Mengistu Haïlé Mariam

Mengistu Haïlé Mariam

Mengistu Haile Mariam

መንግስቱ ኃይለ ማርያም
Mengistu Haile Mariam
1e Président de l'Éthiopie
300

Actuellement en fonction
Mandat
10 septembre 1987 - 21 mai 1991
Depuis le 10 septembre 1987
{{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}}
{{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}}
{{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}}
Élu(e) le
Parti politique Parti des travailleurs d'Éthiopie
Successeur Tesfaye Gebre Kidan
Élu(e) le {{{élection2}}}
Élu(e) le {{{élection3}}}
Élu(e) le {{{élection4}}}

Autres fonctions
Président du Derg et Chef d'État de l'Éthiopie
Mandat
3 février 1977 - 10 septembre 1987
Président {{{président1}}}
Président de la République {{{président de la république1}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}}
Monarque {{{monarque1}}}
Gouverneur général {{{gouverneur1}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil1}}}
Premier ministre {{{premier ministre1}}}
Chancelier {{{chancelier1}}}
Gouvernement {{{gouvernement1}}}
Prédécesseur Tafari Benti
Successeur Tesfaye Gebre Kidan

{{{fonction2}}}
Mandat
{{{début fonction2}}} - {{{fin fonction2}}}
Président {{{président2}}}
Président de la République {{{président de la république2}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat2}}}
Monarque {{{monarque2}}}
Gouverneur général {{{gouverneur2}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil2}}}
Premier ministre {{{premier ministre2}}}
Chancelier {{{chancelier2}}}
Gouvernement {{{gouvernement2}}}

{{{fonction3}}}
Mandat
{{{début fonction3}}} - {{{fin fonction3}}}
Président {{{président3}}}
Président de la République {{{président de la république3}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat3}}}
Monarque {{{monarque3}}}
Gouverneur général {{{gouverneur3}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil3}}}
Premier ministre {{{premier ministre3}}}
Chancelier {{{chancelier3}}}
Gouvernement {{{gouvernement3}}}

{{{fonction4}}}
Mandat
{{{début fonction4}}} - {{{fin fonction4}}}
Président {{{président4}}}
Président de la République {{{président de la république4}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat4}}}
Monarque {{{monarque4}}}
Gouverneur général {{{gouverneur4}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil4}}}
Premier ministre {{{premier ministre4}}}
Chancelier {{{chancelier4}}}
Gouvernement {{{gouvernement4}}}

{{{fonction5}}}
Mandat
{{{début fonction5}}} - {{{fin fonction5}}}
Président {{{président5}}}
Président de la République {{{président de la république5}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat5}}}
Monarque {{{monarque5}}}
Gouverneur général {{{gouverneur5}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil5}}}
Premier ministre {{{premier ministre5}}}
Chancelier {{{chancelier5}}}
Gouvernement {{{gouvernement5}}}

{{{fonction6}}}
Mandat
{{{début fonction6}}} - {{{fin fonction6}}}
Président {{{président6}}}
Président de la République {{{président de la république6}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat6}}}
Monarque {{{monarque6}}}
Gouverneur général {{{gouverneur6}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil6}}}
Premier ministre {{{premier ministre6}}}
Chancelier {{{chancelier6}}}
Gouvernement {{{gouvernement6}}}

{{{fonction7}}}
Mandat
{{{début fonction7}}} - {{{fin fonction7}}}
Président {{{président7}}}
Président de la République {{{président de la république7}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat7}}}
Monarque {{{monarque7}}}
Gouverneur général {{{gouverneur7}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil7}}}
Premier ministre {{{premier ministre7}}}
Chancelier {{{chancelier7}}}
Gouvernement {{{gouvernement7}}}

{{{fonction8}}}
Mandat
{{{début fonction8}}} - {{{fin fonction8}}}
Président {{{président8}}}
Président de la République {{{président de la république8}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat8}}}
Monarque {{{monarque8}}}
Gouverneur général {{{gouverneur8}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil8}}}
Premier ministre {{{premier ministre8}}}
Chancelier {{{chancelier8}}}
Gouvernement {{{gouvernement8}}}

{{{fonction9}}}
Mandat
{{{début fonction9}}} - {{{fin fonction9}}}
Président {{{président9}}}
Président de la République {{{président de la république9}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat9}}}
Monarque {{{monarque9}}}
Gouverneur général {{{gouverneur9}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil9}}}
Premier ministre {{{premier ministre9}}}
Chancelier {{{chancelier9}}}
Gouvernement {{{gouvernement9}}}

