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Monarchie en Australie
Projet:Traduction/Monarchie en Australie Cet article traite de la monarchie australienne, un des seize états de par le monde à avoir le même souverain. Pour de plus amples informations sur les relations entre ces états, le rôle du souverain dans chaque état autre que l'Australie, on se rapportera à l'article Royaume du Commonwealth. Pour des renseignements plus complets sur le souverain, lire l'article sur Élisabeth II.
Australie
Cet article fait partie de la série sur la
politique de l'Australie,
sous-série sur la politique.- Constitution
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Portail politique - Portail national L'Australie est une monarchie constitutionnelle et un royaume du Commonwealth. La reine Élisabeth II règne depuis le 6 février 1952. D’après la constitution de l'Australie, les pouvoirs de la reine sont délégués au Gouverneur-Général, qui est nommé par la reine conformément à l'avis du premier ministre australien. Dans les domaines qui concernent l'Australie, la reine n’agit que conformément à l'avis de ses ministres australiens.
En Australie, le titre officiel de la reine est : Elizabeth II, par la grâce de Dieu, reine d'Australie et ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth. (Le « Commonwealth » se rapporte ici au Commonwealth des nations, pas au Commonwealth d'Australie.) Dans la pratique, la Reine Elizabeth II est simplement connue sous le nom de « la Reine » ou de « la Reine d'Australie » quand elle se trouve en Australie, ou quand elle est à l'étranger et qu’elle représente l’Australie.
Sommaire
Monarchie constitutionnelle en Australie
Rôle national et international
Une des caractéristiques les plus compliqués de la monarchie australienne est qu’elle est en fait une monarchie partagée. Environ 53 nations souveraines indépendantes, y compris l'Australie, sont membres du Commonwealth des nations (anciennement connu comme Empire britannique, et, plus tard, Commonwealth britannique). 16 de ces pays sont spécifiquement des royaumes du Commonwealth qui reconnaissent séparément la même reine, Elizabeth II, en tant que chef d'Etat.
Reine Elizabeth II est le titre conventionnel du monarque actuel pour tous ses royaumes du Commonwealth. Elle n’est généralement considérée en tant que « reine d'Australie » que lorsqu’elle est effectivement présente en Australie ou lorsqu’elle assiste à des cérémonies ou remplit des fonctions liées à l’Australie. La reine d'Australie agit uniquement conformément à l'avis du Premier ministre australien ou, dans les affaires concernant les six états fédérés, conformément à l'avis du Premier ministre de l’état concerné. La remise d’une distinction honorifique, tel que l’Ordre d’Australie, en est un exemple. Toutes les distinctions honorifiques australiennes sont décernées au nom de la reine d'Australie.
La plus grande partie des fonctions de la reine sur le sol national est remplie par le Gouverneur général d’Australie au niveau fédéral et par les gouverneurs dans les états fédérés. Il y a peu de fonctions qui doivent être remplie spécifiquement par la reine (par exemple, donner la sanction royale à la nomination du Gouverneur général sur avis du Premier ministre australien, ou d’un gouverneur d’état sur avis du Premier ministre de l’état concerné), ou qui réclament l’accord de la reine ainsi que celui du Gouverneur général. La Reine d’Australie n’intervient jamais directement dans les affaires politiciennes.
En plus du rôle de la reine dans chacun de ses royaumes, le monarque australien est également le chef du Commonwealth. Cependant, ce titre n'implique aucun pouvoir politique sur les pays membres, et n'appartient pas automatiquement au monarque ; seul le monarque « partagé » des royaumes du Commonwealth a jamais porté ce titre.
Rôle constitutionnel
Rôle culturel
Rôle légal
Histoire
Débat sur la monarchie
Le débat sur l'avenir institutionnel de l'Australie prend réellement une ampleur nationale avec l'arrivée au poste de Premier ministre de Paul Keating qui en fait son cheval de bataille durant sa campagne aux élections générales.
La victoire en 1996 d'un défenseur de la cause monarchique, John Howard, a ralenti le phénomène, mais face aux réclamations à la fois populaires et politiciennes, il convoca avec réticences une commission chargée d'élaborer un modèle institutionnel valable et acceptable sur une base républicaine qui, le cas écheant, serait adopté et mis en place avec le nouveau millénaire. 152 membres furent donc réunis pour mettre au point un modèle républicain pour l'Australie dés 1998.
La commission rendu son travail public et le presenta à la fin de l'année 1998: le modèle reposait sur la nomination d'un président de la république d'Australie nommé par le Premier ministre sur une liste de 15 candidats potentiels. Cette liste aurait été élaborée par votation publique et le choix du candidat soumis à une ratification des 2/3 des membres des deux chambres du parlement réunies et avec l'aval du chef de l'opposition.
Ce modéle s'avèra donc bien loin des aspiration "républicaine" telles que vues par les Australiens, qui auraient preférés une élection directe du président et un renforcement de ce dernier en tant qu'arbitre des institutions, alors que le modèle le rendait politiquement affilié à une sensibilité de manière implicite.
Après le référendum
Courant 1999, un référendum est organisé pour soumettre le modèle retenu au vote des Australiens, 60% de défiance envers le modèle sont affiché, la justification étant que le modèle proposé éloigne les australiens dans le choix du président.
Aussi le référendum n'apparait pas comme un refus d'une république, il est encore moins un renforcement de l'envie de rester lié à la Grande-Bretagne ; au contraire, le sentiment républicain n'a pas disparu mais les australiens attendent qu'on leur propose un modèle qui les inclut dans le jeu politique.
Pour certains, l'indécision dans le choix du modèle républicain transcrit un sentiment d'insécurité: en effet le modèle visait majoritairement à maintenir un système en place en ne modifiant que légèrement les modes de nominations, l'essentiel des prérogatives demeurant identiques. En fait il s'agissait de ne pas déstabiliser un système qui "jusqu'à présent a très bien servi l'Australie. S'il n'est pas endommagé pourquoi donc le changer?"
Visites royales
La Couronne et l'Australian Defense Force
Voir aussi
- Monarchie canadienne
- Monarchie britannique
- Monarchie en Nouvelle-Zélande
- Royaume du Commonwealth
- Constitution australienne
- Républicanisme en Australie
- Portail de l’Australie
Catégorie : Politique de l'Australie
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