- Mazarine Pingeot
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Mazarine Pingeot Naissance 18 décembre 1974
AvignonNationalité Française Profession Professeur de philosophie, écrivain Mazarine Marie Pingeot, née le 18 décembre 1974 à Avignon (Vaucluse), est un écrivain français et professeur de philosophie d'Université(actuellement Paris VIII à Saint-Denis)[1]. Elle est également, de manière plus anecdotique, chroniqueuse culture. Elle est la fille de François Mitterrand, ancien président de la République française, un lien de parenté qui est resté caché du grand public jusqu'en 1994. Elle est par ailleurs administratrice de l'Institut François-Mitterrand[2].
Sommaire
Famille
Fille de François Mitterrand et d'Anne Pingeot, conservatrice au musée d'Orsay. François Mitterrand reconnaît Mazarine Pingeot devant notaire le 25 janvier 1984[3].
Après avoir été pendant un temps la compagne d'Ali Baddou[4],[5],[6],[7], elle vit désormais avec Mohamed Ulad-Mohand, rencontré en 2001 à la Villa Médicis de Rome, alors pensionnaire de cette académie, avec qui elle a trois enfants : un garçon, Astor, né le 11 juillet 2005 et deux filles, Tara, née le 5 octobre 2007 et Marie, née en décembre 2009[8].
Sa filiation avec le président Mitterrand est « officiellement » révélée au grand public en novembre 1994 par Paris-Match. En fait, les milieux journalistiques étaient informés dès le début du premier septennat de François Mitterrand. Jean-Edern Hallier avait tenté dès 1982 de dévoiler ces informations (livre, puis L'Idiot international) mais ses tentatives étaient restées vaines. Il faudra attendre que deux photographes Pierre Suu et Sebastien Valiela immortalisent, le 21 septembre 1994, Mazarine et son père à la sortie du restaurant le Divellec. L'hebdomadaire Paris Match du 3 novembre 1994 et ces photos font l'effet d'une bombe[9].
Biographie
Mazarine Marie Pingeot effectue sa scolarité au lycée Henri-IV à Paris. En septembre 1994, elle intègre l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (classée 4e sur 35). Agrégée de philosophie (reçue en juillet 1997 18e sur 73), Mazarine Pingeot rédige une thèse portant sur Spinoza et enseigne à l'Université de Provence (à Aix-en-Provence)[réf. nécessaire].
En 1998, elle publie un roman intitulé Premier Roman, qui bénéficie d'une large couverture médiatique mais est diversement accueilli par certains critiques[10]. Cet ouvrage se vend à 60 000 exemplaires. Il est traduit dans plusieurs langues[11]. Tout en assurant une carrière journalistique (elle est un moment détentrice d'une chronique irrégulière dans le magazine Elle), elle publie, en 2000, Zeyn ou la Reconquête, un roman beaucoup moins bien accueilli que le premier mais qui toutefois confirme sa notoriété au point de voir naître quelques pastiches[12]. De manière générale, Mazarine Pingeot ne bénéficie pas de l'indulgence des critiques littéraires. Nelly Kaprielian, des Inrockuptibles examinait son cas d'une formule lapidaire : « Mazarine Pingeot, (...) parce qu’elle est la fille d’un des rares présidents français qui lisaient, a toujours cru et tenté de nous faire croire qu’elle “écrivait” »[13].
En 2003, elle est chroniqueuse littéraire dans l'émission Field dans ta chambre de Michel Field puis, à partir de 2004, dans Ça balance à Paris, toujours avec Michel Field et diffusée sur la chaîne de télévision Paris Première. L'année 2003 voit aussi la publication d'un essai, Ils m'ont dit qui j'étais, qui traite de ses lectures. La forme, des fiches de lecture reliées à ses expériences personnelles, séduit un certain nombre de critiques[14].
En Février 2005 est publié son quatrième ouvrage Bouche cousue (Julliard). Ce récit autobiographique se présentant sous la forme d'un journal intime s'est vendu à 200 000 exemplaires[15].
Un centre d'études consacré à son œuvre a été créé[16]. Il s'agit en réalité d'un centre d'études parodique, un « canular », fondé par un ancien élève de l’École normale supérieure[17].
