- Monocycle Trial
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Monocycle trial
L’objectif du monocycle trial est de trouver un lieu improbable pour la pratique du monocycle et de le surmonter. En trial, on cherche donc toujours plus haut, plus loin, plus impressionnant, plus dangereux. Il peut se pratiquer en site naturel (sur des troncs d'arbres, des rochers…), en ville (sur des escaliers, des bancs, des barrières, des murets…) ou en site artificiel (sur des palettes, des pneus…).
Sommaire
Techniques
Side-up
En monocycle, il existe deux techniques pour sauter vers le haut : le « side-up » et le « rolling up ». Le rolling up est un saut de face avec élan, il est davantage utilisé en street car il donne un style assez fluide. En trial, on utilise le side-up car le style n’a aucune importance et il permet de monter plus haut (pour la plupart des gens). C’est un saut latéral sans élan. Puisqu'il ne nécessite pas d'élan, le side-up permet également de sauter au milieu d'une zone de trial.
Pour réaliser un side-up[1], il faut sortir sa selle et se placer à une distance de l’obstacle un peu supérieure à sa hauteur. Il faut faire un premier saut pour compresser le pneu, ce qui permet de rebondir, tout en poussant sur ses jambes. Ce rebond doit se faire à une distance un peu supérieure à la moitié de la hauteur de l’obstacle. Ensuite, il faut tirer sur la selle pour faire remonter le mono et faire remonter les genoux devant soi. Certains préfèrent utiliser encore plus le rebond du pneu et font plusieurs sauts d’élan. Cette technique peut être utilisée la selle entre les cuisses ("selle dedans") ou en tenant la selle devant. Elle permet notamment de monter très haut selle dessous. Elle est utilisée par Joe Hodges. Note : pour débuter, on saute selle dedans. Le plus haut saut réalisé en side-hop (en direct, voir plus bas) est 1,09 m par Ryan Atkins (vu dans « A good movie part 2 »).
Pedal grab
Pour gagner de la hauteur, il est possible d’atterrir sur la pédale plutôt que sur le pneu, cela s’appelle un « pedal grab ». Une fois la pédale posée, il faut rester en équilibre et pour cela déplacer le centre de gravité au dessus de la pédale. Pour cela, on a le choix entre pencher le mono (dans le cas d’un saut selle dessous) ou décaler un peu son corps en laissant le mono bien droit (dans le cas d’un saut selle devant). Il faut ensuite remonter sur l’obstacle, pour cela, deux techniques sont utilisées : sauter en s’appuyant sur la pédale posée sur l’obstacle ou faire balancer la roue d’avant en arrière et utiliser l’inertie du mono pour remonter sur l’obstacle.
Crank grab
Il est plus facile de poser la pédale et la manivelle sur l’obstacle, cela s’appelle un crank grab. Cette technique n’est qu’un intermédiaire lors de l’apprentissage du pedal grab car elle permet de monter moins haut (pour poser la manivelle, celle-ci doit être horizontale).
En direct
Par opposition au pedal grab, monter « en direct » signifie qu’on atterrit sur la roue.
Tico-tico
Le Tico-tico[2] est un pedal grab suivi immédiatement de la remontée sur l’obstacle. Le tico-tico est utilisé en street pour sa fluidité. Il permet aussi de contourner le problème de l’équilibre une fois posé sur l’obstacle, notamment sur des petites surfaces. Enfin, le tico-tico permet d'enchaîner sur un double pedal grab car si on s'arrête sur le premier, il est très difficile de sauter assez haut.
Drop
Le drop est un saut vers le bas. Il peut se faire selle dedans ou selle devant. Dropper selle devant permet de mieux amortir (en pliant les jambes) mais rend l’atterrissage moins stable et plus délicat.
Transfert
Le transfert est un saut en longueur au-dessus du vide, il peut être réalisé selle devant ou selle dedans.
Rails
Rouler sur des surfaces de moins en moins larges (rails de chemin de fer, barrières ou simplement murets pour débuter), fait également partie du trial. Le plus dur étant de rouler sur des barres de section ronde.
Matériel
Les monos de trial doivent être solides et les plus légers possible. Le diamètre de la roue est de 19 ″, parfois 20″. Ils ont un gros pneu (généralement 2,5″) qui permet d'amortir ou de rebondir, ainsi qu'une jante large qui permet de bien contrôler ce pneu. Les pédales sont en métal (acier, aluminium ou magnésium) et sont équipées de picots, ce qui permet une bonne accroche en pedal grab. La selle est fine, ce qui facilite la prise en main lors des sauts selle devant et est équipée d'une poignée pour les sauts selle dessous. La plupart des pièces sont renforcées pour permettre les pratiques les plus extrêmes.
En France, le monocycle de trial le plus utilisé est le DEVIL de chez KOXX ONE[réf. souhaitée]. Il existe en plusieurs versions (Gold, Blueberry, White Widow…). Il est reconnu pour son rapport qualité/prix.
Principales marques de monos de trial :
- Koxx-one : http://www.koxx-one.com
- Kris Holm : http://www.krisholm.com
- Qu-ax : http://qu-ax.com
- Onza
- Monty
Déroulement d'une compétition de trial
Le but du trial est de passer des obstacles sans toucher ni le sol ni les obstacles avec le corps. Ces obstacles sont appelés zones. Une compétition se déroule sur un circuit composé de 15 à 40 zones. Le but est de passer le plus grand nombre de zones possible en un temps déterminé. La durée doit être supérieure à 2 heures.
Trialistes connus
- Kris Holm, inventeur de la discipline à grande échelle (CA)
- Ryan Atkins, champion du monde 2006 (CA)
- Zack Baldwin, champion du monde 2004 (US)
- Yoggi, champion de France et du monde en 2004, 2e championnat d'Europe 2005 (FR)
- Joe Hodges, vice-champion du monde 2006 (EN)
- Thomas Petracco, champion de France 2005 , 3e aux championnats du monde 2006 champion d'Europe 2007 (FR)
Références
- ↑ Voir ce tutoriel vidéo pour le side-up, par Samiaul
- ↑ Voir ce tutoriel vidéo pour le tico-tico, par Adrien Mainand
Voir aussi
- Portail du cyclisme
Catégorie : Monocycle
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