- Mon legionnaire
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Mon légionnaire
Mon légionnaire est une chanson française créée en 1936 par Marie Dubas, sur des paroles de Raymond Asso et une musique de Marguerite Monnot. Elle fut notamment interprétée par Édith Piaf, Arlette Guttinguer et Serge Gainsbourg.
Grâce à cette chanson, Marie Dubas vit sa popularité croître au point de faire une tournée aux États-Unis en 1939.
Cette chanson est souvent identifiée à Édith Piaf, car elle en fit l'une des chansons emblématiques de son répertoire. Le thème romantique de la femme amoureuse d'un légionnaire mystérieux qui, après une nuit d'amour, refusa de lui donner son nom, colle parfaitement à l'image de la « Môme Piaf ».
Raymond Asso, lui-même ancien légionnaire, écrivit aussi Le Fanion de la Légion, chanté par Dubas et reprit plus tard par Piaf, mais avec moins de succès.
Mon légionnaire fut reprise en 1989 par Serge Gainsbourg en version « funk »
Paroles
- Il avait de grands yeux très clairs
- Où parfois passaient des éclairs
- Comme au ciel passent des orages.
- Il était plein de tatouages
- Que j'ai jamais très bien compris.
- Son cou portait : « Pas vu, pas pris. »
- Sur son cœur on lisait : « Personne »
- Sur son bras droit un mot : « Raisonne ».
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- Refrain
- J'sais pas son nom, je n'sais rien d'lui.
- Il m'a aimée toute la nuit,
- Mon légionnaire !
- Et me laissant à mon destin,
- Il est parti dans le matin
- Plein de lumière !
- Il était minc', il était beau,
- Il sentait bon le sable chaud,
- Mon légionnaire !
- Y avait du soleil sur son front
- Qui mettait dans ses cheveux blonds
- De la lumière !
- Bonheur perdu, bonheur enfui,
- Toujours je pense à cette nuit
- Et l'envie de sa peau me ronge.
- Parfois je pleure et puis je songe
- Que lorsqu'il était sur mon cœur,
- J'aurais dû crier mon bonheur…
- Mais je n'ai rien osé lui dire.
- J'avais peur de le voir sourire !
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- (Refrain)
- On l'a trouvé dans le désert.
- Il avait ses beaux yeux ouverts.
- Dans le ciel, passaient des nuages.
- Il a montré ses tatouages
- En souriant et il a dit,
- Montrant son cou : « Pas vu, pas pris »
- Montrant son cœur : « Ici, personne. »
- Il ne savait pas… Je lui pardonne.
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- Refrain
- J'rêvais pourtant que le destin
- Me ramèn'rait un beau matin
- Mon légionnaire,
- Qu'on s'en irait seuls tous les deux
- Dans quelque pays merveilleux
- Plein de lumière !
- Il était minc', il était beau,
- On l'a mis sous le sable chaud
- Mon légionnaire !
- Y avait du soleil sur son front
- Qui mettait dans ses cheveux blonds
- De la lumière !
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