- Mur des sables
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Mur marocain
Le mur marocain, également appelé mur des sables, mur de défense marocain, mur de sécurité, ou mur de la honte (par ses opposants), est une barrière de séparation érigée au Sahara occidental par le Maroc à partir d'août 1980 (sur le conseil des experts militaires étrangers notamment américains[réf. nécessaire] et israéliens[1]) et achevé en 1987, afin de se protéger contre les incursions du Polisario. L'édification du mur (2 720 km) s'est faite sur plusieurs étapes. Tout au long de cette ceinture de sécurité il y a plus de 100 000 militaires qui sont mobilisés pour la défendre. Après son achèvement en 1987, le mur est considéré comme avoir pleinement rempli son rôle de défense car depuis sa construction le Polisario a été obligé de battre en retraite et les quelques essais de franchir le mur ont tous été des échecs. Après le cessez-le-feu, le Front Polisario réclame comme étant sous son contrôle toute la région à l'est non sécurisée par le mur.
Sommaire
Systèmes de détection
Afin de contrer toute éventuelle attaque surprise, l'armée marocaine s'est dotée de système de surveillance sur tout le territoire allant de simple systèmes d'alarme à des radars de type Rasura et AN/PPS-15 et tout un système de sécurité qui peut détécter tout mouvement jusqu'à 60 kilomètres.
Armement
L'armée marocaine s'est attelée à mettre en place des bases à la fois solides et bien adaptées aux diverses situations qui peuvent survenir. En effet, des batteries d'artillerie et des champs de mines anti-personnels sont disséminées un peu partout.
Unités diverses
Plusieurs groupes d'infanteries sont chargées de la protection, la première et la plus nombreuse est la B.I.M. (Bataillon d'Infanterie Mécanisé). Plus en retrait, on retrouve les R.I.M. (Régiments d'Infanterie Motorisé) et les G.E.B. (Groupe d'Escadrons Blindés) équipés de chars de combat M48A5, M60A3, Sk-105, AML-20-60-90, AMX-10 RC... Puis il y a les G.A.R. (Groupes d'Artillerie) munis de AMX-F3, M-109, M-110. En plus de ces groupes, des hélicoptères de type CH-47 Chinook et AB-205 (transport de parachutistes et de commandos) sont en état d'alerte constant. Enfin l'aviation et d'autres unités viennent en soutien pour contrer les incursions.
Conséquences du mur
Le mur a permis au Maroc de sécuriser les deux tiers du territoire du Sahara Occidental se trouvant sous son contrôle, et de faire échouer toute attaque surprise du Front Polisario.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- (fr)Article marocain sur le Sahara Occidental et le mur marocain
- (fr)Documentation sur le Mur de Défense Marocain au Sahara
Notes et références
- ↑ Ridha Kéfi, Voyage dans le fief du Polisario, Jeune Afrique, 26 octobre 2003 lire en ligne
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