; Saint Pierre de Mus; Saint André de Parech; Saint Martin des Champs; Saint Etienne de Deyssan; Saint Massal; Saint Félix de Toureilles (annexe de l'église de Pailhès); Saint François; Eglise des Pénitents blancs (statues ci-dessus)

  • Château de Coujan, situé à 4 kilomètres du village, avec son site gallo-romain.

La découverte de tombes à incinération du 1er âge du fer démontre l'ancienneté du site. Le domaine de Coujan a été, à proximité de la voie Béziers-Cahors, une villa gallo-romaine comme en témoigne la mosaïque polychrome déposée dans la chapelle Saint-Etienne. Une nécropole du haut Moyen âge y a été partiellement fouillée. Le nom de Coujan est cité dès 966 : Matfred, vicomte de Narbonne et Adélaïde sa femme, donnent Coujan et son église à son fils Raymond. Les comtes de Toulouse possèdent des biens à Coujan : la comtesse Garsende les donne à l'église Saint Pierre de Cessenon vers 972. Coujan entre dans le patrimoine du Chapitre Saint-Nazaire de Béziers à une époque indéterminée. Une bulle du pape Eugène III (1153) leur en confirme la propriété. La chapelle a subi des dégâts importants pendant les guerres de religion. Elle est remaniée au 17ème s. Le château possède encore quelques éléments anciens : une baie géminée, une fenêtre Renaissance et des ouvertures datables des 17è et 18è s. Les seigneurs de Murviel sont propriétaires de la métairie de Coujan sous l'Ancien Régime, le chapitre de Béziers reste propriétaire du prieuré. En 1806, Coujan devient propriété de Louis Mailhac, le domaine est vendu en 1873 à la famille Guy qui le possède toujours. C'est à cette époque qu'une grande cave, à trois vaisseaux est construite contre la cave primitive. La qualité des vins produits à Coujan a été très importante pour la mise en place de l'AOC Saint Chinian.La chapelle à chevet carré est à un vaisseau à 2 travées séparées par un arc diaphragme ; le choeur est couvert d'une voûte en arc plein cintre. Elle est restaurée par M. Gondard. Chapelle de Coujan : L’évangélisation de nos terres ayant eu lieu sous l’administration wisigothique, il est fréquent de trouver dans les textes que les églises possédant un chevet carré (comme Saint Etienne de Coujan) sont des églises wisigothiques. C’est-à-dire construites au haut Moyen-âge, époque où les chevets étaient de cette forme. Saint Etienne est le premier martyr, tué à Jérusalem, fêté le 26 décembre et le 3 août (découverte des restes de son corps). Les églises étant sous le patronage de Saint Etienne sont particulièrement anciennes. En effet, les églises entraient la plupart du temps sous le patronage de saints « à la mode » au moment de la construction. Certaines encore furent rebaptisées au fil des temps. Le nom de Saint Etienne et la permanence de celui-ci dans le temps, indique bien l’ancienneté de cette chapelle, ainsi qu’une cohérence politique et socio-économique à Coujan. La chapelle de Coujan subit des dégâts importants pendant les guerres de religion. Les Huguenots pillent l’église de Coujan entre 1565 et 1578. L’évêque Clément de Bonzy vient en visite le 17 septembre 1623, l’église est réparée entre 1634 et 1640. En 1640 (A.D. 34 G 623), un prix-fait pour divers travaux (réfection d’arcs, de murs, réparation du toit…) est passé avec Michel, maître-maçon à Murviel ; en 1693 (A.D. 34 G 622) c’est un autre maître maçon de Murviel, Gély qui restaure une nouvelle fois l’église. Elle est fortement remaniée et semble reconstruite au 17ème siècle : des devis de grosses réparations sont conservés pour les années 1640 et 1693. Elle possède encore quelques éléments qui témoignent de l’ancienneté du bâti : une baie géminée, une fenêtre Renaissance et des ouvertures datables des 17è et 18è siècles.

  • Château de Mus, daté du XIXe siècle.

Le site semble occupé depuis la préhistoire mais son nom n'apparaît dans les textes qu'à partir de 1107. Le domaine appartient dès le 16ème s. à la famille du Mas de Soustre. Plusieurs châteaux se succèdent sur le site. Au début du 17è s., le château qui a subi des dommages pendant les guerres de religion est réparé. Au milieu du 18è s., il passe à la famille d'Hertault de Beaufort, puis des Sahuc. Le dernier château est construit au milieu du 19è s. ; il possède une grande façade sur cour flanquée de tours avec fronton central de style néo-gothique, un grand escalier extérieur et une orangerie. Le domaine est adjugé en 1884 à la famille Lagarrigue, à la famille Sol en 1962 et aujourd'hui à la famille Jullien qui a entrepris la replantation du vignoble. Deux églises existaient dans la seigneurie de Mus : Saint-Pierre et Saint-Martin, elles dépendaient du Chapitre de Saint-Nazaire de Béziers. L'église Saint-Pierre est mentionnée en 1115 mais son origine semble plus ancienne. Les deux églises sont ruinées à la fin du XVIè s., lors des guerres de religion. Au 17è s., Saint-Martin est désaffectée. Un siècle plus tard, elle est mentionnée comme "casal" au compoix de 1733. Saint-Pierre est restaurée en même temps que le château mais le clocher et le presbytère détruits pendant les guerres de religion ne sont pas reconstruits. En 1693, nouvelles réfections : certains arcs, piliers et voûtes, enduits, pavé, nouvel autel en pierre, 3 contreforts en pierre à l'extérieur. Quand la famille Sahuc rachète l'église en 1823 à la fabrique de Murviel, elle est dans un état déplorable. Le nouveau propriétaire la fait restaurer pour la rendre au culte. Depuis 3 ans, cette chapelle est à nouveau en restauration dirigée par M. Gondard. Le retrait de l'enduit extérieur a fait apparaître un superbe parement dans différents tons d'ocre et des arcatures en basalte ; une partie des contreforts - très massifs- a été retirée, une ancienne porte est réapparue. La chapelle est à 1 vaisseau et 3 travées, l'abside est semi-circulaire. Dépendances : pigeonnier, étable, remise, écurie, sellerie, caves, orangeraies, forge, bergerie, maison du garde chasse.