{{{fonction10}}}
Mandat
{{{début fonction10}}} - {{{fin fonction10}}}
Président {{{président10}}}
Président de la République {{{président de la république10}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat10}}}
Monarque {{{monarque10}}}
Gouverneur général {{{gouverneur10}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil10}}}
Premier ministre {{{premier ministre10}}}
Chancelier {{{chancelier10}}}
Gouvernement {{{gouvernement10}}}

{{{fonction11}}}
Mandat
{{{début fonction11}}} - {{{fin fonction11}}}
Président {{{président11}}}
Président de la République {{{président de la république11}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat11}}}
Monarque {{{monarque11}}}
Gouverneur général {{{gouverneur11}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil11}}}
Premier ministre {{{premier ministre11}}}
Chancelier {{{chancelier11}}}
Gouvernement {{{gouvernement11}}}

Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 1937
{{{lieu naissance}}}
Décès {{{décès}}}
{{{lieu décès}}}
Nature du décès {{{nature}}}
Nationalité {{{nationalité}}}
Conjoint(s) {{{conjoint}}}
Enfant(s) {{{enfants}}}
Diplômé {{{université}}}
Profession {{{profession}}}
Occupations {{{occupation}}}
Résidence(s) {{{résidence}}}
Religion
Signature {{{signature}}}

{{{emblême}}}
Présidents de l'Éthiopie

Mengistu Haile Mariam (Ge'ez: መንግስቱ ኃይለ ማርያም), né en 1937 à Walayata en Éthiopie, est un militaire au grade de Lieutenant Colonel, qui fut chef d'État de l'Éthiopie de 1977 à 1991. Il est initialement vice-président du PMAC entre 1974 et 1977, une junte militaire qui arrive au pouvoir en récupérant la révolution éthiopienne de 1974 abolissant le système féodal, junte qui est le lieu de purges internes violentes qui la transforment progressivement en dictature militaire[1]. Réfugié au Zimbabwe, suite à la chute du régime en 1991, sous la protection de Robert Mugabe[2], il a été condamné, par contumace, à une peine de réclusion à perpétuité pour génocide puis condamné à mort en appel le 26 mai 2008.

Sommaire

Etudes

Il incorpora rapidement l'armée et fut diplômé de l'académie militaire en 1966.

Coup d'État

En 1974, La famine dans la province de Wollo, l'âge avancé de l'Empereur Hailé Selassié I, sa mauvaise information de la situation par les officiels locaux, combinés avec les revendications des étudiants appelant des réformes et la crise économique due à l'embargo de l'OPEP sur le pétrole de 1973, eurent raison de la popularité de Selassie. Mengistu fit partie des officiers qui renversèrent l’empereur lors d’un coup d’État fomenté par le Derg, une junte révolutionnaire de type marxiste qui prit alors le pouvoir. L'Empereur fut assassiné l'année suivante sur les ordres de Mengistu.

Le régime de Mengistu

Après une terrible purge au sein du Derg en 1976, Mengistu devient chef de l’État et dirigeant incontesté du Derg en 1977.

Ainsi, Mengistu accéda officiellement à la présidence de l'Éthiopie en 1977 après l'exécution de ses deux prédécesseurs. Sous son règne, l'Éthiopie reçut des aides de l'Union soviétique, d'autres États parties au Pacte de Varsovie et de Cuba.

A partir de 1976, les purges sanglantes se succédèrent contre les "contre-révolutionnaires" supposés alors que les étudiants étaient envoyés dans les campagnes, les armes à la main, prêcher la bonne parole du nouveau régime. On parla de terreur rouge. Des dizaines de milliers de personnes - dont des milliers d'enfants et d'adolescents - y perdent la vie dans des conditions souvent atroces.

De 1977 à 1978, la rébellion est réprimée. Mengistu qualifia les actes de guerillas menés par ses opposants du Parti révolutionnaire du peuple éthiopien (PRPE) de campagne de terreur blanche. Le PRPE dénonça la politique de terreur rouge de Mengistu .

La campagne de Mengistu contre les factions opposées au gouvernement débuta par un discours prononcé sur la Place de la révolution au cœur d’Addis-Abeba. Il inclut les groupes sécessionnistes érythréens (Front populaire de libération de l'Érythrée et Front de libération de l'Érythrée), les monarchistes de l’Union démocratique d’Éthiopie, le Front de libération des peuples du Tigré (FLPT) et le Front de libération de la Somalie occidentale (FLSO) dans sa lutte contre le PRPE. En réponse à la guerilla, Mengistu accorda aux forces anti-insurrection le droit de procéder à l’arrestation, à la détentions ainsi qu’à l’exécution des insurgés.

