- Antoine Mayo
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Mayo (peintre)
Pour les articles homonymes, voir Mayo.Mayo, de son vrai nom Antoine Malliarakis, est un peintre grec de culture française (naturalisé Français dans les dernières années de sa vie), né le 15 février 1905 à Port-Saïd et mort le 1er octobre 1990 à Seine-Port (son année de naissance est souvent indiquée comme étant 1906 : il s'agit en fait d'une erreur administrative).
Fils d'un ingénieur grec du Canal de Suez et d'une mère française, il s'établit en France pour y suivre des études d'architecture, qu'il n'acheva que laborieusement. Il ne s'intéresse en effet qu'à la peinture et au dessin, et devient rapidement un habitué de la vie artistique et nocturne de Montparnasse.
Il vit de travaux de décoration, et réalise décors et costumes pour des pièces de théâtre. Il collabore également à la revue artistique Le Grand Jeu et réalise plusieurs expositions. Il est un ami proche d'Antonin Artaud et René Crevel : Mayo est cité comme un peintre surréaliste et une grande partie de son œuvre picturale se rattache à cette esthétique, mais il n'a jamais fait partie officiellement du mouvement surréaliste français, par manque d'affinités personnelles avec certains de ses membres. En 1944, son ami Jacques Prévert le recommande à Marcel Carné comme costumier du film Les Enfants du paradis. Il collabora par la suite à plus de vingt films français comme créateur de costumes, notamment La Beauté du diable et Casque d'or, ainsi qu'à La Terre des Pharaons, péplum américain réalisé par Howard Hawks. Il est crédité sur certains génériques sous le nom d'Antoine Mayo. Il continue également à travailler pour le théâtre. Au début des années 1960, les films à costume se faisant plus rares, Mayo décide de se consacrer à nouveau à la peinture. Il s'établit à Rome et y demeura jusqu'en 1984. Il réalise de nombreuses expositions en Italie, notamment à Rome, Milan et Palerme. Atteint d'une grave affection des yeux, il fut incapable de peindre dans les huit dernières années de sa vie. Il est nommé en 1986 Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres.Il est par ailleurs le père de l'éditeur et militant politique d'extrême droite Jean-Gilles Malliarakis.
Bibliographie
- Un peintre et le cinéma, Nikita Malliarakis, L'Harmattan, 2002, ISBN 2-7475-2086-2
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