  • Château de Saint Martin des Champs (D 16 e) Une église Saint Martin des Champs est mentionnée dans une transaction passée entre les habitants et le seigneur de Murviel au 11ème s. Elle apparaît dans le recensement des églises de Béziers en 1760 comme prieuré. Les pèlerins y faisaient halte sur le chemin de Compostelle. L'édifice du culte a disparu et ne subsiste que le domaine dont la maison de maître a été transformée à la fin du 19ème s. Le domaine a été divisé en 2 lots : le château est aujourd'hui un hôtel-restaurant, la cave est toujours en activité. La maison de maître, flanquée de 2 tours, possède un avant-corps surmonté d'un fronton pourvu d'une horloge. Parmi les dépendances : un moulin, une éolienne, un pigeonnier sur dépendance.
  • Ferme les Carratiers (D 19) D'après le cadastre de 1838, il s'agissait d'une métairie. Le morcellement des constructions et leurs tailles réduites montrent que plusieurs exploitants se partageaient des bâtiments dont certains existaient dès le 17è s. : un corps de bâtiment possède encore des portes en arc plein cintre et deux dates portées en témoignent (1640 et 1661). La tour servant de pigeonnier, située contre la façade de la maison de maître apparaît sur le cadastre de 1838. La cave et la maison de maître ont été construits dans la 2è moitié du 19è s. A voir : porte à imposte, décor de porte, encadrements en calcaire, génoise, porte de cave sur mur pignon.
  • Domaine Galtier (Mas Maury) (D 19) Mas typiquement languedocien avec son four à pain et sa tour carrée servant de pigeonnier.
  • les pigeonniers.

Les pigeonniers sont très nombreux à Murviel et constituent l'une des originalités de la commune. Ils se trouvent aussi bien en rase campagne que dans les Domaines. Ils sont relativement nombreux dans le village : sur le plan de 1779, ils sont cités en même temps que la maison, le patus. Ils semblent associés à de grandes maisons, voire des maisons de notables (...). D'après Christian Lhuisset : "la multiplication de ces édifices a pour origine l'octroi de coutumes libérales qui, dès le Moyen âge, donnèrent à chacun la faculté d'élever un pigeonnier. Nobles, bourgeois et simples ménagers ne s'en privèrent pas, pour peu qu'ils aient les moyens de le bâtir ... Les pigeons ont toujours été considérés comme une source abondante pour l'alimentation."(...) On distingue des pigeonniers sur dépendance et des pigeonniers indépendants. les premiers se situent sur une des façades de la ferme ou sur une dépendance. Dans le village, seuls trois bâtiments du castrum possédant un pigeonnier ont été repérés : ils sont de petite taille et ne comportent que 2 ou 3 trous de boulin. Un seul d'entre eux, situé hors des murs, est installé dans une dépendance (rue Norbert Chiffre). Dans les Domaines, les pigeonniers sur dépendance sont le plus souvent placés dans un comble, ils possèdent plus de trous - une dizaine en moyenne - que ceux du village. Une des originalités de Murviel réside dans le nombre de pigeonniers-tours dispersés sur la commune. Ils sont implantés à l'écart des habitations. Sur quatre recensés par la DRAC, 3 ont fait l'objet d'un repérage. Ils sont constitués de différents corps de bâtiments dont une tour couverte d'un toit à un pan, celle-ci comprend 2 étages ; les casiers carrés et réalisés en brique occupant le dernier étage. La fonction des autres bâtiments n'est pas connue, toutefois la présence d'un logement n'est pas exclue. La datation de ces édifices reste incertaine ; l'un d'entre eux présente des appuis de fenêtres moulurés évoquant le XVIIè siècle, un second offre un encadrement de porte en arc plein cintre reposant sur des impostes datable de la seconde moitié du XVIIIè siècle ou de la première moitié du XIX ème siècle." (Inventaire du Patrimoine de la Commune de Murviel-lès-Béziers (Hérault), DRAC Languedoc-Roussillon, tome 1, pages 278 - 285).

Personnalités liées à la commune

  • Marc Granouilhac , résistant déporté au camp de concentration de Lieberose, ou Liro (Arbeitslager Lieberose), près de Sachsenhausen, en Allemagne.

Voir aussi

Notes et références

Liens externes



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