Les victoires militaires de l’UDE à Begemder furent reperdues lorsque le parti se divisa, alors qu’il allait prendre l’ancienne capitale Gondar. L’armée de la République de Somalie intervint pour assister le FLSO dans la région de l’Ogaden et était sur le point de capturer Harrar et Dire Dawa lorsque les alliés de la Somalie, l’URSS et Cuba, se retournèrent pour prendre massivement la défense de l’Éthiopie. Le Derg repoussa l’invasion somalienne et infligea des pertes aux sécessionnistes érythréens et au FLPT. À la fin des années 1970, Mengistu était à la tête de la deuxième armée d’Afrique sub-saharienne, incluant des forces navales et aériennes importantes.

Après avoir éliminé ses rivaux au sein du Derg et ses ennemis du PRPE, Mengistu se brouilla avec l’autre principal groupe marxiste, le Mouvement socialiste pan-éthiopien (MSPE, connu aussi sous le nom de Meison), à l’origine son allié. Il craignait, avec raison, que ses membres témoignent de davantage de loyauté à leur parti et à l’idéologie marxiste qu’au Derg et à lui-même. En 1978, Mengistu avait éliminé toute trace d’opposition provenant du PRPE et du MSPE en trois purges sanglantes, la première visant le PRPE, la deuxième le MSPE et la troisième les derniers éléments perturbateurs des deux groupes.

Communisme et isolationnisme

Mengistu adopta la philosophie marxiste-léniniste au cours des années 1970. Le marxisme était alors très populaire en Afrique et dans une large part du tiers-monde parmi les nationalistes et les révolutionnaires. Au début des années 1980, l'Éthiopie adopta une constitution inspirée de la constitution soviétique et vit la formation du Parti travailleur d'Éthiopie. Durant cette période, toutes les compagnies appartenant à des étrangers furent nationalisées sans compensations financières. Le 10 septembre 1987, Mengistu devint un président civil sous la nouvelle constitution et le pays prit le nom de République démocratique populaire d'Éthiopie.

Son gouvernement fit face à de nombreuses difficultés pendant les années 1980, dont des inondations, de sévères famines (en particulier celle des années 19841985) et des insurrections (en particulier dans la région du Tigré et en Érythrée). Le gouvernement Mengistu tente de camoufler la famine de 1984, au nord du pays, avant de s’en servir pour déplacer de force des milliers de villageois dans les régions du sud. Officiellement, pour les sauver de la faim. En réalité, pour vider les zones tenues par la rébellion. Cette relocalisation aurait fait 100 000 victimes, selon certaines estimations. Le dictateur sera chassé du pouvoir en 1991 par le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, de l’actuel Premier ministre Mélès Zenawi. L’association suisse Trial (Association suisse contre l'impunité) rappelle que «ces 17 années de règne ont connu de nombreuses violations des droits de l’homme» comme «l’utilisation de napalm et de bombes à fragmentations contre les civils dans les régions rebelles et le recours aux famines comme arme de guerre».

En 1989, le Front de libération des peuples du Tigré fusionna avec un autre mouvement d’opposition ethniste pour former le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (PDRPE). En mai 1991, les forces du PDRPE marchèrent sur Addis-Abeba.

La fuite au Zimbabwe

A l’arrivée de la rébellion à Addis Abeba en 1991, Mengistu fuit au Zimbabwe et obtient l’asile politique chez son ami Robert Mugabe dont il avait soutenu la guérilla indépendantiste en Rhodésie du Sud dans les années 1970. Il serait également détenteur d'un passeport diplomatique zimbabwéen. Il est logé dans une villa surprotégée du quartier de Gunhill[3].

Pourtant Mengistu aurait continué d'agir, en organisant une brutale éradication des bidonvilles de la capitale en mai 2006, faisant 700.000 sans-abris et 2,4 millions de personnes affectées par cette purge[4].

Ces dernières années plusieurs tentatives du gouvernement éthiopien pour faire extrader Mengistu ont échoué.

Le procès pour génocide et la condamnation à mort

Le 12 décembre 2006, c'est au terme de douze années de procédure judiciaire que la justice éthiopienne reconnait Mengistu Haïlé Mariam (absent), coupable de génocide durant les années de "terreur rouge", pour des raisons non seulement ethniques mais aussi politiques, en l'occurrence pour conspiration afin de détruire un groupe politique et tuer des individus en toute impunité par la mise en place de commandos de tueurs dont le but est de "décimer, torturer et détruire des groupes d'opposants au régime".

