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Micheline Calmy-Rey
Conseillère fédérale suisse Micheline Calmy-Rey
106e conseillère fédéraleÉlue le 4 décembre 2002 Mandat du 1er janvier 2003 Département(s) DFAE Naissance 8 juillet 1945 à Sion Parti politique Parti socialiste suisse Présidence 2007 Chronologie Ruth Dreifuss Micheline Calmy-Rey, née le 8 juillet 1945 à Sion, est une femme politique suisse, originaire de Chermignon. Elle est conseillère fédérale depuis 2003 (en charge des Affaires étrangères), présidente de la Confédération en 2007, membre du Parti socialiste suisse.[1]
Sommaire
Étude et carrière
Elle a étudié à l'école de commerce de Saint-Maurice, a obtenu une maturité commerciale à Sion, puis une Licence ès sciences politiques à l'Institut de hautes études internationales de l'Université de Genève. Elle a été à la tête d'une entreprise de diffusion de livres jusqu'en 1997.
Membre du parti socialiste, elle préside sa section genevoise à deux reprises en 1986-1990 et 1993-1997. Élue députée au Grand Conseil dès 1981, elle préside cette assemblée en 1992-1993.
En mars de cette même année, elle obtient lors du congrès du parti cantonal, la destitution du conseiller d'État Christian Grobet. Cette victoire politique lui permet de se lancer dans la course au Conseil d’Etat et lui vaut le surnom peu flatteur de Cruella[2].
Conseillère d'État genevoise
Élue membre du Conseil d'État aux côtés de son collègue Laurent Moutinot en 1997, elle est chargée du département des finances jusqu'en 2002. Elle préside également le Conseil d'État en 2001-2002.
Son bilan de conseillère d’État est généralement considéré comme positif : maîtrise de la croissance de la dette, réforme de la comptabilité financière intégrée, amélioration des systèmes d’information du Département des finances, réorganisation de la centrale d’achats, toutes réformes qui portent leurs fruits aujourd’hui encore. Elle s’est de même engagée de manière décisive pour le sauvetage de la Banque cantonale de Genève (BCGe).
Mais des voix remettent en cause ce bilan en arguant du fait que son dernier budget, alors qu’il prévoyait un bénéfice de 87 millions de francs suisses, s’est soldé au terme de l’exercice 2003 par un déficit de plus de 500 millions, soit une «erreur d’estimation» de près de 600 millions. Certains de ses adversaires politiques affirment même que ces chiffres auraient été sciemment cachés en vue de ne pas altérer ses chances d’élection au Conseil fédéral.
Conseillère fédérale
Le 4 décembre 2002, après avoir été désignée candidate de son parti aux côtés de la fribourgeoise Ruth Lüthi, elle est élue au 6e tour de scrutin par 131 voix contre 68 à Mme Lüthi. Elle dirige le département fédéral des affaires étrangères. Entre le 1e janvier 2004 (non-rélection de Ruth Metzler-Arnold) et le 14 juin 2006 (élection de Doris Leuthard), elle est la seule femme sur les sept membres du gouvernement suisse.
Elle a conclu les accords bilatéraux II avec l'Union européenne. Elle soutient l'Initiative de Genève pour une solution aux problèmes du Proche-Orient.
En 2006, elle devient vice-présidente de la Confédération, le président étant son collègue de parti Moritz Leuenberger. Une discrimination sexuelle lui a été beaucoup reprochée et a entraîné de vives protestations, six candidats masculins sélectionnés par la Commission d’admission ayant été écartés par la conseillère sous prétexte que la parité homme-femme n'était pas respectée. Toutefois, les candidats recalés ont été exceptionnellement autorisés à repasser les examens à la fin 2006 - normalement, un candidat n'a le droit de ne passer qu'une seule fois le Concours diplomatique.
Le 13 décembre 2006, elle est élue présidente de la Confédération, pour 2007, par 147 voix sur 215 (192 bulletins valables) et devient ainsi la seconde femme à occuper la présidence de la Confédération après Ruth Dreifuss, également de Genève, en 1999.
Annexes
Sources
- Informations sur Micheline Calmy-Rey avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
- Lucienne Hubler, Micheline Calmy-Rey en français, allemand et italien dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- Portrait et Curriculum Vitae, sur le site de l'Administration fédérale.
Notes et références
- ↑ Dictionnaire historique de la Suisse.
- ↑ Cédric Waelti, « Micheline Calmy-Rey, dame de Chermignon » sur 24 heures. Consulté le 15 décembre 2007
Liens externes
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