- Montserrat (Roblès)
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Montserrat Auteur Emmanuel Roblès Genre pièce de théâtre Pays d'origine France Date de parution 1948 Nombre de pages 156 Montserrat est une pièce de théâtre d'Emmanuel Roblès, qui parle de la guerre civile au Venezuela. La pièce est jouée pour la première fois le 23 avril 1948 au théâtre Montparnasse à Paris, et le même jour, au théâtre du Colisée à Alger. Depuis sa création en 1948, cette pièce, dont Albert Camus disait : « Elle ne doit rien à aucune école ou à aucune mode et pourtant elle s'accorde à la terrible cruauté du temps sans cesser de se référer à une pitié vieille comme le cœur humain »[1], n'a jamais cessé d'être jouée dans le monde. Elle a été adaptée en plus de vingt langues[1].
Les personnages
- Montserrat (1784-1812), Montserrat est le personnage principal de la pièce, c’est un officier espagnol de 28 ans.
- Izquierdo (né en 1772), Izquierdo est le premier lieutenant du capitaine général espagnol. Il a 40 ans.
- Le père Coronil (né en 1762),Le père Coronil est un moine capucin de 50 ans.
- Zuazola, officier espagnol.
- Moralès, officier espagnol.
- Antonanzas, officier espagnol.
- La mère (1782-1812), mère de deux enfants.
- Eléna (1794-1812), adolescente
- Juan Salcedo (1772-1812), comédien
- Salas Ina (1777-1812), riche marchand
- Arnal Luhan (1762-1812), potier
- Ricardo (1792-1812)
L'histoire
Juillet 1812.
Montserrat, officier espagnol, prend le parti des révolutionnaires vénézuéliens, horrifié par les traitements que font subir ses compatriotes aux indigènes.
Alors que les Espagnols comptent aller arrêter Bolivar, le chef des révolutionnaires vénézuéliens, Montserrat le prévient et Bolivar parvient ainsi à s'échapper.
Les Espagnols, sous le commandement du général Izquierdo, conscients du fait que c'est Montserrat qui a prévenu Bolivar de leur arrivée, le font emprisonner. Avant de l'exécuter ils tentent de lui faire dire où se cache Bolivar en capturant six otages innocents, pris au hasard et en menaçant de les exécuter s'il ne disait pas où se cachait Bolivar.
Enfermé avec les six innocents, chacun va tenter de le convaincre d'avouer, soit en le culpabilisant (enfants à nourrir, nourrissons abandonnés à leur sort,...), soit en lui expliquant que Bolívar peut mourir, même sans être attrapé, puisque celui-ci est malade, et qu'alors leurs morts ne serviraient à rien.
Montserrat est alors confronté à un dilemme tragique : choisir entre se taire (et ainsi condamner six otages innocents) ou bien parler (et ainsi compromettre la révolution vénézuélienne).
Pour finir, Montserrat parviendra à se taire et avant d'être exécuté, il apprendra encore que la révolution est assurée.
Références
- quatrième de couverture du livre (voir par exemple ici) Est écrit sur la
Catégories :- Pièce de théâtre française
- Pièce de théâtre du XXe siècle
- Pièce de théâtre historique
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