Le 28 décembre, Mengistu est condamné, par contumace, à une peine de réclusion à perpétuité.[5]

Dès l'annonce de sa condamnation, le Zimbabwe réaffirma que les autorités du pays ne livreraient pas "le camarade Mengistu" à la justice éthiopienne.

Plusieurs anciens hauts responsables éthiopiens, devant répondre de 211 chefs d'inculpation, ont aussi été condamnés à mort par contumace par la Haute Cour fédérale. Tous, à l'exception d'un seul, ont été reconnus coupables de génocide. L'instruction des procès concernant les années postérieures à la terreur rouge, notamment pour les bombardements de villages au napalm et de déplacements forcés de populations paysannes n'a pas pas encore abouti.

Le 26 mai 2008, Mengistu Hailé Mariam a été condamné à mort en appel, ainsi que 18 haut-responsables de son régime.

Voir aussi

Notes et références

Sources

  • « Mengistu Haïlé Mariam, le « Négus rouge », est reconnu coupable de génocide en Éthiopie », article du Monde du 13 décembre 2006.


Précédé par Présidents de l'Éthiopie Suivi par
-
Mengistu Haile Mariam
10 septembre 198721 mai 1991
Tesfaye Gebre Kidan


  • Portail de la politique Portail de la politique
  • Portail du monde contemporain Portail du monde contemporain
  • Portail de l'Éthiopie Portail de l'Éthiopie

Ce document provient de « Mengistu Haile Mariam ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Mengistu Haïlé Mariam de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем сделать НИР

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Mengistu Haile Mariam — Chairman of the Derg and Head of State of Ethiopia In office 3 February 1977 – 10 September 1987 Preceded by Tafari Benti …   Wikipedia

  • Mengistu Haile Mariam — መንግስቱ ኃይለ ማርያም Mengistu Haile Mariam Mengistu, en 1986. Mandats 1er président de la République populaire démocratique d Éthiopie …   Wikipédia en Français

  • Mengistu Haile Mariam — als Gast auf dem XI. Parteitag der SED (1986) Mengistu Haile Mariam (መንግስቱ ኃይለ ማርያም; * 1937 in Walayta, Äthiopien) war das Staatsoberhaupt Äthiopiens von 1977 bis 1991. Er führte in seinem Land den Übergang vom Feudalismus zum Sozialismus durch.… …   Deutsch Wikipedia

  • Mengistu Hailé Mariam — Mengistu Haile Mariam መንግስቱ ኃይለ ማርያም Mengistu Haile Mariam 1e Président de l Éthiopie …   Wikipédia en Français

  • Mengistu Haile Mariam — Existen desacuerdos sobre la neutralidad en el punto de vista de la versión actual de este artículo o sección. En la página de discusión puedes consultar el debate al respecto. Mengistu Haile Mariam …   Wikipedia Español

  • Mengistu Haile Mariam — Hailé Mariam Menghistu (Harar, Etiopía, 1937) es un político etíope. Militar de ideología marxista, tras luchar en la guerra secesionista de la provincia de Eritrea se convirtió en uno de los dirigentes del golpe de Estado que canalizó el… …   Enciclopedia Universal

  • Mengistu Haile Mariam — Mengịstu Haile Mariam,   äthiopischer Offizier und Politiker, * 1937 (Angabe umstritten); nach militärischer Ausbildung 1974 maßgeblich an der Absetzung von Kaiser Haile Selassi I. beteiligt, war 1974 77 Erster Stellvertretender Vorsitzender des …   Universal-Lexikon

  • Mengistu Haile Mariam — /meng gis tooh huy lee mahr ee euhm/ born 1937, Ethiopian political leader: head of state 1977 87; president 1987 91. * * * born 1937, Kefa province, Eth. Ethiopian army officer and head of state (1974–91). Mengistu headed a group of rebel… …   Universalium

  • Mengistu, Haile Mariam — (1937?– )    Ethiopian head of state from 1977 until forced to flee to Zimbabwe in the face of rebellion in 1991. Having led a military coup that deposed Emperor Haile Selassie in 1974, he triumphed in a struggle for power, and subsequently… …   Historical dictionary of Marxism

  • Mengistu, Hailé Mariam — (n. 1937, provincia de Kefa, Etiopía). Oficial de ejército y jefe de estado etíope (1974–91). Encabezó a un grupo de soldados rebeldes que derrocó a Hailé Selassié (1974). Después de asesinar a sus rivales, se convirtió en el hombre fuerte… …   Enciclopedia Universal

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”