Pour le dixième anniversaire de la mort de son père, en janvier 2006, Mazarine signe la préface du livre de Stéphane Trano, Mitterrand, une affaire d'amitié, dans lequel elle croise son témoignage avec celui de Jean-Christophe Mitterrand, pour la première fois.
Elle intervient toujours, de manière aléatoire avec d'autres chroniqueurs, dans l'émission Ça balance à Paris, animée depuis la rentrée 2010 par Éric Naulleau.
Œuvres
- 1998 : Premier roman, Julliard. (ISBN 226001495X)
- 2000 : Zeynn ou la reconquête, Julliard. (ISBN 2260015123)
- 2003 : Ils m'ont dit qui j'étais, Julliard. (ISBN 2260016022)
- 2005 : Bouche cousue, Julliard. (ISBN 2260016588)
- 2007 : Le Cimetière des poupées, Julliard. (ISBN 9782260017301)
- 2010 : Mara, Julliard. (ISBN 9782260017646)
- 2011 : Pour mémoire, Julliard, (ISBN 2260018319)
- 2011 : Entretien avec Descartes, Plon, (ISBN 978-2-2592-1443-8)
- Participations
- 2005 : Préface à François Mitterrand. Les Images d'une vie de Georges Saunier, éditions Phyb.
- 2005 : Préface à Femmes. Filles de déesse. Ses visages cachés, de Laura Winckler, Nouvel Angle.
- 2006 : Préface à François Mitterrand. Une affaire d'amitié de Stéphane Trano, L'Archipel.
- 2006 : Préface à Le Bureau de poste de la rue Dupin, entretiens entre Marguerite Duras et François Mitterrand, Gallimard.
- 2008 : Préface à Les Femmes et ses symboles : quelle déesse êtes-vous ? de Laura Winckler, Nouvel Angle.
Bibliographie
- Le roman Le Bon Plaisir de Françoise Giroud met en scène un président de la République qui a un enfant adultérin. Le livre, sorti le 12 janvier 1983, a été édité par les éditions Mazarine[18]. Ce roman a été adapté au cinéma par Francis Girod, le film est sorti en 1984.
- Géraldine Catalano et Ariane Chemin, Une famille au secret – Le Président, Anne et Mazarine, Stock, Paris, 2005, 264 p. (ISBN 2234058139).
Divers
- Documentaire la concernant : Le secret, de Sólveig Anspach.
- Depuis le 22 janvier 2010 elle présente une nouvelle Web émission confidence intitulée Le Café en partenariat avec Dailymotion, lesinfos.com et Starbucks Coffee France. L'émission est disponible sur Dailymotion.
- Depuis le 8 avril 2007, elle est la marraine du Village du Livre d'Ambierle, dans la Loire.
Notes et références
- Mazarine Pingeot, Salondulivrebeyrouth.org, consulté le 7 novembre 2011.
- Conseil d'administration de l'Institut François-Mitterrand.
- « La seconde famille de François Mitterrand » sur le site de L'Express.
- « Une journée avec Ali Badou », Elle, 23 juin 2008. Julia Dion,
- « Ils viennent d'Afrique, ils ont réussi ailleurs : Ali Baddou », dans Jeune Afrique, no 2456, 3 au 9 février 2008, p. 58–59. Sonia Mabrouk,
- Il présente bien », Libération, 17 octobre 2008. Édouard Launet, «
- Le Monsieur politique de France Culture », Maroc Hebdo International. Mouna Izddine, «
- Chronologie biographique de Mazarine Pingeot sur le site du magazine Gala.
- Mazarine Pingeot sur le site du magazine Paris Match.
- « [...] un livre touffu, [...] encore un peu embarrassé. », selon Josyane Savigneau, Le Monde, 3 avril 1998.
- Fiche du livre
- Centre d'Etudes Mazarine Pingeot
- http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/45131/date/2010-05-23/article/edito-livres-summertime-antiselection-des-bests-de-lete/
- « Autant ses romans sont tartes, autant cet essai littéraire est sympathique. » écrit Éric Ollivier dans Le Figaro, 6 mai 2003.
- Mazarine Pingeot sur le site de La République des Lettres
- Site officiel du Centre d'Études Mazarine Pingeot
- Sélection d'articles de presse sur le centre Mazarine Pingeot
- « Mazarine », bibliomonde.com.
Article connexe
Catégories :- Écrivain français du XXe siècle
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- Enseignant à l'université de Provence
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- Élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud-Lyon
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